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 Surmortalité au cours du dernier hiver

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BioHazard

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MessageSujet: Re: Surmortalité au cours du dernier hiver   Surmortalité au cours du dernier hiver - Page 2 Icon_minitimeSam 18 Avr 2009 - 19:14

La question d'Anthracite mérite d'être posée mais je souhaite avant tout dire que mes réponses n'engagent que moi et qu'aucune étude scientifique ne vient les soutenir pour le moment. Cependant, les fondements génétiques et moléculaires de mes propos à venir sont connus et font déjà l'objet d'un consensus.
Alors prenons les choses dans l'ordre :

- à l'exception de quelques "accidents" (le terme épidémiologique consacré mais très mal choisi), les virus pathogènes pour l'humain comme la grippe ont une virulence toute relative. Volontairement, je ne généralise pas mon propos à l'ensemble des virus. En fait, on se rend compte qu'il existe une corrélation inverse entre le pouvoir contaminant d'un virus et sa virulence. Plus un virus se répand facilement, franchissant non plus la barrière des espèces, mais la barrière de l'individu, la moribidté liée à l'infection s'atténue. Et ce que l'on voit chez l'humain est valable chez l'animal. Nos amis volants à plumes (les oiseaux) sont des véhicules de cohortes de virus dont ils sont porteurs, sans pourtant en paraître souffrants. Bien sur, des exceptions existent, c'est le cas de la grippe espagnole dont j'ai déjà expliqué l'historique et de l'épidémie actuelle de grippe aviaire correspondant à la mutation d'un gène de virulence d'une souche grippale endémique décuplant les conséquences morbides de l'infection et la mortalité chez les espèces migratrices.

- l'analyse du génome humain comme de très nombreuses espèces montre la présence de très nombreuses séquences nucléotidiques héritées de virus autrefois contractés par nos ancêtres (au sens large du terme). Elèment non encore publié, le séquençage du génome de Néanderthal montre clairement que certaines séquences génétiques présentes chez homo sapiens d'origine virale sont purement et simplement absentes chez Néanderthal. La théorie selon laquelle homo sapiens aurait favorisé la disparition de son lointain cousin en le contaminant par des agents pour lesquels Néanderthal n'était pas intrinséquement protégé semble se vérifier. Et pourtant, nous ne savons pas toujours quelle est l'utilité des séquences virales présentes dans le génome humain. Elle se comprend quand ces séquences sont attenantes aux gènes de la superfamille des immunoglobulines, elle l'est beaucoup moins quand elles se trouvent associées aux gènes codant pour les sosu-unités de l'hémoglobine. Curieusement, l'analyse des séquences virales incluses au génome humain montre que nous semblons en quelque sorte "pré-programmés" pour résister à certaines familles virales que nos ancêtres auaient déjà croisé voir contracté.

Alors, si l'on considère une évolution du mode de contamination du VIH pour un mode plus ouvert tel que le mécanisme aérosol du virus de la grippe., les possibilités sont assez large en ce qui concerne les conséquences pour le genre humain.
La première hypothèse est que le VIH risque de ne perdre que très peu de sa virulence malgré l'évolution de son mode de contamination. Les cellules hôtes du VIH étant des cellules du système immunitaire, les conséquences de l'infection sont forcément graves. L'immunodéficience ouvre la porte à toutes les dérives, le système immunitaire faisant partie des systèmes de contrôle de l'organisme avec le système nerveux végétatif et le système endocrinien. Qui dit plus de système immunitaire dit plus de défense anti-infectieuse et plus de défense anti-cancéreuse.
De plus, à l'échelle moléculaire et physiologique, le VIH n'a aucune autre raison d'être que de réduire à zéro les défenses immunitaires de l'hôte. Intrinséquement ou du fait de la cellule-hôte, la machinerie cellulaire et moléculaire optimale permettant au VIH de jouer son rôle et de se répliquer est la machinerie du lymphocyte T CD4+.

