Un espoir pour le SIDA

narduccio a écrit:

PS: je m'attendais à des remarques d'ordre plus scientifique ...

Le pragmatisme, YAKSADVRÈ !

narduccio a écrit:

Combien coûte et rapporte une vie ?

Au Malawi, pas cher, et pas grand chose...

Huyustus a écrit:

Au Malawi, pas cher, et pas grand chose...

Cynique ?

C'est bien pour cette raison que les médicaments ont du mal à arriver là bas non ?

Quoique je dis ça, mais Madonna a bien casqué 4 millions pour s'acheter un petit au Malawi. C'est pas donné finalement ; on doit pouvoir trouver moins cher en France.

C'est compliqué l'économie...

Huyustus a écrit:

C'est bien pour cette raison que les médicaments ont du mal à arriver là bas non ?

Non c'est à cause de la distance et du soleil qui les fait fondre en cours de route...

Là-bas le soleil est tellement chaud que tout fond: médicament, emballage et même les marionettes !
Ne résistent que les virus (viri ?)

lgda a écrit:

(viri ?)

Exactement!
Cependant, tu ne seras pas soumis à la question et empallé si tu écris "des virus".

Concernant le test en question, m'est avis que le simulateur utilisé ne prend pas en compte la nature de l'homme. Si j'en crois mon expérience toujours grandissant de cet animal étonnant, je mettrais ma main à couper que la majorité des gens qui feront le test seront les séronégatifs...

Stephane

lgda a écrit:

(viri ?)

Diantre ! Comme je l'ai déjà dis à je ne sais qui (Ji_louis?) l'académie française dans un récent avis à recommandé de ne pas conjuger au plusieur les mots étrangers. En effet, çà en devenait presque une mode, les gens tentaient de plus en plus de conjuger tout mots se finissant par un o, pour metre un i...bref, on doit dire des virus.

Citation :

l'académie française dans un récent avis à recommandé de ne pas conjuger au plusieur les mots étrangers.

Tu voulais dire "accorder au pluriel" j'imagine

Sinon, virus, c'est pas un mot étranger, c'est du latin. Une sorte de vieux vieux français quoi...

BioHazard a écrit:

Mais dans l'optique où ce virus n'aurait pas d'origines naturelles, le VIH deviendrait dans ce cas l'arme de destruction massive la plus meurtrière jamais utilisée à ce jour... La bombe atomique en comparasion n'est qu'une étincelle en comparaison.

Les petits hommes verts ?

Citation :

Juste deux commentaires pour l'ami Thunderhead que j'aime bien taquiner (et il me le rend bien). Tu ne verras pas de gel enrichi aux anti-rétroviraux de la marque Biogaran de si tôt

Je reprends l'ancien post, histoire de centraliser un peu plus les discussions.
Cher biohazard, voilà que 3 mois après ma proposition de gel virucide, je vois dans l'actualité les résultats sur des études concernant ce genre de gel, dévoilé lors de la conférance annuelle sur les retrovirus. Resultat : non significatif !

La question qui me vient est assez générale. Si tu devais faire un camember représentant les thèmes de recherche sur le VIH dans le monde, quelle part concernant un vaccin, quelle part concernant l'amélioration des trithérapie, quelle part concernant la prise en charge très précoce dès l'infection avec par exemple ces gels, etc...?

Pic de la Faribole a écrit:

BioHazard a écrit:

Mais dans l'optique où ce virus n'aurait pas d'origines naturelles, le VIH deviendrait dans ce cas l'arme de destruction massive la plus meurtrière jamais utilisée à ce jour... La bombe atomique en comparasion n'est qu'une étincelle en comparaison.

Les petits hommes verts ?

Salut,
Dans le même ordre d'idée, le VIH serait plus "rentable" même que la bombe à neutrons, laissant le terrain totalement libre après, sans destruction des installations, mais ayant consommé un max de resources financiaires..
( Demo, qui fait son cinique ! (:op ))))
@+

BioHazard a écrit:

Des petits malins ont même pensé à la "solution suivante" : intensifier le traitement anti-rétroviral jusqu'à ne plus obtenir aucune charge virale plasmatique détectable (ARN et ADN proviral dans les lymphocytes et macrophages). Dans un second temps on procède à une radiothérapie corps entier à haut flux pour détruire la moëlle osseuse du patient, enfin on lui fait une greffe de moëlle d'un donneur et on attend de voir ce que ça donne... pas brillant comme idée !

Cette idée figure (précisément identique) dans mon "cahier d'inventions" de quand j'étais gamin, à la page après celle où j'inventais un moyen de capturer l'énergie de la foudre
J'en avais une autre, qui consistait à faire des réservoirs de cellules du systeme immunitaire, qu'on mettrait en présence du virus, et dont on sélectionnerait celles qui fabriqueraient les anticorps anti-VIH...

Edit : je viens de me rendre compte que j'ai quoté un truc qui remonte à loin :/

Alors pour répondre à l'ami Thunderhead, je pense qu'il est difficile de réfléchir en terme de proportions, mais plus en terme "d'églises", on en revient toujours aux fameuses querelles de clochers.

Actuellement, dans le domaine du VIH, plusieurs groupes de chercheurs/cliniciens s'opposent, s'entre-déchirent lors des grandes conférences internationales ou par publication scientifique interposée. Deux grands courants s'opposent : ceux qui croient encore au vaccin et ceux qui n'y croient plus. Parmi ces deux tendances, vous avez les adeptes du vaccin thérapeutique (après infection) et d'un autre côté les adeptes du vaccin préventif.

En ce qui concerne les vaccins, pour l'instant nous en sommes à une période de stand-by. Les derniers essais cliniques portant sur les deux stratégies, qu'elle soit préventive et thérapeutique ont montré l'incapacité de plusieurs candidats vaccin (adénovirs, plasmides d'ADN, poxvirus,...) à contrôler le virus. Actuellement, il existe toujours des recherches vaccinales contre le VIH, la plupart sont l'oeuvre de firmes de biotechnologies qui mettent au point des constructions de plus en plus complexes (vaccins peptidiques, vaccins à base d'ADN, vaccins à base d'ARN, ARN anti-sens, virus chimères, ...).

Pour les anti-rétroviraux, c'est pas la joie non plus actuellement, les grandes firmes du médicament commencent à mettre un frein à leurs recherches et au développement de nouvelles molécules car finalement, les thérapies existant actuellement marchent relativement bien (c'est du moins le discours officiel), et l'infection à VIH n'est plus une priorité économique.
De plus, il y a toujours un moment en développement pharmaceutique où il faut prendre du recul car depuis 25 ans les générations d'antirétroviraux se suivent, se complètent, se neutralisent et finalement on ne sait que très peu de choses sur l'effet à long terme de ces traitements. Même pour les molécules les plus récentes et les plus prometteuses on commence à avoir de sérieux doutes car de nombreux profils de résistance inédits sont décrits rendant inefficaces ces traitements qui devaient justement intervenir quand les traitements "classiques" ne fonctionnent plus.

C'est triste à dire mais nous sommes, dans le domaine du VIH, à une époque charnière où nous allons devoir repenser les stratégies de lutte anti-virale, peut être devrons-nous, comme en oncologie combiner plusieurs stratégies et approches pour combattre ce fléau. C'est à ce niveau que votre humble serviteur intervient.