Il serait temps de dépoussiérer la justice

http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/12/28/malgre-une-loi-du-xixe-siecle-ils-vont-pouvoir-se-marier_1458633_3224.html#xtor=AL-32280184

Oui, cette loi semble ridicule, surtout dans cette application.
Néanmoins, dans certains cas, elle peut se révéler utile, notamment si un des deux parents à de "bonnes" raison de croire que le ou la future est la demi ou le demi-frère du futur conjoint !
Donc, loi à conserver, mais en évitant les abus du n'importe quoi comme prétexte.

Il me semble que si on apporte la preuve qu'un mariage est blanc, le mariage peut être casser ...
donc il y a déjà des dispositifs légaux pour ce genre de cas de figure sans garder ce reliquat d'un autre âge ...

Cette loi est correcte, et son application sévèrement encadrée : l'annulation abusive du mariage a été cassée par un tribunal.
Pour le reste, Anthracite l'a très bien évoqué.

Voir ce que dit Eolas : il ne faut pas abroger cet article du code civil.

http://www.maitre-eolas.fr/post/2010/11/16/Touche-pas-a-mon-fils

Maître Éolas a écrit:

Faut-il abroger l’article 173 ?

Méfions-nous des décisions rapides et simplistes. Ça fait trente ans que la France est gouvernée ainsi, et l’expérience n’est pas concluante. Cet article est peu utilisé, mais conserve un intérêt. Le fait que ces époux attirent une sympathie naturelle pour leur malheur ne justifie par qu’on modifie la loi : on ne touche pas à la règle générale pour un intérêt particulier. Les parents n’ont pas un pouvoir discrétionnaire et arbitraire d’interdire à leur enfant de se marier (et accessoirement ils sont impuissants à empêcher un concubinage ou un PaCS), et ce sont les mieux placés pour connaître des causes s’opposant à un mariage, et parfois seuls eux les connaissent. Une opposition est désagréable, mais moins qu’une action en nullité postérieurement au mariage. De même que le fait qu’on abuse d’une loi ne rend pas la loi mauvaise. C’est l’abus qui l’est.

A titre d'exemple ;