Le second point concernant des perspectives particulièrement sombres est que... l'espèce humaine est encore "trop jeune" pour avoir intégré à son horloge génétique et moléculaire des éléments stables du VIH. Aucune portion du génome du VIH rétrotranscrit (d'ARN en ADN) n'est présente naturellement dans notre génome, ce n'est pas le cas des singes bonobo qui présentent des portions relativement longues du SIV dans leur génome (ce qui semble leur conférer une résistance relative sans que cela soit vraiment prouvé). Donc, il faudrait que des générations d'humains contractent le VIH, que le virus transforme leur lignée cellulaire germinale et que cette transformation se répercute sur plusieurs dizaines de générations. Bref, nous ne sommes pas sortis de l'auberge !

Une récente projection réalisée par un collège de virologues américains tablaient sur le chiffre hallucinant d'un milliard de morts en cinq ans si la transmission du VIH passait en mode ouvert. Hélas, aucune prédiction sérieuse n'a été abordée, serait-ce pour éviter un gigantesque mouvement de panique ?
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BioHazard

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MessageSujet: Re: Surmortalité au cours du dernier hiver   Surmortalité au cours du dernier hiver - Page 2 Icon_minitimeSam 18 Avr 2009 - 19:30

Bon c'est à Thunderhead maintenant.
Je regrette mais je n'ai pas de chiffres à te proposer concernant l'autovaccination des personnels exposés au VIH. Curieusement, ce genre de travail épidémiologique ne fait pas recette. Le sensationnalisme a également contaminé la presse scientifique, avec tous les abus que cela suppose.
Pour les 10 % de personnels vaccinés en gériatrie je ne serai par contre pas étonné. Le fait d'être vacciné ne veut pas pour autant dire que l'on est pas contaminant. On peut véhiculer un virus ou tout autre agent pathogène sur soi sans en être forcément atteint, sans même en être conscient. Notre tractus respiratoire, notre peau, nos cheveux, et j'en passe sont autant de véhicules confortables à une pléthore de charmantes petites bébêtes.
Je ne crois vraiment pax que le fait de systématiser la vaccination antigrippale entraîne une réduction du nombre de cas chez les petits vieux hospitalisés.

Maintenant, pour répondre à ta deuxième question, je ne disposes hélas que de données parcellaires, aussi vais-je rester prudent et me renseigner avant de me risquer. Ma prudence vient du fait que le paludisme est du à un parasite et non à un virus, ce parasite est un protozoaire dont le cycle reproductif et le cycle végétatif sont vraiment complexes. C'est pour cela que nous sommes de plus en plus nombreux à être franchement pessimistes quant à la mise sur le marché prochaine d'un vaccin préventif. Quant à l'autovaccination par expositions répétées contre le paludisme, en mon for intérieur, je dirais que ce n'est pas possible mais qui sait ?

Enfin, pour l'hépatite C, la réponse est clairement non, le VHC fait partie de ces "exceptions virologiques", hautement contaminant et hautement pathogène. Un individu chez qui la charge virale plasmatique VHC est cvontrôlée et quasimment nulle reste quand même un fléau ambulant en cas de blessure sanglante, je suis désolé de devoir le dire. Le nombre de particules virales du VHC nécessaires à la contamination d'un individu est ridiculement bas, largement plus bas que le nombre de particules du VIH. Et il ne faut pas oublier que le cycle réplicatif du VHC fait de lui un survivant parfait.
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Anthracite

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MessageSujet: Re: Surmortalité au cours du dernier hiver   Surmortalité au cours du dernier hiver - Page 2 Icon_minitimeSam 18 Avr 2009 - 21:31

BioHazard a écrit:
Enfin, pour l'hépatite C, la réponse est clairement non, le VHC fait partie de ces "exceptions virologiques", hautement contaminant et hautement pathogène. Un individu chez qui la charge virale plasmatique VHC est cvontrôlée et quasimment nulle reste quand même un fléau ambulant en cas de blessure sanglante, je suis désolé de devoir le dire. Le nombre de particules virales du VHC nécessaires à la contamination d'un individu est ridiculement bas, largement plus bas que le nombre de particules du VIH. Et il ne faut pas oublier que le cycle réplicatif du VHC fait de lui un survivant parfait.
Ce qui pourrait expliquer qu'un de mes cousins ait fait une hépatite C alors qu'il n'a jamais été transfusé et d'une manière générale très peu fréquenté le corps médical.

