sont forts ces ricains

Steph a écrit:

1) D'une part tu dis que l'addiction à l'alcool se nomme alcoolisme.

C'est vrai

Citation :

Ensuite tu dis que tous ceux qui boivent de l'alcool deviennent dépendants. Donc tout le monde est alcoolique?

J'ai jamais dit ça , j'ai dit que l'alcool pouvait tout autant entrainer de dépendance que le cannabis. Et au vue des statistiques je me suis permis de dire que l'alcool est plus addictif

Citation :

Il suffit d'ouvrir les yeux, il y a des tas de gens qui consomment de l'alcool pour le plaisir et non par besoin.

Il suffit d'ouvrir les yeux, il y a des tas de gens qui consomment du cannabis pour le plaisir et non par besoin.

Citation :

Car c'est ca l'alcoolisme: c'est consommer par besoin et non par plaisir. Et l'alcoolisme est une maladie. On ne devient pas alcoolique. On l'est.

Il y a plein de gens qui consomment du cannabis sans en être dépendants
Ils sont sur le même pied d'égalité, la seule différence c'est que l'alcool est intégré culturellement dans notre société occidentale.
L'alcool est un composé psychoactif qui peut entrainer une dépendance classé comme le tabac et les drogues dans toutes les listes d'addictifs.
Et on ne nait pas alcoolique on le devient
On est d'accord que l'alcoolisme est une maladie qui peut se traiter comme toutes les toxicomanies

j'ai consommé du cannabis régulièrement pendant longtemps.
je me suis arrêté sans aucune difficulté du jour au lendemain, sans manque.

mais pour l'alcool, que j'aime aussi d'ailleurs, il y a un problème plus difficile à combattre : on en trouve partout, même à la station service (mais l'alcool est interdit au volant hein!).

Seb: je ne comprends pourquoi à chacune de mes remarques sur l'alcool tu le compares au cannabis. J'ai dit que j'étais incapable de faire une comparaison. Je cherche juste à corriger tes affirmations concernant l'alcool.

On ne devient pas alcoolique, on l'est.
La preuve en est qu'un alcoolique n'a pas besoin de boire beaucoup d'alcool pour devenir dépendant. Une goutte suffit. Une goutte dans une praline suffit. Par contre il existe un tas de personnes qui boivent beaucoup d'alcool sans devenir dépendants. Un alcoolique ne boit pas par plaisir, ca lui détruit sa vie et il en est conscient.
Un alcoolique n'a qu'une solution pour ne pas retomber: il ne doit plus toucher à UNE SEULE GOUTTE d'alcool. C'est l'abstinence totale ou rien.
Nous en avons eu un triste (mais courageux) exemple sur le forum.

Stéphane

Steph a écrit:

Nous en avons eu un triste (mais courageux) exemple sur le forum.

Stéphane

Courageux, oui !
Mais triste ? Je ne crois pas, ce n'est pas triste de voir qqun qui réussit à s'en sortir. avec difficultés certes mais qui gagne à la fin.

Tu as raison mais c'est quand même triste de voir comme il est difficile de ne pas céder. Et aussi frustrant de se sentir tellement impuissant à aider.

Stéphane

Steph a écrit:

On ne devient pas alcoolique, on l'est.
La preuve en est qu'un alcoolique n'a pas besoin de boire beaucoup d'alcool pour devenir dépendant. Une goutte suffit. Une goutte dans une praline suffit. Par contre il existe un tas de personnes qui boivent beaucoup d'alcool sans devenir dépendants. Un alcoolique ne boit pas par plaisir, ca lui détruit sa vie et il en est conscient.
Un alcoolique n'a qu'une solution pour ne pas retomber: il ne doit plus toucher à UNE SEULE GOUTTE d'alcool. C'est l'abstinence totale ou rien.
Nous en avons eu un triste (mais courageux) exemple sur le forum.

