Histoire d'un paysan avant et après la Révolution.

Alors, moi, je vais mettre tout lemonde d'accord :

• Stephen King, j'en ai lu plein. Je peux pas dire que je sois une grande fan, mais ça se lit très facilement et ça me tient en haleine, et certains m'ont quand même beaucoup marquée. Par exemple Ça, à cause de toute la partie traitant de l'enfance, qui me semble très juste
  
• ... parce que justement, tout comme Cassandre 46, j'ai un faible pour les romans traitant de l'enfance, et en particulier en milieu rural (Tom Sawyer, Jody et le faon, pas forcément des français)
  
• ... mais bon, des romans traitant d'univers enfantins (chevaliers, dragons, forêts mystérieuses, magiciens), se déroulant souvent dans la nature/campagne, et sans moteurs ni technologies, on en trouve à donf dans la fantasy, donc finalement c'est pas surprenant si c'est le genre que je lis le plus (et puis pour l'enfance rurale, Ursula K. Le Guin est l'auteure à prendre, Terremer sent la chèvre et Dons, le premier tome de sa Chronique des Rivages de L'Ouest est vraiment le genre de livre que tu devrais aimer Cassandre 46
  
• ... mais j'aime bien aussi ce qui sans être de la fantasy contient quand même une part d'onirique, d'iréel, comme l'Enfant et la rivière, Le Grand Maulnes, Le pays où l'on n'arrive jamais... toutes ces oeuvres ont bercé mon enfance, et je m'y replongerais avec délices
  
• J'adore aussi Maupassant
  
• et ce que j'ai lu de Maalouf m'a plu
  
• et puis même si personne n'en a parlé, j'aime beaucoup aussi la SF, en particulier Asimov !

yoda a écrit:

en particulier Asimov !

J'adore Azimov, presque autant que Pratchett ou Tolkien.

Merci Yoda et je prends note. Actuellement je reprends un ouvrage consulté durant mes années de jeunesse : Introduction à la vie littéraire  du XIX°de Jean-Yves Tadié chez Bordas et je suis tombée sur quelques lignes , page 63, concernant Salambô rejoignant l'avis de Steph concernant ce roman de Flaubert : " Salambô est un musée, ou une évasion, plutôt que l'histoire de la civilisation carthaginoise. Le roman historique paraît alors un genre sans liberté, ou sans contenu scientifique : il est donc condamné à ne survivre que comme roman feuilleton; la liberté s'y achète au prix de la vérité, et du style : Les aventures du Bossu sont les vacances à bon marché de Clio."

Sinon,pour voir où j'en suis, l'idée m'est venue de consulter des annales de brevet des années 60, quand je préparais cet examen. Pour les dictées suivies de questions et les sujets de composition française j'apprécie la rigueur et le niveau exigé en maîtrise de la langue et la langue structure la pensée. Hélas, j'ai tout oublié ou presque, en algèbre. Les connaissances scientifiques ont considérablement évolué. Les événements historiques survenus après 1960 ne sont pas mentionnés évidemment et il n'est pas question des sciences économiques et sociales. Eh oui, qui n'avance pas recule...

comment dit monsieur Dupneu

yoda a écrit:

• et puis même si personne n'en a parlé, j'aime beaucoup aussi la SF, en particulier Asimov !
  

Asimov est un Dieu !
Il a écrit des histoires qui tiennent plus de la sociologie que de la S-F pure. Ses descriptions de la psychologie des intervenants est de très bonne facture.
Je ne me lasse jamais de relire les Cycles des Robots ou de Fondation.

Autant la psychologie à la King est absurde, autant celle des personnages d'Asimov est particulièrement réaliste, surtout dans les dernières nouvelles.
Comme un bon vin, Asimov a bien vieilli.

Merci pour cet avis qui m'invite à découvrir un auteur que je ne connais pas.

Attention à l'addiction !!

 

J'aurai prévenu...

C'est un livre qui possède ?
Question suggérée par un épisode de Sœur Thérèse que nous avons revu hier soir et dans lequel Sœur Thérèse, toujours aussi perspicace et remettant son ex-mari en place avec humour, découvre l'auteur de deux meurtres en étudiant de plus près un ouvrage de magie noire détenu par la seconde victime et l'un des personnages de l'épisode formule cette remarque - pas exactement mot pour mot - : " Ce n'est pas un livre que l'on possède mais un livre qui vous possède."

