Fusion froide: ca va chauffer!!

Saint Thomas, comme toi!!!

-paul a écrit:

Saint Thomas, comme toi!!!

Je sais, cela a pu parfois retarder, voire empêcher une découverte, mais combien d'erreurs ont été heureusement évitées ?
Au total, le système st Thomas est incroyablement bénéfique.

L'éducation scientifique enseigne plutôt Descartes que la foi du charbonnier (sans jeu de mots)

-paul a écrit:

L'éducation scientifique enseigne plutôt Descartes que la foi du charbonnier (sans jeu de mots)

Ben, il faut un minimum de précautions, ne pas, par exemple, gober que la Terre est une sphère creuse avec le Soleil en son centre, comme le croyaient certains nazis, ou, comme Lyssenko ( Troufim ?), que couper la queue à certains animaux finirait par les faire naître sans !
Ses détracteurs disaient déjà qu'on eût dû soumettre ses ascendants à cette formalité, mais c'était sur la fin...

Je crois même qu'il existe encore des "partisans" de la terre plate, malgré les preuves quotidiennes qu'elle est sphérique comme tous les astres d'au moins 500 km!
Le premier à le constater de visu fut un aéronaute: le professeur Auguste Piccard qui est monté à 17 km à bord d'un ballon stratosphérique en 1931!
Pour les sciences comme pour le reste un minimum de bon sens est nécessaire!

-paul a écrit:

Pour les sciences comme pour le reste un minimum de bon sens est nécessaire!

Oh pas seulement: l'honnêteté, l'ouverture d'esprit et la modestie (notamment pour pouvoir reconnaitre que notre hyptohèse était fausse) sont également de mise!

Bref, la science demande des super-hommes ;-)

Stephane

L'honnêteté intellectuelle , ainsi (pour continuer à te citer) que l'ouverture d'esprit et la modestie sont des signes de force (Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie....).
Qualités qui devraient simplement être celles d'un homme ordinaire!

Salut

Citation :

et la modestie (notamment pour pouvoir reconnaitre que notre hypothèse était fausse

Dans ce cas-ci, je crains que la modestie ne soit pas suffisante, car comment jeter parfois aux orties un travail de plusieurs années qui a valu sacrifice et sueur. Bien sur la modestie, doit être présente, mais il faut bien plus que cela, de l'abnégation, du courage alliés à beaucoup de volonté, car il en faudra pour recommencer au début.

On peut y arriver, mais il faut se convaincre d'abord, que l'on apprend plus de nos échecs que de nos réussites et que nos échecs pourraient servir à la réussite à d'autres, et aussi, il faut se dire que le chemin parcouru est bien souvent plus important que le but, le but étant seulement une récompense de son travail.
Il arrive même parfois que lorsque l'on a atteint le but, un certain vide peut également apparaitre, vide qu'il faudra combler

Le Vieux qui a fait beaucoup de chemin et s'est beaucoup égaré.

-paul a écrit:

L'honnêteté intellectuelle , ainsi (pour continuer à te citer) que l'ouverture d'esprit et la modestie sont des signes de force (Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie....).
Qualités qui devraient simplement être celles d'un homme ordinaire!

Effectivement, un scientifique n'est jamais qu'un homme ordinaire...

Le vieux: tu sais c'est quand même la base du travail de douter, car on ne fait qu'avancer des hypothèses pour ensuite tenter de les vérifier. Donc en principe, un chercheur devrait être censé le savoir avant même de commencer. Mais malheureusement parfois la vanité l'emporte et on refuse de reconnaitre que la réalité n'est pas celle qui nous imaginions.
Dans la recherche l'accomplissement n'est jamais que de courte durée car chaque réponse apporte de nouvelles questions. C'est la partie formidablement motivante du métier.

Steph a écrit:

. Mais malheureusement parfois la vanité l'emporte et on refuse de reconnaitre que la réalité n'est pas celle qui nous imaginions.

Il y a parfois aussi, hélas, la cupidité.
Il semble que la fusion froide est attractive de ce côté.