Malheureusement, il en est résulté une cirrhose et puis un cancer du foie et il en est mort.
Mais comme il buvait un peu, de temps à autre, il a été grossir les statistiques des décès dus à l'alcool...
Ben oui, si le client claque, c'est de sa faute, s'il guérit c'est grâce à la médecine.
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BioHazard

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MessageSujet: Re: Surmortalité au cours du dernier hiver   Surmortalité au cours du dernier hiver - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Avr 2009 - 17:28

Tu m'en vois sincèrement désolé Anthracite. Le VHC fait partie de ces grands fléaux de l'humanité que nous arrivons bien heureusement à contrôler dans la plupart des cas quand l'infection est prise en charge à temps. Cependant, ce bilan thérapeutique n'est valable que dans un nombre de pays réellement très faible.

Mais il ne faut pas fermer la porte aux autres modes de contamination non négligeables en ce qui concerne les hépatites : si l'on n'a jamais subi aucune intervention chrirugicale et ni subi aucune transfusion sanguine, ni reçu aucun culot plaquettaire ou j'en passe, il reste encore deux solutions, je préfère exclure la première, c'est la toxicomanie par injection (c'est pourtant l'un des modes privilégiés de contamination dans la population générale). La seconde possibilité est la transmission sexuelle du virus car, hélas, le dépistage anonyme et gratuit du VIH n'occasionne pas de dépistage systématique du VHC sauf dans de très rares centres de dépistage (fort heureusement celui qui est rattaché à mon service le propose en mode routine, finalement on ne se bat pas toujours contre des moulins).

Je finirai par dire que le cas de ton cousin n'est hélas pas rare mon cher Anthracite, le VHC est un ennemi qui sait rester tapi dans l'ombre des années durant sans jamais faire parler de lui, mais soudain, sans prévenir, l'infection devient symptômatique. En pratique, quand une hépatite C devient symptômatique après des années "d'incubation", ses manifestations sont incroyablement graves. On pourrait même dire qu'il existe une relation croissante voir exponentielle entre la durée d'incubation et la gravité des symptômes de la maladie. Le cas de ton cousin, tel que tu l'as décrit en quelques mots semble définir un tableau d'hépatite fulminante à VHC contracté des années auparavant débouchant sur un cirrhose extensive irrécupérable. C'est le genre de cas que nous ne savons toujours pas traiter, ils sont rares fort heureusement mais pour les soignants et les chercheurs cliniciens, c'est un échec tragique.
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Anthracite

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MessageSujet: Re: Surmortalité au cours du dernier hiver   Surmortalité au cours du dernier hiver - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Avr 2009 - 19:53

Je te remercie, cher Biohazard, de tes précisions, peut-être et bien qu'ayant une ravissante épouse mon cousin ait fauté !
Ou ça s'est passé encore avant comme tu l'expliques .
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Anthracite

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MessageSujet: Re: Surmortalité au cours du dernier hiver   Surmortalité au cours du dernier hiver - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Avr 2009 - 21:17

Ce qui me fait penser que son épouse est peut-être contaminée à son insu !
Rassures-toi, je n'ai jamais fait qu'admirer ! je suis donc tranquille et, en principe, ma femme également.
Ce qui m'étonne c'est que personne n'ait averti l'intéressée des risques potentiels.
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BioHazard

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MessageSujet: Re: Surmortalité au cours du dernier hiver   Surmortalité au cours du dernier hiver - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Avr 2009 - 21:32

Si tel était vraiment le cas, ce serait effectivement surprenant. Je serais quand même effaré d'apprendre qu'aucune information n'a été faite à la compagne de ton infortuné cousin même lors de son vivant à propos du risque non négligeable de transmission du VHC d'un conjoint à l'autre. Ce serait une faute professionnelle grave, presque impardonnable !