Salut

Je ne saurais dire pour Azimov ne l'ayant jamais lu, mais il est certain que certains livres nous possèdent dangereusement comme certains livres religieux ou d'idéologies qui emprisonnent l'esprit et vous soustrait à tout sens critique.

Mais rien à craindre pour Azimov, je fais confiance dans le jugement des nos amis du forum

Le Vieux

Les exemples ne manquent pas. D'autres livres au contraire éveillent l'esprit critique, donnent à réfléchir et aident à nous construire.

Pour ma part, ce n'est pas un livre qui me possède, c'est une ancre qui me stabilise.

Lorsque je cherche un peu d'évasion, je me replonge dans le Cycle de Fondation et j'y trouve un monde logique, cohérent et passionnant.
Quoi que fassent les héros principaux ou secondaires de l'histoire, je peux très souvent me dire "J'aurais pu agir ainsi...", contrairement à beaucoup (trop) d'autres livres où je me dis surtout "Mais quelle dose de tartre dans les boyaux de la tête faut il avoir pour écrire des inepties pareilles ??"

Tolkien, c'est une autre histoire, c'est plus spirituel, mystique, mais bon, c'est "normal", notre prof de français nous avait fait étudier Chrétien de Troyes et le Cycle du Graal lorsque j'étais ado et il avait montré les liens entre l'enseignement religieux, moral et éthique et les règles de l'amour courtois...

Mais attendons le passage de Yoda pour lire ce qu'elle aura à nous écrire !

Cassandre 46 a écrit:

D'autres livres au contraire éveillent l'esprit critique, donnent à réfléchir et aident à nous construire.

Azimov fait partie de cette seconde catégorie. En fait, dans pas mal de livres de SF ou de fantasy, on peut lire l'histoire a deux ou trois niveaux. Il y a en premier lieu la trame romanesque. Ensuite, il y a le contexte. Si on prend la série sur les robots, on voit ce qui peut se passer dans une société où il y un sous-prolétariat qui a des droits réduits et qui n'a pas accès aux mêmes droits que ceux qui sont la couche supérieure de la société. Je pense que lorsque qu'Azimov a écrit cela, il devait penser au problème de l’apartheid aux USA. Maintenant, on trouve de drôle de réminiscences dans nos sociétés occidentales où l'on a des "migrants" pourchassés et parqués, des clandestins qui font fonctionner des secteurs entiers de notre industrie en devant se planquer en dehors des heures de boulot. Tout en haut de l'échelle, on a l'employé de bureau français qui passe une partie de son temps devant la machine à café en se plaignant de son boulot harassant et stressant. Et tu vois les problèmes d'insécurité, les "possédants" qui s'enferment chez eux, qui développent une espèce de racisme contre la classe inférieure. Classe inférieure qui grâce aux lois de la robotique est servile et ne peut pas se rebeller.

Sauf lorsqu'elle cherche à prendre le pouvoir pour protéger les humains contre eux-mêmes et cherchant à instaurer une dictature. La première loi de la robotique n'étant pas qu'il faut protéger les humains ?

Cette présentation de narducio me rappelle la remarque d'un professeur quand j'étais étudiante en fac de lettres à propos d'une page d'un roman de Balzac qu'il nous expliquait dans les moindres détails : " Dans la société du XIX° siècle, les différentes classes sociales se côtoient mais elles s'ignorent. "
Quelques années plus tard, lisant L'atelier de Marie-Claire, roman autobiographique de Marguerite Audoux, contemporaine d'Alain Fournier, tous deux étant originaires de Sologne, je fus confrontée à une illustration de cette observation. Marie-Claire est couturière à Paris. Sa patronne l'envoie réclamer le paiement de divers travaux chez des clients fortunés. Introduite par une bonne dans le vestibule, Marie-Claire attend, attend, entend des allées et venues, des éclats de voix et des claquements de portes. Elle attend plusieurs heures jusqu'à la tombée de la nuit. Enfin, la bonne revient lui annoncer que Madame ne la recevra pas.  Ce roman fut écrit juste après la guerre 14-18, conflit qui fut l'occasion d'un brassage social, encore que... mais les classes populaires sont présentes sous différents angles dans les œuvres d'Hugo, Zola, Maupassant, George Sand, Michelet...