Anthracite a écrit:

Steph a écrit:

. Mais malheureusement parfois la vanité l'emporte et on refuse de reconnaitre que la réalité n'est pas celle qui nous imaginions.

Il y a parfois aussi, hélas, la cupidité.
Il semble que la fusion froide est attractive de ce côté.

La cupidité je ne pense pas, je ne connais pas de chercheur millionnaire.
Mais par contre la recherche c'est presque devenu un combat quotidien pour rechercher...de l'argent dont c'est vrai que la survie du labo pourrait être remise en cause avec les hypothèses scientifiques.

Steph a écrit:

Anthracite a écrit:

Steph a écrit:

. Mais malheureusement parfois la vanité l'emporte et on refuse de reconnaitre que la réalité n'est pas celle qui nous imaginions.

Il y a parfois aussi, hélas, la cupidité.
Il semble que la fusion froide est attractive de ce côté.

La cupidité je ne pense pas, je ne connais pas de chercheur millionnaire.
Mais par contre la recherche c'est presque devenu un combat quotidien pour rechercher...de l'argent dont c'est vrai que la survie du labo pourrait être remise en cause avec les hypothèses scientifiques.

.
Je partage ton opinion: un chercheur a besoin de subsides, c'est presque toujours sa motivation fondamentale, et un vrai chercheur trouve son moteur dans sa recherche.

Je ne sais pas si ca apparait dans le monde extérieur à la recherche, mais cela va plus loin que "besoin de subsides".
Le fait est qu'il y a une manne (CNRS, FNRS, etc) et qu'il n'y a pas assez pour tout le monde. A vrai dire, les crédits ont diminué depuis le début de la crise financière (aux USA c'est assez dramatique d'ailleurs).
Donc c'est vraiment une lutte pour la survie, il faut défendre son pain becs et ongles contre d'autres projets.

vous imaginez la tête des décideurs si un chef de groupe avoue après 5 ans d'études qu'il s'est trompé d'hypothèse?! Même avec des bons arguments, il est presque certain que ses crédits ne seront pas renouvelés, sauf s'il a de bons appuis :-)

A cela vient se greffer un autre problème: on donne toujours la préférence (lire: les sous) aux projets qui ont des implications pratiques (lire: commecialisables). Donc d'une part la recherche fondamentale souffre beaucoup et d'autre part, comme on attend des retombées financières d'un projet de recherche, il est d'autant plus mal vu d'avouer qu'on s'est trompé de route!

Quand je travaillais (dans le privé), toute demande d'investissement devait être accompagnée d'un tableau d'amortissement sur un an, et il était préférable que celui ci soit exact! Evidemment, à l'époque, je n'étais plus en R&D mais chef du labo de contrôle, il y a une vingtaine d'années. A l'avenant, en R&D j'avais plus de crédit, mais c'était 5 ans avant!
Maintenant, on ne peut plus en parler ! A l'époque, je connaissais du monde chez Exxon, et j'a été écoeuré en voyant une chromato HPLC neuve sous une paillasse dont on m'a dit qu'elle était arrivée il y a 2 ans et qu'on ne s'en était jamais servi, alors que moi au Labo de contrôle de ma boite, j'avais du pleurer durant 3 ans pour avoir un GPC !

Oui ben chez nous c'est pareil on a du matos très cher (plusieurs fois une maison) dont on ne se sert pour ainsi dire pas.
Dont un pour lequel j'ai été engagé ;-)

Stephane

Steph a écrit:

Dont un pour lequel j'ai été engagé
Stephane

Un peu inquiétant ça, non ? .
Pour le matos, il n'y a pas adéquation entre le personnel et la quantité de matériel ou c'est plus inquiétant encore ?