Stéphane

Tu n'a jamais été addict à quoi que ce soit non ?
Parce que ta méconnaissance des mécanismes de dépendances est assez flagrant.
Donc pour toi quelqu'un qui a déjà bu de l'alcool sans devenir immédiatement dépendant peut boire tant qu'il veut sans risque d'addiction ?

il y a trop d'interprétations personnelles là. ça ne construit pas le dialogue.

sonic a écrit:

il y a trop d'interprétations personnelles là. ça ne construit pas le dialogue.

Je suis bien de ton avis et je préfère en rester là.

Stéphane

Steph a écrit:

On ne devient pas alcoolique, on l'est.
La preuve en est qu'un alcoolique n'a pas besoin de boire beaucoup d'alcool pour devenir dépendant. Une goutte suffit. Une goutte dans une praline suffit. Par contre il existe un tas de personnes qui boivent beaucoup d'alcool sans devenir dépendants. Un alcoolique ne boit pas par plaisir, ca lui détruit sa vie et il en est conscient.
Un alcoolique n'a qu'une solution pour ne pas retomber: il ne doit plus toucher à UNE SEULE GOUTTE d'alcool. C'est l'abstinence totale ou rien.
Nous en avons eu un triste (mais courageux) exemple sur le forum.

Stéphane

La réalité est très différente !

Il y a des circonstances génétiques qui font que tu peux être bien ou mal doté en enzimes capables d'assimiler l'alcool.
Si tu le "bon" patrimoine génétique, tu vas rapidement assimiler l'alcool et tu ne t'en porteras pas trop mal.
Si tu n'as pas assez d'enzimes, cela signifie que ton corps aura besoin de plus de temps pour éliminer l'alcool qui va par conséquent plus longtemps influencer ton attitude.
Et il y a les effets de seuil, en dessous d'un certain seuil d' "intoxication", le cerveau peut réparer les dégâts et ne pas sombrer dans la dépendance. Mais si tu franchis une seule fois ce seuil, les transformations physiologiques font que tu ne pourras plus jamais revenir à la situation précédente. La dépendance physique à l'alcool sera induite et tu tombes sans vraiment l'avoir voulu dans la catégorie des personnes qui ne peuvent plus toucher à une goutte d'alcool sans retomber dans la maladie d'alcoolisme.

La situation n'est de loin pas aussi manichéenne que tu l'as décrit.

En fait je crois que deux débats ont été mélangés.
J'aurais bien aimé lire la définition d'alcoolique tel que vue par les différents intervenant, je suis sur qu'on aurait eu des surprises.

De toute façon nous ne sommes pas égaux face à l'addiction.
Pour certains une première prise nous mettra accroc (Alcool comme stupéfiants) et pour d'autre la dépendance surviendra après un temps plus ou moins long de consommation.

Le résultat final sera le même mais le mécanisme y aboutissant sera différent. Je pense surtout que c'est à ce niveau que le désaccord existe.

lgda a écrit:

La réalité est très différente !

Il y a des circonstances génétiques qui font que tu peux être bien ou mal doté en enzimes capables d'assimiler l'alcool.
Si tu le "bon" patrimoine génétique, tu vas rapidement assimiler l'alcool et tu ne t'en porteras pas trop mal.
Si tu n'as pas assez d'enzimes, cela signifie que ton corps aura besoin de plus de temps pour éliminer l'alcool qui va par conséquent plus longtemps influencer ton attitude.
Et il y a les effets de seuil, en dessous d'un certain seuil d' "intoxication", le cerveau peut réparer les dégâts et ne pas sombrer dans la dépendance. Mais si tu franchis une seule fois ce seuil, les transformations physiologiques font que tu ne pourras plus jamais revenir à la situation précédente. La dépendance physique à l'alcool sera induite et tu tombes sans vraiment l'avoir voulu dans la catégorie des personnes qui ne peuvent plus toucher à une goutte d'alcool sans retomber dans la maladie d'alcoolisme.

La situation n'est de loin pas aussi manichéenne que tu l'as décrit.