Mais, à propos, es-tu certain que la cause primaire de la cirrhose et du cancer du foie qui a eu raison de ton cousin soit bien le VHC ? Il existe, en dehors de l'aloolisme, d'autres causes qu'un clinicien comme Thunderhead pourrait nous énumérer. J'avoue être assez dubitatif suite à tout ce que tu viens de nous apprendre.

Si toutefois il s'agit bien de l'hépatite C, la responsabilité qui t'incombe désormais mon cher Anthracite est d'informer ta soeur de faire le dépistage du VHC dans les plus brefs délais. Une souche du VHC qui provoque un tableau clinique tel que celui de ton cousin est une souche tueuse, donc à mauvais pronostic (il y a 4 souches déterminées par leur génotype). Il est important de savoir si l'infection a été contractée, et si oui, quelle souche du virus est impliquée.

Et puis il y a une possibilité à ne pas oublier, celle de la guérison spontanée qui n'est pas si rare et n'a pas forcément besoin d'un traitement préalable. On se rend compte assez souvent lors de dépistages pré-opératoires que certaines personnes ont été infectées (antigène positif) mais la charge virale (révélée par PCR) est négative, de même que toute trace du virus a disparu "spontanément". Mais ne me demandez pas pourquoi certaines personnes ont un système immunitaire compétent contre le VHC et d'autres non, ceci nous est complétement inconnu.
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lgda




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MessageSujet: Re: Surmortalité au cours du dernier hiver   Surmortalité au cours du dernier hiver - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Avr 2009 - 22:50

BioHazard a écrit:
Et puis il y a une possibilité à ne pas oublier, celle de la guérison spontanée qui n'est pas si rare et n'a pas forcément besoin d'un traitement préalable.
Bizarre mais il me semble que tu n'as jamais parlé de guérison spontanée dnas ce sujet https://forsv.1fr1.net/biologie-et-sante-f1/hep-atite-c-t256.htm
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Thunderhead

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MessageSujet: Re: Surmortalité au cours du dernier hiver   Surmortalité au cours du dernier hiver - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Avr 2009 - 22:51

Citation :
il reste encore deux solutions, je préfère
exclure la première, c'est la toxicomanie par injection (c'est pourtant
l'un des modes privilégiés de contamination dans la population
générale). La seconde possibilité est la transmission sexuelle du virus

Non il reste encore d'autres possibilités. L'utilisation de matériel non ou mal stérilisés avec effractions cutané ou muqueuse ont été clairement identifié : endoscopies avec biopsies avant 1995, piercing, tatouage, acupuncture, mesothérapie, percement des oreilles, sclérose de varices...Un fait très simple illustre parfaitement la grande fourberie de l'hépatite C du à ses très grandes sources de contaminations : dans 25% des cas, le mode de contamination reste inconnu.

Concernant le cousin d'anthracite. Attention les amis. Si je résume, cette personne aurait subi une hépatite puis une cirrhose puis un cancer. Non et non, le diagnostic d'hépatite fulminante n'a pas lieu d'être, pour deux raisons. La principale est que les hépatites fulminantes (on peut perd son foie en quelques jours) sont l'apanage de l'hépatite B et D (1% des cas), rarement A et E, et (jamais?) de l'hépatite C. (Biohazard, je sors ce jamais du pilly). Le virus de l'hépatite C étant très peu immunogène, notre système immunitaire ne déclenche par niveau écarlate du plan vigipirate, et accepte volontiers la coabitation. Ceci explique trop chose : "jamais" d'hépatite fulminante, dans 80% l'infection est chronique, et des difficultés concernant un vaccin.
Le deuxième argument qui me fait exclure le diagnostic d'hépatite fulminante est le suivant. Les hépatites B et C peuvent devenir chronique. Le risque d'une hépatite chronique est la cirrhose. Le risque de la cirrhose est le cancer du foie. Seulement, le passage à chaque étape est non systématique et surtout prend du temps ! Entre le début d'infection chronique à hépatite C, et le cancer du foie, il faut au moins 10 ans, si ce n'est 15.