Pour revenir sur le sujet, j'ai trouvé des informations inquiétantes concernant le Dr Rossi mais elles previennent d'un seul site et je me demande si on parle du même Rossi ?!

http://blog.newenergytimes.com/2012/03/10/rossis-financial-and-environmental-criminal-history/
http://blog.newenergytimes.com/2012/03/11/100-news-reports-of-rossis-italian-criminal-history/

D'autre part il semblerait que la NASA ait débloqué un budget de 200 000 $ par an pour investiguer le sur LENR.
Un site qui a pour vocation de tenir la NASA à l'oeil (nasawatch.com) a fait part de son trouble concernant le financement (par des fonds publics) d'un projet qui n'est soutenu par aucune publication scientifique sérieuse. Il a recu une réponse officielle. On retrouve tout ici:

http://nasawatch.com/archives/2012/06/cold-fusion-upd.html

On découvre la phrase suivante:
" Langley is funding LENR research as an initial, exploratory study of a low technology readiness level, high-risk, high-payoff technology "

Autrement dit, la NASA considère que ce projet est à haut risque mais avec des retombées potentielles importantes.

Salut, Steph
Ca me rappelle un peu les avions renifleurs.... La NASA ferait elle des "placements spéculatifs" ? C'est dommage, lorsque j'ai vu qu'il y avait un message, je pensais qu'il y avait du nouveau sur le sujet !

Pendant que Rossi et Defkalion se rendent de moins en moins crédibles, un physicien qui semble crédible a apparemment pris le taureau par les cornes.
Il présente des résultats scientifiquement valables qui sont tout autant étonnants qu'intéressants:

http://www.22passi.it/downloads/Celani_ICCF17_Trasp3.pdf

(présentés à la ICCF 17)

Il faut bien s'accrocher pour lire ca, mais il apparait dans le texte que la technologie a été reproduite indépendamment, ce qui est un bon début.
L'anglais est approximatif et parfois comique ("nuked eyes"). La structure de la présentation n'est pas très académique il faut bien le dire mais en attendant il y a des données qui semblent, elles, bien réelles. Je crois qu'il faudrait un physicien pour vraiment juger de cette présentation.

Stephane

Salut steph,
Apparemment, il a réussi à produire 30 % de plus que le puissance injectée.
Ceci étant, on n'a pas beaucoup de détails sur l'expérience, mais peut être a t il des brevets ?
Comme tu le fait remarquer, c'est interessant d'avoir une autre expérience de provenance indépendante .

D'autant plus qu'une pompe à chaleur peut produire jusqu'à cinq fois l'énergie consommée...
Évidemment il n'y a pas de miracle une fois de plus, cet excédent d'énergie, dans le cas de la pompe à chaleur, est emprunté.

C'est ce que l'on appelle le coefficient de performance.

Et PAS le rendement qui ne peut, par définition, que tendre vers un comme maximum

Salut, Anthracite!
J'ai même vu que l'on peut arriver à un COP de 6 pour l'utilisation fluide/fluide à basse température .
Pour la "fusion froide", s'il s'avère que les expériences sont confirmées, on se trouve face à quelque chose d'inexpliqué pour l'instant, et et comme aurait dit Albert, ça marche, mais on ne sait pas pourquoi!
C'est pour cela que j'utilise des guillemets, mais peut être es tu d'un autre avis ?

Salut

Citation :

Pour la "fusion froide", s'il s'avère que les expériences sont confirmées, on se trouve face à quelque chose d'inexpliqué pour l'instant, et et comme aurait dit Albert, ça marche, mais on ne sait pas pourquoi!

Suite à l'expérience de Fleischmann et Pons, dans S&V ils avaient donné une explication possible pour la fusion froide. Cette explicaion me paraissait interéssante même si l'expérience s'est avérée erronée.
Il était expliqué que dans le palladium, les atomes d'hydrogènes absorbé par ce métal se trouvaient tellement proches des atomes de palladium qu'il se formait en quelque sorte des trous noir à l'échelle atomique, d'ou production de chaleur.


Le Vieux qui cite de mémoire.

Salut Christian,
Je ne sais pas si le terme "trou noir" est bien adapté, car nous sommes à l'échelle quantique, et on n'a pas encore réussi l'unification des relativités resreinte et générale.
Si (restrons au conditionnel) ça marche, il faut "eviter" les forces Coulombiennes s'il s'agit d'une fusion, et franchement, je ne vois pas comment !
Peut être s'agit il d'un autre phénomène qui serait capable d'émettre un rayonnement gamma ?
Les mini trous noirs ne sont pas à l'échelle quantique si je ne m'abuse .