C'est déjà plus réaliste mais à ma connaissance jamais prouvé, il y a til par exemple plus d'alcoolisme dans la population asiatique ?
Puis ça oublie la dimension psychologique très importante dans toutes les addictions. Comme on rentre dans une secte il y a des moments où l'on est plus vulnérables que d'autres.
Dès l'instant où un psychoactif est utilisé pour fuir une situation déplaisante le risque est présent. Je dirai même plus que c'est lorsque la prise de drogues n'est pas ritualisé (y compris les rituels modernes) qu'il y a danger addictif.

Michel99 a écrit:

En fait je crois que deux débats ont été mélangés.
J'aurais bien aimé lire la définition d'alcoolique tel que vue par les différents intervenant, je suis sur qu'on aurait eu des surprises.

De toute façon nous ne sommes pas égaux face à l'addiction.
Pour certains une première prise nous mettra accroc (Alcool comme stupéfiants) et pour d'autre la dépendance surviendra après un temps plus ou moins long de consommation.

Le résultat final sera le même mais le mécanisme y aboutissant sera différent. Je pense surtout que c'est à ce niveau que le désaccord existe.

La définition de l'OMS est à mon avis sans ambiguité : "Les alcooliques sont des buveurs excessifs dont la dépendance à l'égard de l'alcool atteint un degré tel qu'ils présentent des troubles mentaux notables, sur leurs relations avec les autres personnes et sur leur rôle normal social et professionnel, ou qui montrent des prodromes de telles conséquences."

Et pourtant c'est raté.

Le terme "excessifs" s'appliquant difficilement au cas des alcooliques qui sombrent au premier verre.
D'où toute la difficulté du débat il me semble.

Michel99 a écrit:

Et pourtant c'est raté.

Le terme "excessifs" s'appliquant difficilement au cas des alcooliques qui sombrent au premier verre.
D'où toute la difficulté du débat il me semble.

Je sais pas d'où vous vient cette idée de quelqu'un qui devient alcoolique à la première goutte.
Par contre un alccolique en rémission qui replonge pour une goutte oui, mais la dépendance est déjà établie.

Je suis ancien fumeur, mais dépendant à la cigarette à vie...


edit: d'ailleurs définition de l'alcoolisme par les alcooliques anonymes : "l’alcoolisme est une maladie, PROGRESSIVE et INCURABLE, dont le développement peut, comme celui d’autres maladies, être arrêté"

et c'est pas moi qui a mis le mot progressif en majuscule


La seule drogue que je connaisse qui est reconnu pour entrainer une dépendance physique dès la primo-consommation est le crack

l'héroïne aussi parait-il

seb613 a écrit:

C'est déjà plus réaliste mais à ma connaissance jamais prouvé, il y a til par exemple plus d'alcoolisme dans la population asiatique ?

J'avais lu cette explication au sujet des Améridiens qui souffriraient justement de cette absence d'enzimes, ce qui était censé expliquer le penchant marqué pour l'alcool chez certains d'entre eux mais comme l'explication était avancée par un Amérindien, il y a suspicion de biais...

Help needed !

Je sais pas d'où vous vient cette idée de quelqu'un qui devient alcoolique à la première goutte.
A ma connaissance ça ne concerne pas que l'alcool, c'est aussi valable pour d'autres sources.
Pour ce que j'en sais (Pour mémoire je ne suis pas médecin) même la morphine utilisée en milieu médical peut entrainer dans certains cas un phénomène de dépendance immédiat... et pourtant ça n'est pas son objectif.

Maintenant comme je l'ai dit je ne suis pas médecin et je n'ai jamais travaillé avec, ni côtoyé de personne réellement dépendantes. Difficile donc pour moi de juger sainement de ce qui est réel de ce qui fait parti de légendes urbaines.


Pour le coté "progressif" c'est effectivement les seuls cas que j'ai jamais rencontré à titre personnel.



Je suis ancien fumeur, mais dépendant à la cigarette à vie...
Si tu es ancien fumeur tu n'est plus dépendant... mais peut être accroc.