principes ou bonheur ?

Salut

Je pense que la plupart d'entre nous recherche le bonheur, pas nécessairement dans la famille, cette recherche peut être dans le travail, dans la glandouille, peu importe nos motifs, mais il arrive parfois que cette recherche entre en contradiction avec nos principes. Je me demandais qu'elle attitude prendre dans ce cas, devons nous suivre plutôt nos principes que notre recherche du bonheur ?

Le Vieux qui pense qui aurait peut être du donner la définition du bonheur pour commencer.

Le Vieux qui pense qui aurait peut être du donner la définition du bonheur pour commencer.
Je pense que ça serait utile, effectivement.

Pour moi la quête du bonheur est indissociable de l'existence, tout simplement, et chercher le bonheur en reniant ses principes c'est se fourvoyer.

Mais tout peut changer avec la définition attendue.


PS : Ne pas confondre Bonheur et Plaisir. Chercher du plaisir (souvent facile) en reniant ses principes n'a rien de contradictoire.

Salut

Pour obtenir une bonne base je reprend, tout d'abord la définition du Larousse.
« État de complète satisfaction de plénitude »

Et ensuite celle du Flamarion plus prudent sur la définition dira en toute simplicité en citant un certain Alain « le bonheur n'est pas le fruit de la paix, le bonheur c'est la paix elle même »?

Et ma propre définition plus proche du Flamarion que celui du Larousse le bonheur c'est tout d'abord la paix avec soi même ».

Chacun aura peut être sa propre définition.

Le Vieux qui fait du SQL en même temps que la philo de comptoir.

Le Vieux a écrit:

Et ma propre définition plus proche du Flamarion que celui du Larousse le bonheur c'est tout d'abord la paix avec soi même ».

la paix avec soi meme? est-ce possible? en tout cas ca doit demander une bonne quantite de travail et de courage... ou du moins ca en demanderait dans mon cas...

ben oui, surement comme beaucoup d'entre vous, je ne sais pas, j'ai mes petits demons qui me hantent, des vieux fantomes, des choses mal vecues etant jeune (ou moins jeune), des problemes pas assumes, pas affrontes, des remords qui finissent toujours par revenir...

'jib

Salut

Citation :

j'ai mes petits demons qui me hantent

Pareil en ce qui me concerne, en fait je ne connais pas le bonheur parfait , mais dans ma vie il existe tout de même des moments heureux et toujours très court. Mais c'est suffisant pour savoir ce que c'est.
Des moments ou une certaine sérénité m'envahit, moment ou je parviens à prendre de la distance avec ce qui me tracasse, c'est souvent à table avec mes enfants et ou mes amis, ou encore lorsque je suis seul face à la nature.

Je ne pense pas que le bonheur total soit de ce monde, ou alors il faudrait une bonne dose d'insouciance et sans doute aussi d'égoisme pour y arriver.

Le Vieux

Salut

En fait , après réflexion, le problème peut se résumer à un choix cornélien. Soit que l'on porte atteinte à un bonheur pour en atteindre un autre, mais en définitive quel que soit le choix que l'on fera, cela nous apportera jamais la pleine satisfaction.

Le Vieux

Le Vieux a écrit:

Soit que l'on porte atteinte à un bonheur pour en atteindre un autre

porter atteinte a un bonheur.... propre? ou au bonheur de quelqu'un d'autre?

je crois que le bonheur, ca ne serait finalement que d'etre suffisamment courageux pour s'accepter tel que l'on est, avec nos defauts, nos qualites, nos tares...

s'accepter, c'est pas juste etre capable de se dire a soi-meme "ben oui, je suis un con quand je fais ca", mais c'est etre capable de dire ca aux autres, a ceux qui nous entourent, etre capable de dire "vous savez, je sais que je ne suis pas parfait, que je commets des betises et que ca vous affecte, mais maintenant que je le sais, que je m'en rends compte, ben je vais essayer de m'ameliorer parce que je ne veux pas vous faire mal"...

'jib

Salut

Citation :

ou au bonheur de quelqu'un d'autre?

