ji_louis
Nombre de messages : 2217 Localisation : Pays basque Date d'inscription : 13/02/2007
| Sujet: aprés les rayons cosmiques... Ven 9 Nov - 11:12 | |
| - a écrit:
- L’origine mystérieuse des rayons cosmiques
Marc Mennessier 09/11/2007 | Mise à jour : 21:20
Des rayons cosmiques (Simon Swordy/Nasa).
L’observatoire Pierre-Auger en Argentine lève une partie du voile sur la provenance des particules les plus énergétiques jamais observées dans l’Univers.
Qui sont-ils ? D’où viennent-ils et comment font-ils pour parvenir jusqu’à nous ? Malgré tous les efforts déployés depuis leur découverte, en 1938, par le physicien français Pierre Auger, ces trois questions restaient sans réponse : les rayons cosmiques d’ultra-haute énergie qui provoquent au contact de l’atmosphère d’immenses gerbes de particules (électrons, photons…) avaient fini par devenir l’une des plus fascinantes énigmes de la physique moderne.
Si elle ne résout pas tout, l’étude qui fait aujourd’hui la une de la revue américaine Science, par la collaboration Pierre-Auger qui regroupe plus de 300 chercheurs de 17 pays, constitue un événement scientifique majeur. «Nous avons fait un grand pas pour résoudre le mystère», se réjouit, dans un communiqué, le Prix Nobel de physique James Cronin de l’université de Chicago, qui fut, avec ses collègues Alan Watson, de l’université de Leeds (Royaume-Uni), et Murat Boratav, de l’université Pierre et Marie Curie-CNRS, l’un des initiateurs de l’observatoire Pierre-Auger. Autrement dit, le plus grand instrument scientifique consacré à la traque de ces étranges phénomènes cosmiques, déjà opérationnel, bien que son installation, au cœur de la pampa, près de la ville de Mendoza (Argentine), ne soit pas encore terminée.
«Nous sommes parvenus à démontrer que les rayons cosmiques à ultra-haute énergie se sont formés en dehors de notre galaxie, la Voie lactée, qu’ils proviennent probablement de galaxies à noyau actif relativement proches de la Terre (à quelques centaines de millions d’années-lumière tout de même…) et qu’ils sont plutôt constitués de protons», résume l’un des auteurs de la publication, Antoine Letessier-Selvon, directeur de recherche au CNRS/IN2P3 (Institut national de physique nucléaire et de physique des particules) qui fut, dès 1992, avec Murat Boratav, l’un des promoteurs de l’observatoire Pierre-Auger en France.
Pour bien comprendre l’importance de la découverte, il faut se représenter de minuscules grains de matière (protons ou noyaux d’éléments plus lourds comme le fer) fonçant à travers l’espace à des vitesses proches de celle de la lumière (environ 300 000 kilomètres par seconde). Le tout à des niveaux d’énergie inimaginables. Sur les milliers de rayons cosmiques détectés depuis 2004 par l’Observatoire Pierre-Auger, environ 80 avaient une énergie supérieure à 40 milliards de milliards d’électrons-volts, des exaélectrons-volts ou EeV (un 4 suivi de 19 zéros !). «Cela signifie qu’une seule de ces particules possède l’énergie suffisante pour élever d’un degré Celsius la température d’un gramme d’eau qui en contient environ dix mille milliards de milliards», explique Antoine Letessier-Selvon qui propose une seconde analogie. Dans son anneau souterrain de 27 km de circonférence, le futur grand accélérateur (LHC) du Cern, près de Genève, sera capable de produire des faisceaux de protons d’une énergie de 10 13 électrons-volts (1 suivi de 13 zéros) : un niveau encore jamais atteint sur Terre. «Or, pour produire un rayon cosmique de 57 EeV, il faudrait construire un accélérateur d’une circonférence de 270 millions de kilomètres, soit 7 000 fois le tour de la Terre à l’Équateur!»
Galaxies dotées de noyaux actifs
Où et comment l’Univers parvient-il à accélérer des particules à de tels niveaux d’énergie, inatteignables à l’échelle sur notre planète ? On comprend mieux pourquoi cette question excite la curiosité des scientifiques depuis des décennies. Et pourquoi dix-sept pays ont réuni 54 millions de dollars pour lancer en 1999 la construction de l’observatoire Pierre-Auger.
Si les rayons cosmiques de «faible» énergie (moins de 3 EeV tout de même !) ont une répartition spatiale à peu près uniforme, les auteurs de l’étude ont montré, en reconstituant leur trajectoire dans l’atmosphère terrestre, qu’il n’en va pas de même pour les plus énergétiques d’entre eux (plus de 57 EeV). Ces derniers proviennent, en effet, de régions du ciel relativement proches, comme le plan supergalactique, où la densité de matière est la plus élevée et où l’on trouve le plus de galaxies dotées de noyaux actifs. Alimentées par des trous noirs supermassifs qui engloutissent la matière environnante, ces galaxies à noyaux actifs pourraient effectivement jouer le rôle d’accélérateurs cosmiques, mais les scientifiques ignorent encore par quels mécanismes précis ils pourraient produire des niveaux d’énergie aussi élevés.