Maintenant, l'inverse de cette séquence ne marche pas. Parmis les causes de cancer primitif du foie, on trouve principalement la dégénérescence d'une cirrhose en cancer. Et parmis les causes de cirrhose, on trouve en n°1....l'alcoolisme chronique (70%). Après l'alcool, arrivent l'hépatite B et C (20%). Ensuite, on trouve les causes autoimmunes, ainsi que l'hémochromatose, chacun à hauteur de 3%. L'hémochromatos est la maladie qui nous relie encore à la médecine du 18ème siècle car son traitement principal est la saigné. Le corps accumule le fer. Le fer de l'organisme est stocké statiquement dans le foie, et dynamiquement dans les globules rouge du sang. Ces deux stocks s'équilibrent. Pour éviter les conséquences néfastes de l'exces de fer dans l'organisme à beaucoup de niveau, on vide le corps du fer en tirant du sang, tout simplement. Pour ceux qui veulent jouer les docteur house, les causes de cirrhose encore plus rares sont la cirrhose biliaire primitive (2%), la maladie de wilson (le cousin de l'hémochromatose, avec un exces de cuivre dans le corps), et bien d'autres anecdotiques.

A noter que cette hierarchie dans les causes des cirrhose risque d'etre boulversé à moyen terme, avec l'émergence des NASH : non alcoholic steatohepatitis. Un bel acronyme pour la pandémie du millénaire : l'obésite ! Chez l'homme bien obèse, chaque cellule du foie contribue à stocker des lipides. Au microscope, on voit très bien des petites vesicules toute ronde dans les cellules. Mais arrive un moment où le foie sature, où les cellules sont ballonisés et deviennent obèse à leur tour au microscope, tel un fractal mathématique où la grosseur se verrait à toutes les échelles.. Les conséquences ne tardent pas à arriver : nécrose de cellule, processeur inflammatoire, remaniement fibreux..et la cirrhose arrive à grand pas. Rendez vous dans quelques années, et la NASH devrait largement arriver sur le podium en 3ème place.
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Thunderhead

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MessageSujet: Re: Surmortalité au cours du dernier hiver   Surmortalité au cours du dernier hiver - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Avr 2009 - 22:56

lgda a écrit:
BioHazard a écrit:
Et puis il y a une possibilité à ne pas oublier, celle de la guérison spontanée qui n'est pas si rare et n'a pas forcément besoin d'un traitement préalable.
Bizarre mais il me semble que tu n'as jamais parlé de guérison spontanée dnas ce sujet https://forsv.1fr1.net/biologie-et-sante-f1/hep-atite-c-t256.htm

La guérison est en effet possible dans 20% des cas, sous la forme d'une hépatite aigue spontanément résolutive. Cependant, il faut se rappeler que s'il y a eu première hépatite C, c'est qu'il y a eu expositions, donc situations à risques. La persistance des situations à risques, associé au fait que certaines hépatites aigue ne soit pas dianostiqué, peut expliquer pourquoi en réalité, le risque de 20% est plus faible de manière relative. Si on y échape une fois, on a peut de chance d'y couper la deuxième, et encore moins la troisième...
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MessageSujet: Re: Surmortalité au cours du dernier hiver   Surmortalité au cours du dernier hiver - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Avr 2009 - 23:14

Thunderhead a écrit:
La guérison est en effet possible dans 20% des cas, sous la forme d'une hépatite aigue spontanément résolutive....
Je ne suis pas sur d'avoir bien compris...
Hépatite aigue résolutive, ça signifie que tu es malade comme un chien à la première rencontre avec le virus mais que cette maladie de cheval va te faire éliminer la bestiole ??
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Anthracite

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MessageSujet: Re: Surmortalité au cours du dernier hiver   Surmortalité au cours du dernier hiver - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Avr 2009 - 23:18

Une petite rectification, c'était un cousin éloigné et il y a déjà quelques années que c'est arrivé.

A ce moment il semblait, d'après le clinicien concerné que l'hépatite C ne pouvait se transmettre que par contact sanguin.
Il est évident que je vais prévenir l'intéressée dès que possible...
Je suis très heureux d'avoir trouvé ici des gens compétents pour m'en parler.