Pas nécessairement, cela pourrait être le sien propre uniquement sans faire intervenir autruit.
Je vais tâcher de trouver un exemple pour illustrer. Mais comme il est déjà l'heure de partir du bureau je le laisserai pour demain ou ce soir si j'ai le temps.

Le Vieux

Je rejoins la première définition, car je pense que le bonheur, c'est d'abord un sentiment de profonde quiétude.

Et s'il est si difficile de l'atteindre, et surtout de le faire durer, c'est parce qu'un millier de chose peut intervenir pour le perturber. Un soucis, une inquiétude, un but que l'on pas encore atteint ou que l'on a manqué... C'est pourquoi je pense que dans la vie, il ne faut pas toujours se montrer trop exigeant, que ce soit avec soi-même, avec les autres, ou avec la vie. Savoir se contenter de se que l'on a et se fixer des objectifs raisonnables.

Maintenant, sachant cela, interrogeons nous sur les principes. Qu'est-ce qu'un principe? C'est, je pense un ensemble des règles que l'on s'est intimé de respecter (être loyal avec ses amis, être franc, honnête, faire gaffe à l'environnement, respecter des consignes religieuse...etc). L'idée étant qu'en suivant ces principes, on arrivera à se rapprocher d'un idéal, de l'image que l'on se fait d'un homme (femme) bien et respectable.

Dès lors, que se passerait-il, si nous devions transiger à l'un de nos principe? Ne nous sentirions pas mal à l'aise? voire même coupable? Et dans ce cas, n'hypothèquerions nous pas notre bonheur?

Par contre, là où la question se pose, c'est lorsqu'il s'agit de faire plaisir à quelqu'un d'autre. Si, pour aider une personne à accéder au bonheur, nous devions transiger l'un de nos principes que se passerait-il? Le plaisir de rendre quelqu'un heureux serait-il suffisant pour compenser notre malaise?

Je pense qu'il n'y a pas de réponse absolue à cette question. Car elle dépend de l'importance que l'on accorde à nos principes.

Le Vieux a écrit:

Je ne pense pas que le bonheur total soit de ce monde, ou alors il faudrait une bonne dose d'insouciance et sans doute aussi d'égoisme pour y arriver.

Le Vieux

Non c'est le contraire! Moi je ne peux plus imaginer le bonheur qu'en faisant plaisir aux autres. Je ne me fais plus d'illusions sur ma capacité à être heureux en recevant quelque chose. J'ai fait une croix dessus.
De toute facon je n'ai jamais recherché le bonheur et je ne comprends pas bien à quoi ca rime.

Stephane

Le Vieux a écrit:

Je me demandais qu'elle attitude prendre dans ce cas, devons nous suivre plutôt nos principes que notre recherche du bonheur ?

Si tes principes sont basés sur le bonheur des autres, ce sont tes principes qu'il faut suivre. Si tes principes sont basés sur ton bonheur au détriment de ceux pour qui tu as de l'affection, alors il ne faut pas les suivre.
Et puis une dernière chose: si tu veux faire le bonheur des autres en attendant quelque chose en retour, change de principe, c'est pas le bon.
Un exemple typique: un parent qui dit à son enfant "après tout ce que j'ai fait pour toi". On ne donne pas son affection à ses enfants pour en avoir quelque chose en retour, même si on pourrait s'y attendre.

Stephane

Le bonheur, je ne le cherche plus. Alors c'est peut être que je l'ai trouvé ou trouvée.

État de complète satisfaction de plénitude
Définition importante car il ne peut y-avoir plénitude si on fait fi de ses convictions (Je note que quasiment chaque définition du bonheur fait appel à cette notion de plénitude).

ji_louis a écrit:

Le bonheur, je ne le cherche plus. Alors c'est peut être que je l'ai trouvé ou trouvée.

idem - mais sans photo - ca c'est mon petit cote paranoiaque .

Pour ce qui est des principes, si le bonheur est en opposition a mes principes, et bien je choisis les principes - ca c'est mon cote rigide .