La faible déviation de trajectoire (entre 3 et 6 degrés) provoquée par les champs magnétiques galactiques et extragalactiques suggère également que les rayons cosmiques sont plutôt composés de protons que de noyaux d’éléments plus lourds. Ces derniers possédant plus de charges électriques devraient être beaucoup plus fortement déviés. Mais là encore, il est impossible de trancher, car ces champs magnétiques que l’on connaît très mal peuvent avoir une intensité plus faible que prévu et donc avoir une action moindre sur les particules chargées. Cet article m'a amené à me poser plusieurs questions, que je vous relaie: - Quelles peuvent être les intéractions entre la lumière (photons) et le noyau nucléaire de la matière (protons et neutrons)? - Ces rayons cosmiques sont-ils comparables au rayonnement nucléaire alpha (hélium)? - Si ces rayons cosmiques sont des protons, peuvent ils capter un électron? Si oui, comment? Et obtient on de l'hydrobène à vitesse subluminique? Ici Cognac-Jay, à vous les studios. | |
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Michel99
Nombre de messages : 1953 Age : 58 Localisation : Est Parisien Date d'inscription : 25/05/2007
| Sujet: Re: aprés les rayons cosmiques... Ven 9 Nov - 11:26 | |
| - Si ces rayons cosmiques sont des protons, peuvent ils capter un électron? Si oui, comment? Et obtient on de l'hydrobène à vitesse subluminique?Réponse d'un mec qui n'y connais rien. A mon avis pour "capter" c'est mort. Les rayonnements d'électrons libres sont, eux, captés beaucoup plus rapidement et les électrons "captifs" seront fermement accrochés. Par contre il peut y avoir impact et, dans ce cas là, deux possibilités. - Création d'un Neutron. - Destruction des deux particules en particules sub-élémentaires. Maintenant nous sommes aux limites de mon savoir, je me place en observateur attentif de ceux qui ont le savoir. ha, si : Information complémentaire sur les rayons cosmiques... les 4 Fantastiques leur doivent leurs pouvoir. Michel99, puit de science radioactif... | |
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blondie
Nombre de messages : 2287 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: aprés les rayons cosmiques... Ven 9 Nov - 15:48 | |
| Ce qu'une blonde peut capter de ces exposés savants c'est: Que l'on à découvert d'où ils viennent (hors de notre galaxie) de galaxies voisines de la notre...dont les noyaux sont actifs(???) heu! c'est des étoiles éffondrées sur elles mêmes et constituées de protons ??? Bon; j'insiste pas.. Ingnorantis ingnorantas ingnorantom Blondie | |
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Max
Nombre de messages : 163 Age : 47 Localisation : Helmond - Pays Bas Date d'inscription : 10/06/2007
| Sujet: Re: aprés les rayons cosmiques... Jeu 10 Avr - 19:37 | |
| Salut, - ji_louis a écrit:
- Quelles peuvent être les intéractions entre la lumière (photons) et le noyau nucléaire de la matière (protons et neutrons)? Je pense qu'il peut y a voir trois genre d'interactions possibles: - de la diffusion de Compton entre des photos gamma et les protons et neutron - de la diffusion de Thomson avec les protons (il faut que la particule soit chargée) - de l'échange énergétique entre photons et photons via Bremsstrahlung (rayonnement de freinage dans un champs magnétique) ou Bremsstrahlung inverse (gain énergétique de la part du proton) - ji_louis a écrit:
- - Ces rayons cosmiques sont-ils comparables au rayonnement nucléaire alpha (hélium)?
Je ne penses pas - Si j'ai bien compris le rayonnement cosmique est compris en grande majorité de protons ultra-énergétique, or le rayonnement alpha n'est composé que de noyaux d'hélium (deux protons plus deux neutrons). De plus les gammes d'énergie ne sont pas les mêmes, les particules alpha issues de la radioactivité ont une énergie de l'ordre du MeV - rien à voir avec les EeV des particules cosmique! - ji_louis a écrit:
- - Si ces rayons cosmiques sont des protons, peuvent ils capter un électron? Si oui, comment? Et obtient on de l'hydrobène à vitesse subluminique?
A vrais dire je ne sais pas, mais je ne pense pas que cette réaction soit probable car lors de la recombinaison proton-electron la différence d'énergie entre les deux particule doit être dissipée d'une manière ou d'une autre. Soit il y a émission de photon, mais cette réaction est très peu probable car il y a un problème de conservation de quantité de mouvement entre proton, electron et photon. L'autre réaction, beaucoups plus probable est une réaction à trois corps ou la troisième particule absorbe la différence d'énergie - mais étant donnée la vitesse initiale du proton incident (EeV) je pense que les premières intéractions entre les protons cosmiques et n'importe quelle particule de l'atmosphère initialise en fait la cascade de réactions que l'on appelle la "douche" cosmique. Max | |
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| Sujet: Re: aprés les rayons cosmiques... | |
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