Narduccio et LGDA, je crois que vous avez tout dit.
Je ne citerais pas Asimov comme auteur nous "possédant", pas dans le sens d'un Stephen King où tu as envie de lire la suite. Mais plutôt un auteur dont la lecture est très agréable, qui donne à réfléchir, dont il ne ressort rien de malsain ou de bizarre. Du coup, quand on a fini de lire un livre, on n'en reprend pas parce qu'on a "besoin d'une nouvelle dose", mais on en reprend parce qu'on sait qu'on ne sera pas déçu. Du moins c'est comme cela que je le perçois...
Je pense aussi que je l'apprécie parce que c'est un scientifique à la base (il a d'ailleurs écrit de bons livres de vulgarisation que je n'ai pas lus), et du coup, sa SF est très rationnelle.
Je ne lis pas souvent de SF mais j'aime bien aussi Arthur C. Clarke (qui a aussi ce côté scientifique), l'auteur de 2001, Odyssée de l'espace et René Barjavel (un classique).
Je lis aussi du Philip K. Dick, mais c'est différent, faut apprécier le côté barré.
Et puis histoire de citer des auteurs vivants, je trouve que Pierre Bordage se lit bien (plutôt un héritier de Barjavel je trouve, y'aurait-il un courant français dans la SF ?), et même si j'ai plus de mal à lire William Gibson, j'apprécie l'univers qu'il dépeint (enfin disons je trouve qu'il a bien anticipé sur ce que notre société est en train de devenir, mis à part la disparition des cassettes audio...)

Merci Yoda pour ce propos intéressant qui m'ouvre des portes sur des domaines qui ne me sont pas familiers, sauf Barjavel.

À propos de lecture, avez-vous des recommandations au sujet du choix d'un livre électronique il y a tellement de téléchargements gratuits offerts.
Facilité, polyvalence,durée de batteries, encombrement et facilité d'utilisation, par exemple ?

Salut

Je n'en utilise pas, mais il me semble que l'accent doit être mis sur la lisibilité, notamment en pleine lumière, dans l'ombre ils sont certainement tous lisibles mais qu'en est-il en plein soleil ? je suis moins convaincus. A voir donc !

Le Vieux

Je suis encore au bon vieux papier, mais je te dirais de regarder les formats acceptés, parce que ce serait dommage de ne pas pouvoir lire les livres qui t'intéressent parce qu'ils ne sont pas accessibles à un format compatible avec ta liseuse.

Salut

A propos de format accepté ou non, il existe deux types de livres, les numérisés (donc l'on peut y faire une recherche sur n'importe quel mot) et ceux qui ne sont qu'une simple photo dont la qualité de lecture dépend du support photographié (ou scanné), ces derniers sont souvent du type pdf et assez volumineux.

Peux-t-on les lire sur tous les livres électroniques puisque le pdf  est tout de même un standard ?

Le Vieux

Volumineux, lents et difficiles à lire.
Une solution consiste à passer un logiciel de reconnaissance des caractères dessus pour obtenir du texte, mais ça demande du travail de correction et remise en forme derrière...

yoda a écrit:

Une solution consiste à passer un logiciel de reconnaissance des caractères dessus pour obtenir du texte, mais ça demande du travail de correction et remise en forme derrière...

Oui, passez dans un ocr, mais , non seulement cela demande du temps mais aussi et souvent il faut y apporter des corrections, de plus il faut disposer d'un exemplaire, on a bien plus vite fait de les lire directement

Le Vieux qui lui aussi reste fidèle au papier, même s'il reconnait qu'il existe des livres électronique de très bonne qualité

Je parlais de passer les images du pdf par l'ocr, pas de scanner le livre...   

Il faut un bon ocr, j'en ai utilisé un une fois, et bien il reconnaissait parfois certaines images comme étant des mots et demandait de les corriger.