Mais faut dire qu'a la longue, j'ai toujours ete contente de choisir mes principes a un bonheur temporaire ou illusoire . ca ca doit etre mon cote " je me contente de ce que j'ai "

Enfin je suis obligee de dire qqchose qui me semble une evidence aujourd'hui et callie sera peut etre d'accord : l'amour le couple c'est super genial, mais la maternite apporte beaucoup de plenitude et de bonheur a une femme. enfin a moi en tout cas . et du coup , on ressent encore plus de gratitude pour l'homme qui vous "offre" tout ca .

mais bon , on en reparlera dans 30 ans , quand les enfants auront quitte la maison et que mon mari et moi nous retrouverons comme au debut ...

Et au rythme ou ca va , on ecrira encore sur ce forum dans 30 ans !!!

Salut

Merci de vos réponses, elle m'ont permis de me recentrer un peu, car je m'étais quelques peu égaré.

En fait ma question aurait du être "que doit on choisir, le devoir plutôt que le bonheur ou l'inverse ". (je sais je suis très binaire)
Je partage l'avis de Lello, mes principes, (religieux, dans mon cas), passeront avant mon bonheur propre, mais passeront ils avant le bonheur d'autrui, là serait nettement moins affirmatif.
Il est évident que beaucoup de cas différents peuvent se présenter et l'on devrait apporter une réponse très nuancée pour chaque cas qui se présente.

Voici un exemple de cas bien banal.
Ainsi supposons (je vous rassure ce n'est pas du tout mon cas) que je tombe amoureux d'une autre femme, tandis que je ne suis plus très amoureux de la mienne. Si je quitte ma femme pour une autre, dans ce cas je renie la parole que j'ai donnée à mon épouse lors de notre mariage, que faire ? selon mes principes, je ne quitterai donc pas la mienne et tant pis pour mon bonheur je vivrai dans un couple boiteux, mais l'honneur sera sauf surtout que je risque tout de même de faire de la peine à mon épouse (et peut être aussi à l'autre dame). Choisir une vie tranquille mais sans sel, c'est peut être cela aussi le bonheur tranquille et serein. Et puis je pourrais toujours essayer de reconquérir mon épouse ou du moins l'amour que j'avais pour elle.

Le Vieux.

Le Vieux a écrit:

Voici un exemple de cas bien banal.
Ainsi supposons (je vous rassure ce n'est pas du tout mon cas) que je tombe amoureux d'une autre femme, tandis que je ne suis plus très amoureux de la mienne. Si je quitte ma femme pour une autre, dans ce cas je renie la parole que j'ai donnée à mon épouse lors de notre mariage, que faire ? selon mes principes, je ne quitterai donc pas la mienne et tant pis pour mon bonheur je vivrai dans un couple boiteux, mais l'honneur sera sauf surtout que je risque tout de même de faire de la peine à mon épouse (et peut être aussi à l'autre dame). Choisir une vie tranquille mais sans sel, c'est peut être cela aussi le bonheur tranquille et serein. Et puis je pourrais toujours essayer de reconquérir mon épouse ou du moins l'amour que j'avais pour elle.

Le Vieux.

Moi la vie m'a appris à apprécier les proverbes, et à ton exemple je répondrai: "un tiens vaut mieux que deux tu l'auras"
D'autres ont chanté "ca ne vaut pas la peine de quitter ceux qu'on aime pour aller faire tourner des ballons sur son nez".

J'ai connu un homme qui a tout plaqué du jour au lendemain pour aller vivre avec une femme beaucoup plus jeune que lui. Son fils de 18 ans a eu un véritable choc, il n'a jamais terminé ses études fondamentales et s'est perdu dans la drogue. Le nouveau couple a duré quelques années puis s'est séparé. Et voilà, cet homme a tout brisé et tout perdu.

Il y a des décisions difficiles à prendre dans la vie, faut bien peser sa conscience, son bonheur et celui des autres. Et puis faut surtout bien penser que la vie c'est pas un jeu, c'est du réel, avec de vraies peines, de vraies douleurs et de vraies vies en jeu.

