Jean Ferrat vient de décéder.

Ah oui tout à fait d'accord beaucoup d'accords sont difficiles à jouer, c'était un très bon guitariste. Mais la difficulté des accords ne fait la qualité de la musique et les musiques de Brassens, même si je les aime beaucoup, il faut reconnaitre qu'elles sont toujours basées sur le même schéma. Au point qu'on appelle sa rythmique la "rythmique à la Brassens" (basse-pom-pom).
C'est mignon, mais c'est pas grandiose hein. Comparé à du Queen par exemple, ca n'arrive pas aux chevilles. Par contre les textes, mazette!

Oui, les textes sont très bons et parfois même remarquables.
J'aime !

Les chansons avec les textes d'Aragon chantés par Ferrat sont vraiment très bonnes. J'ai le coffret "Ferrat Aragon l'intégrale" et je ne le regrette pas !

Quand à Brassens ...
Je préfère Léo Ferré ... ( à découvrir ou à redécouvrir !)

inedit a écrit:

Les chansons avec les textes d'Aragon chantés par Ferrat sont vraiment très bonnes. J'ai le coffret "Ferrat Aragon l'intégrale" et je ne le regrette pas !

+1
Je préfère aussi quand il a mis les textes des autres en musique.
Chacun sa force!
Note que Brel, lui, a réussi les 2 avec brio.

Steph a écrit:

Note que Brel, lui, a réussi les 2 avec brio.

Oui, mais Brel était Belge !

Huyustus a écrit:

Ahh, Brassens, c'est autre chose. Aussi bien artistiquement qu'humainement d'ailleurs.

Je doute que Brassens se serait amusé, s'il avait vécu, à attaquer en dommages et intérêts des sites de fans qui publiaient les textes de ses chansons, lui...

Et moi qui croyais que pour Ferrat la propriété était le vol...

Salut

Citation :

Et moi qui croyais que pour Ferrat la propriété était le vol.

C'est un peu le reproche que je vais à ces artiste soi disant engagé, qui sont loin d'être ce qu'ils disent.

cela me rappelle un peu un blague des années 60

Deux personnes discutent entre elles, l'une est capitaliste, l'autre communiste. Le capitaliste demande au communiste de lui expliquer ce qu'est le communisme.
- Le communiste lui répond donc que c'est le partage des biens à part égale.
- Donc si j'ai deux cochons, je t'en donne un et moi je garde l'autre.
- Oui répond le communiste
- mais que fait on si l'un des deux a par exemple 3 cochons ?
- là c'est totalement différent je les garde, ... j'ai 3 cochons !


Le Vieux

Ce qui me rappelle une vieille blague.
Bon, c'est moins original que la tienne...

Le capitalisme est l'exploitation de l'homme par l'homme.
Le communisme c'est l'inverse.
0
Qui fait évidemment confiance à Huyustus quant à la vérité de son assertion...

Salut

Ici, je ne critique pas particulièrement Jean Ferrat , Léo Ferre, Brassins ou d'autres, car je sais qu'il est très difficile de vivre pleinement selon ses principes. Moi même j'y arrive, quand j'y arrive, que très difficilement, mais je pense que l'on peut arriver au moins à faire le minimum une fois que l'on a les moyens de ses principes.

Faut bien avouer que les grands principes sont plus faciles à suivre lorsque l'on a bourse et ventre plein.
D'ailleurs il me semble que toutes les idées révolutionnaires sont le fait des classes intellectuelles, donc instruites, donc celles qui ont eut les moyens de l'être. Même Jésus n'était pas spécialement un pauvre, juste modeste.

Le Vieux

Mais, c'est dans les milieux aisés qu'on trouve des gens assez instruits pour raisonner impeccablement de travers sur des bases fausses...

Comme, par exemple Pernadin de Saint Bierre avec son roman Popol et Virginie.

Anthracite a écrit:

Ce qui me rappelle une vieille blague.
Bon, c'est moins original que la tienne...

Le capitalisme est l'exploitation de l'homme par l'homme.
Le communisme c'est l'inverse.
0
Qui fait évidemment confiance à Huyustus quant à la vérité de son assertion...

Je préfère Churchill : Le capitalisme a le défaut de générer de la prospérité inégalement répartie. Le socialisme a la vertu de générer de la misère également répartie.

Huyustus a écrit:

Anthracite a écrit:

Ce qui me rappelle une vieille blague.
Bon, c'est moins original que la tienne...

Le capitalisme est l'exploitation de l'homme par l'homme.
Le communisme c'est l'inverse.
0
Qui fait évidemment confiance à Huyustus quant à la vérité de son assertion...

Je préfère Churchill : Le capitalisme a le défaut de générer de la prospérité inégalement répartie. Le socialisme a la vertu de générer de la misère également répartie.

En attendant l'une est égalitaire et l'autre pas.
Et toi tu choisis quoi?

Je choisis l'inégalitaire. L'égalité dans la misère, je ne vois pas l'intérêt.

Illustration.

Société socialiste selon Churchill : les pauvres ont 100, les riches ont 300.

Société capitaliste selon Churchill : les pauvres ont 500, les riches ont 10 000.

cqfd.