J’avais pourtant posé, je me méfie toujours, la question à deux médecins de mes amis qui m'avaient confirmé les dires du clinicien, comme quoi...

Donc, un grand merci.

Juste une dernière question, c'est bien de la prévenir, mais, y a-t-il possibilité, le cas échéant, de guérir, autrement que spontanément, cette maladie ?

Je vous tiendrai au courant.
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BioHazard

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MessageSujet: Re: Surmortalité au cours du dernier hiver   Surmortalité au cours du dernier hiver - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Avr 2009 - 23:24

Petit mea culpa pour lgda, je n'avais à l'époque pas parlé de guérison mais d'éradication totale du virus chez les sujets infectés. Le problème est le suivant : on peut être guéri de la maladie à hépatite C mais pas de l'infection (éradication du virus). Ceci est certes assez ambigu comme définition mais bien réel. Chez les sujets guéris, on retrouve des particules virales en très faible nombre plusieurs années après la guérison déclarée.

Quant à la cause des hépatites fulminantes, je me permets de te recommander de parfois sortir le nez de tes livres mon petit Thunderhead. Les manifestations du VHC sont parfois étonnantes par rapport aux tableaux cliniques usuels listés dans nos précieux livres de chevets... et c'est bien là le problème. L'hépatite aiguë à VHC est parfois si violente que le foie du patient peut être pardu en quelques heures... ceci ne correspond pas à la défintion de l'hépatite fulminante ? Certaines conditions médicales concomitantes favorisent ce genre d'événement, en particulier la coinfection VIH/VHC.
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MessageSujet: Re: Surmortalité au cours du dernier hiver   Surmortalité au cours du dernier hiver - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Avr 2009 - 23:30

BioHazard a écrit:
Le problème est le suivant : on peut être guéri de la maladie à hépatite C mais pas de l'infection (éradication du virus). Ceci est certes assez ambigu comme définition mais bien réel. Chez les sujets guéris, on retrouve des particules virales en très faible nombre plusieurs années après la guérison déclarée.
Donc, on a été malade et on a guéri...

On a vaincu le virus mais il se balade toujours à très faible dose.

Dans ce cas, est on encore contaminant ?
Si oui, ça pourrait être un porteur sain, c'est à dire qqun qui fourge le virus aux autres mais qui n'en sera plus jamais malade ou bien n'est ce que partie remise ??
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MessageSujet: Re: Surmortalité au cours du dernier hiver   Surmortalité au cours du dernier hiver - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Avr 2009 - 23:34

Notre ami Anthracite poste décidément des questions très intéressantes. Alors pour répondre à ta question, oui l'hépatite C, en dehors des guérisons spontanées se traite et peut, dans certains cas se guérir grâce à un traitement médical. Les deux traitements les plus efficaces disponibles actuellement (mais je ne cite que ceux-ci parmi tant d'autres) sont l'interféron pégylé (PEGINF) et la ribavirine. Ces deux traitements peuvent être utilisés indépendament l'un de l'autre soit associés. La combinaison PEGINF + ribavirine a montré des résultats que l'on pourrait presque qualifier de miraculeux. Certains patients sont passés d'une situation critique d'hépatite chronique avec des charges virales atteignant des sommets à... la guérison pure et simple en seulement 6 semaines ! Bien sur, certains génotypes du VHC sont plus ou moins sensibles aux traitements, hélas, et tout comme pour le VIH il existe de nombreux profils de résistance.

Chose intéressante : la recherche sur le VIH profite au développement thérapeutique contre le VHC. Ainsi, certains antirétroviraux développés à l'origine pour le VIH ont montré leur avantage indéniable dans les traitements anti-VHC, parmi ceux-ci on trouve le tenofovir. De nombreux essais cliniques sont en cours pour éprouver de nouveaux traitements anti-VHC ainsi que de nouvelles stratégies thérapeutiques comme des combinaisons de traitements ou multithérapies. J'espère vous en dire un peu plus dans quelques mois.
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MessageSujet: Re: Surmortalité au cours du dernier hiver   Surmortalité au cours du dernier hiver - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Avr 2009 - 23:40