Stephane

Salut

Citation :

Et voilà, cet homme a tout brisé et tout perdu

J'ai l'expérience d'autres couples dans mon entourage a qui cela est arrivé, et hélas, je ne connais aucun exemple heureux, l'herbe à coté n'était pas finalement plus verte. Il en existe certainement mais j'ai l'impression que c'est l'exception plutôt que la règle.
Je remarque toutefois que c'est la personne délaissée qui se débrouillera le mieux, en général, pour refaire sa vie correctement même si des blessures subsistent.

Le Vieux qui trouvent les femmes bien belles.. hélas !.

Le Vieux a écrit:

Le Vieux qui trouvent les femmes bien belles.. hélas !.

Madame lit le forum ?
En tout cas le bonheur ca se construit...

Salut

Citation :

En tout cas le bonheur ca se construit...

Et oui et j'ajouterai que l'Amour cela s'entretient.

Le Vieux à l'entretien.

Salut

Citation :

Madame lit le forum ?

Bah, on peut les trouver belles et ne pas succomber. mais c'est parfois .... dur dur.

Le Vieux.

Le Vieux a écrit:

Bah, on peut les trouver belles et ne pas succomber. mais c'est parfois .... dur dur.
Le Vieux.

Les hommes, oui. Pour les femmes c'est plus difficile à accepter.


Stephane

Le Vieux a écrit:

devons nous suivre plutôt nos principes que notre recherche du bonheur ?

Pourquoi être manicchéen ?

En fait, je pense que dans un tel cas, il faut tout reconsidérer ; tu devrais savoir à cotoyer un forum scientifique qu'un bon principe est un principe qui se remet en question. S'il y a conflit à un moment entre tes principes et ce qui te procure du bonheur, alors il me semble qu'il faut autant réfléchir aux raisons qui nous font avoir du bonheur qu'aux raisons qui nous ont décidées à choisir ces principes.

J'imagine que dans le cas de principes religieux, il est plus difficile de les adapter. Dans d'autres cas, en grattant un peu, on arrivera à les reformuler différemment, voire à étendre leur champ d'application.

Dans d'autres cas, j'imagine bien que ce sera incompatible quoiqu'il arrive, à moins de devenir bigame dans l'exemple que tu donnais, donc sans doute changer de religion.

Mais je pense que si certains principes peuvent être chahutés, d'autres peuvent quand même permettre de se sortir de cette situation ; par exemple, la monogamie pose un soucis, mais le respect de l'autre et la volonté de ne pas être égoïste devrait permettre d'acceptr la situation.

PeM

Le Vieux a écrit:

Salut

Citation :

Madame lit le forum ?

Bah, on peut les trouver belles et ne pas succomber. mais c'est parfois .... dur dur.

Le Vieux.

Ah bon ??
Pour moi, lorsque je mets en balance tout ce que j'ai construit avec ma femme et tout ce que j'ignore de la "belle inconnue qui passe", le choix est vite fait !!

D'un coté il y a une énorme richesse faite de milliers de petits moments de bonheur, de l'autre il n'y a rien que du vent, des promesses, des hypothèses, rien de tangible en somme...

Le choix est vite fait !!
Je reste dans mon pré, surtout que comme le dit le proverbe "L'herbe est plus vertes de l'autre coté de la barrière jusqu'à ce qu'on se rende compte que c'était du gazon artificiel !"

Salut

Citation :

tout ce que j'ignore de la "belle inconnue qui passe", le choix est vite fait !!

Mon problème, c'est que je ne suis pas entouré de belles inconnues qui passent, mais de belles connues qui restent. Dans la boite ou je travaille il y a au moins 7 jeunes femmes qui sont attrayantes et que je cotoie quasi journellement et heureusement pour moi, même si elle me frôlent parfois, aucune ne se jette à mon cou.

Le Vieux résistant depuis 30 ans.

Le Vieux a écrit:

...mais de belles connues qui restent...

On a aussi ça au travail et pour moi le choix est d'autant plus rapide !!

J'ai mieux à la maison !

Au moins avec ma femme, les conversations volent plus haut que le dernier mascara !!