Je comprends. Mieux vaut avoir un beau portable tout neuf et un voisin qui crève la misère. Je ne sais pas pourquoi mais quelque chose me dit que ceux qui font le choix "inégalitaire" sont du bon coté de la barrière.
Mère Thérésa n'avait décidément rien compris...

L "Enfer est pavé de bonnes intentions"
La futur victoire de la gauche en France donne aux capitaux des envies de voyage...Ces salauds de riches ne veulent plus investir malgrès les fêtes
organisées par la CGT avec pneus brûlés et prises d'otages...
Nous autres a la ferme, on regarde ça de loin
Tant qu'il y a des courses de chevaux....
Blondie

Salut

Le problème n'est pas tant l'idéologie, en fait je pense que les deux,capitalisme et socialisme sont tout deux bonne vision de la société, le problème c'est qu'il y en a tout plein qui ne jouent pas le jeu. Quelque soit l'orientation d'un gouvernement, il devra toujours prendre en compte les opportunistes qui voudrons toujours avoir plus qu'ils ne peuvent consommer.

Si les socialistes font partir les riches vers d'autres cieux, ils appauvriront le pays qui a voté pour eux, et si les capitalistes laissent le soin de la régulation des marchés à la finance, on aura ce que l'on a connu il y a peu.

Pour avoir une meilleure approche, il faudrait déjà une législation mondiale, qui empêcheraient les abus des transferts des capitaux dans des endroits ou ils resteront plus intéressant que de rester à l'endroit ou ils ont été produit à la sueur du front de ceux qui ne le possèdent pas.

La solution doit être mondiale ou alors il n'y aura jamais de véritable solution.

Le Vieux

En plus du Vieux, je rajouterais que le monde évolue, les ressources énergétiques également alors il serait temps d'adapter la politique et notamment la politique économique. Le libéralisme, avec la sur-consommation qui y est associée, était une solution du temps de l'abondance de pétrole et de l'insouciance écologique.
A présent ces 2 facteurs pèsent de plus en plus lourd et le capitalisme montre ses limites et ca ne va pas s'arranger.

Stephane

PS: comptez pas sur moi pour trouver une solution économique

C'est sûr qu'on ne peut continuer comme avant.

Le problème est d'abord énergétique et on s'y attelle tout de même.
L'autre écueil est de maîtriser le capitalisme, là aussi on tend à le faire, mais comme dit le Vieux, tant que ce ne sera pas fait à l'échelle mondiale, il n'y aura pas grand-chose d'effectif.

Et l'autre limite est de ne pas régresser.
Si on en arrive là, il faudra bien se dire que la société deviendra ingérable.

Encore faut-il s'entendre sur la définition de régression.
Pour certains, ne plus pouvoir avoir 3 TV dans la cuisine et 5 dans le salon sera une régression. Pour les américains, régresser c'est ne plus pouvoir surconsommer l'eau.

Steph a écrit:

Encore faut-il s'entendre sur la définition de régression.
Pour certains, ne plus pouvoir avoir 3 TV dans la cuisine et 5 dans le salon sera une régression. Pour les américains, régresser c'est ne plus pouvoir surconsommer l'eau.

On peut essayer de définir ?
Dans mon optique c'était un brin orienté vers des choses plus indispensables.
Mais là aussi, on devrait définir...

J'ai bien peur que non, on ne peut pas, car c'est justement un concept subjectif. Tu parles d'indispensable (essentiel), ca non plus ca ne sera pas la même définition pour Carla Bruni et pour ma voisine de pallier.
Il y a beaucoup de plus de voisines de pallier que de Carla Bruni mais cette dernière a un poids nettement plus important dans les décisions essentielles.

Bah, alors un exemple, dans mon cas je suis à 5 km du premier magasin et de la première école.
À 6 km de la première gare.
Difficile de faire sans voiture.

Par contre, deux voitures ce n'est pas de l'indispensable avec un poil d'organisation et perso, je n'envisage même pas cette possibilité.
De plus si avant je faisais, par nécessité professionnelle, 25 000 km par an, j'en suis depuis près de dix ans à 6 000 par an.

J'ai donc divisé, au moins, la pollution voiture par quatre.

Anthracite a écrit:

Bah, alors un exemple, dans mon cas je suis à 5 km du premier magasin et de la première école.
À 6 km de la première gare.
Difficile de faire sans voiture.

5 km à vélo c'est vraiment pas la mer à boire!
Mais là je peux vraiment pas t'obliger, c'est un fait.
Mais c'est vraiment très faisable.

Steph a écrit:

Anthracite a écrit:

Bah, alors un exemple, dans mon cas je suis à 5 km du premier magasin et de la première école.
À 6 km de la première gare.
Difficile de faire sans voiture.

5 km à vélo c'est vraiment pas la mer à boire!
Mais là je peux vraiment pas t'obliger, c'est un fait.
Mais c'est vraiment très faisable.

Avec deux gosses sur le cadre ?
Ou avec madame ??
Ou encore avec un chariot, volé, en remorque (pour les courses) ???
Tiens, moi qui pensais que tu avais une voiture...