Hélas oui lgda, on peut être considéré comme guéri mais toujours contaminant. Les probabilités sont faibles voir presque nulles mais elles existent encore. Les données épidémiologiques sont d'ailleurs assez rares à ce sujet mais le principe de précaution nous dicte de ne pas faire confiance au VHC (je ne vais quand même pas dire que je ne vais pas faire confiance aux patients).
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Thunderhead

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MessageSujet: Re: Surmortalité au cours du dernier hiver   Surmortalité au cours du dernier hiver - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Avr 2009 - 23:43

Citation :
Juste une dernière question, c'est bien de la
prévenir, mais, y a-t-il possibilité, le cas échéant, de guérir,
autrement que spontanément, cette maladie ?

Bien sûr, mais ce n'est simple. Première difficulté : il y a plusieurs génotypes comme l'a dit biohazard, mais il n'y en a pas que 4, cher biohazard ! Mais au moins 6. Les types 2 et 3 sont plus facile à éradiquer, que les types 1,4,5,6. Ainsi, déterminer à quel type on a à faire est crucial pour le clinicien car certaines sont beaucoup plus difficile à éradiquer que d'autre.

Deuxième difficulté : l'efficacité du traitement est incertaine. Par exemple pour le type 1, on doit vérifier à 12s de traitement que la virémie chute d'au moins 2 log. Dans le cas échéant, on peut prédire un echec thérapeutique.

Troisième problème : les traitements ont beaucoup d'effets indésirables, et la durée est de 48 semaines pour les types 1,4,5,6 et 24 semaines pour les types 2 et 3. La encore comme pour la trithérapie, l'observance du patient est capitale et un réel projet thérapeutique doit etre mis en place.

Bon, je vois que biohazard réponds tellement vite que j'arrive en deuxième place pour cette réponse Crying or Very sad
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MessageSujet: Re: Surmortalité au cours du dernier hiver   Surmortalité au cours du dernier hiver - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Avr 2009 - 23:51

Citation :
Quant à la cause des hépatites fulminantes, je
me permets de te recommander de parfois sortir le nez de tes livres mon
petit Thunderhead.

Mais mon cher biohazard, je te recommanderai de te mettre dans la peau d'un étudiant en médecine, qui en 3 ans d'externant doit avaler une pile de livres de plusieurs metres, et qui du haut de ses tout juste 22 ans se voit mal remettre en cause un livre écrit par l'ensemble des professeur d'infectiologie en france. Mieux vaut une solide base théorique secondairement affiné par la réalité des choses, plutôt que l'inverse. Non ?Wink
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MessageSujet: Re: Surmortalité au cours du dernier hiver   Surmortalité au cours du dernier hiver - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Avr 2009 - 23:52

C'est marrant de constater qu'entre virologues/immunologistes et médecins, le nombre de génotypes du VHC change... c'est à cela que l'on se rend compte que nos deux mondes ont encore beaucoup à faire pour parler la même langue ! En effet, d'un point de vue clinique il existe 6 génotypes fonctionnels du VHC. Cependant, structurellement, il n'en existe que 4 souches originelles. Les deux autres génotypes sont des évolutions d'un génotype parent. Mais au-delà de ce distingo un peu terre-à-terre, il faut bien dire que le nombre de souches mutantes différentes du VHC est incroyablement diversifié d'où l'immense difficulté de traiter les patients infectés ! Il y a deux ans, un article du Journal of Experimental Medicine disait avoir listé à peu près 1200 souches mutantes. Je n'ai pas fait le point ne m'occupant pas du VHC en tant normal mais il paraît que ce chiffre a doublé depuis la publication de cet article. A suivre ...
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narduccio




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MessageSujet: Re: Surmortalité au cours du dernier hiver   Surmortalité au cours du dernier hiver - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Avr 2009 - 23:59

Anthracite a écrit:
et il y a déjà quelques années que c'est arrivé.

A voir les échanges entre Biohazard et Thunderhead, je dirais que les connaissances sur cette maladie ne cessent d'évoluer. Il est donc normal que le médecin a tenu un langage il y a quelques années basé sur les connaissances de l'époque. Il est possible qu'aujourd'hui, il en aurait un autre.
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MessageSujet: Re: Surmortalité au cours du dernier hiver   Surmortalité au cours du dernier hiver - Page 2 Icon_minitimeLun 20 Avr 2009 - 0:00

Bon je ne résiste pas à taquiner mon petit Thunderhead qui réagit toujours au quart de poil quand je parle des études et des livres de référence.
Rassure-toi, je sais très bien ce que vivent les étudiants en médecine, je l'ai été moi-même (pas longtemps), et j'enseigne en fac de médecine. Quant au Pilly... oui il est intéressant, fantastiquement documenté, précis, débordant de cas cliniques et je le conseille moi-même à mes étudiants. Toutefois, comme tu l'as dit, à un certain moment il faut savoir prendre ses distances avec ses bouquins.

Ah et petite précision : le Pilly regroupe une foule de profs d'infectiologie oui mais... pas tous ! (je ne suis pas dans la liste des virologues et mes collègues immunologistes qui ont pourtant participé à l'écriture n'ont tout bonnement jamais été cités).
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MessageSujet: Re: Surmortalité au cours du dernier hiver   Surmortalité au cours du dernier hiver - Page 2 Icon_minitimeLun 20 Avr 2009 - 0:02

Ce qui en tout cas, comme le VIH, complexifie la donne. Un patient au long d'un long combat thérapeutique va pouvoir guérir d'un génotype, pour se croire protéger, et finalement rattraper la souche voisine.

Pour finir sur le plan clinique, je rajouterai que le diagnostic d'infection chronique par hépatite C n'entraine pas systématiquement une proposition thérapeutique.

En effet, parmis les infections chronique, 20% sont latentes et n'entraine pas le foie vers la cirrhose. Dans ce cas, sauf si le patient souhaite un traitement pour divers motifs et est motivé pour bien le suivre, on peut ne pas le traiter. Les indications de traitements sont complexes, dependent de l'état du foie, du type de virus, de la profession de la personne, de sa motivation et de biens d'autre paramètres..mais en tout cas le traitement n'est pas systématiquement tenté.
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MessageSujet: Re: Surmortalité au cours du dernier hiver   Surmortalité au cours du dernier hiver - Page 2 Icon_minitimeLun 20 Avr 2009 - 0:13

Citation :
Ah et petite précision : le Pilly regroupe une
foule de profs d'infectiologie oui mais... pas tous ! (je ne suis pas
dans la liste des virologues et mes collègues immunologistes qui ont
pourtant participé à l'écriture n'ont tout bonnement jamais été cités).

Je parlais des PUPH. Un jour viendrai bien ou le Pr biohazard fera son apparition, et méritera sa petite place à la fin du pilly !

Citation :
A ce moment il semblait, d'après le clinicien concerné que l'hépatite C ne pouvait se transmettre que par contact sanguin.

Oui les connaissances évoluent. La petite devinette que je vous propose ce soir admet une réponse cruelle pour n'importe quel médecin, réponse qui l'oblige à etre étudiant à vie : quelle est la demie vie des connaissances médicales ?
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MessageSujet: Re: Surmortalité au cours du dernier hiver   Surmortalité au cours du dernier hiver - Page 2 Icon_minitimeLun 20 Avr 2009 - 0:17

Réponse à la question de Thunderhead : 2 jours
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MessageSujet: Re: Surmortalité au cours du dernier hiver   Surmortalité au cours du dernier hiver - Page 2 Icon_minitimeLun 20 Avr 2009 - 0:36

Ha ha, tu me provoques pour que je te dise que je ne suis pas d'accord ? Very Happy
Au bout de 5 demi vie, il ne reste plus rien. Heureusement, la médecine n'est pas à réinventer tous les 10 jours. Donc ce n'est pas la bonne réponse.

Enfin, je te vois venir d'ici, alors je précise ma question : La demi vie pour les connaissances qu'utilise un clinicien pour soigner.
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MessageSujet: Re: Surmortalité au cours du dernier hiver   Surmortalité au cours du dernier hiver - Page 2 Icon_minitime

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