délinquants sexuels et récidive

Huyustus a écrit:

Anthracite a écrit:

C'est le bon sens le plus pur !

Je ne vois pas bien en quoi c'est le bon sens le plus pur... sauf à considérer que tout délinquant ou criminel doit passer le reste de sa vie en prison...

Oui, ce qui exclut des victimes innocentes par la suite.
Mais bon, si tu te places sur le plan statistique tu verras que ce n'est pas une solution "économique" en victimes totales, y compris le délinquant.

Mais vu ce que tu décris de l'irresponsabilité de l'homme qui “tringle” une fille et ce qui est ton crédo, je prends cette remarque pour ce qu'elle vaut...

[quote="MisterLo mais de mon point de vue il s'agit juste, si l'on est incapable de déterminer à coup sûr qui recommencera ou pas, d'au moins prémunir la société contre ceux qui ont déjà recommencé et qui donc recommenceront très probablement si l'occasion leur en est donnée.
Ça ne réglerait pas tous les problèmes en ce domaine, mais qu'au moins ceux dont on est sûr de la dangerosité soient éliminés de l'horizon des futures victimes.

[/quote]
Ce qui est, au moins, une avancée, hélas peu appliquée, dans ce domaine.
On peut espérer avoir du 50/50.

jibus a écrit:

se placer dans la position de "si c'etait ta fille" n'est pas acceptable...

le but des institutions, des lois, c'est de se placer au dessus de ca, au dessus des idees de vengeance, pour essayer de trouver des solutions, de trouver comment resoudre les problemes.


'jib

De ton avis.

Steph a écrit:

Oui j'avais entendu dire que pour ces cas-là si l'avis médical est défavorable en fin de peine c'est l'internement en maison psychiatrique chez vous. Tu confirmes?

La loi a changé récemment.

Auparavant, l'internement avait lieu en premier, puis l'emprisonnement. Mais l'internement, par analogie avec la prison préventive, était déduit de la peine à purger.
Donc, à la fin de l'internement, certains étaient libérés en qqsorte "sans jamais avoir purgé leur peine"...

La loi a été changée dans le sens ou la peine de prison est purgée systématiquement et à la libération, le cas est soumis aux psy qui déterminent l'adéquation de l'internement.
Si celui-ci est toujours justifié, la personne reste en prison.

Comme seule une thérapie suivie avec succès peut être prise en considération pour surseoir à l'internement, cela signifie que le condamné doit avoir suivi une thérapie durant son incarcération et l'avoir menée à terme avec succès.
Et comme désormais il faut au minimum 3 experts d'avis concordants pour terminer un internement, cela devient (Dieu merci) de plus en plus difficile de retrouver l'air libre.

Mouais, au vu des résultats, chez nous, on devrait s'inspirer de ce que tu dis.

Anthracite a écrit:

Huyustus a écrit:

Je ne vois pas bien en quoi c'est le bon sens le plus pur... sauf à considérer que tout délinquant ou criminel doit passer le reste de sa vie en prison...

Oui, ce qui exclut des victimes innocentes par la suite.

Avec ce genre de raisonnement "risque zéro", il est urgent d'exterminer tous les sangliers, cerfs et autres grosses bêtes sauvages qui tuent des centaines d'automobilistes innocents chaque année.
La vie, c'est dangereux. Tu peux te faire écraser par un bus, électrocuter par une prise mal branchée, glisser sur une savonnette et te fracasser le crâne sur le lavabo, te faire dévorer par un ours, te noyer sous une vague trop violente, te faire éventrer par un psychopathe avec un couteau, avoir un accident d'avion, faire un infarctus à cause de toute la bouffe industrielle que tu as mangée, etc...

Et de toute façon, l'emmurement à vie de quelqu'un, c'est une monstruosité. Tu ne peux pas faire ça à quelqu'un, tout comme le condamner à mort, sauf si tu considères qu'il n'est plus un être humain en raison de ce qu'il a fait. Et s'il n'est plus un être humain, autant l'envoyer à l'abattoir Charal, ça simplifiera la vie de tout le monde...
PS : qui décide que quelqu'un n'est plus humain, n'a plus de dignité humaine ?

Huyustus a écrit:

l'emmurement à vie de quelqu'un, c'est une monstruosité. Tu ne peux pas faire ça à quelqu'un, tout comme le condamner à mort

Le 1er cas ne me choque pas, le 2e ne me choquerait pas non plus dans certains cas.

Huyustus a écrit:

Avec ce genre de raisonnement "risque zéro", il est urgent d'exterminer tous les sangliers, cerfs et autres grosses bêtes sauvages qui tuent des centaines d'automobilistes innocents chaque année.
La vie, c'est dangereux. Tu peux te faire écraser par un bus, électrocuter par une prise mal branchée, glisser sur une savonnette et te fracasser le crâne sur le lavabo, te faire dévorer par un ours, te noyer sous une vague trop violente, te faire éventrer par un psychopathe avec un couteau, avoir un accident d'avion, faire un infarctus à cause de toute la bouffe industrielle que tu as mangée, etc...

C'est pourtant vers là que l'on tend, avec des moyens répressifs, que ce soit sur la route, pour des électroménagers, la détention d'armes, les baignades interdites ou des jouets qui pourraient présenter des risques physiques ou moraux... etc.

Pour le reste, je ne vois pas pourquoi on choisit le risque de la mort d'un innocent à l'emprisonnement d'un coupable puisqu’actuellement, même pour ces derniers on opte pour leur survie plutôt que leur exécution.

De plus, tu caricatures un peu.
Il y a des cas, pourtant flagrants, où un détenu dangereux est relâché et recommence.
0
qui songe que si une météorite te tombe sur la tête et pas sur la sienne, c’est vraiment pas de bol pour toi et même pas une chance pour lui.
C’est dommage parce que tu aurais pu, plus tard, avoir la joie de payer une grosse amende pour absence de port de casque à domicile.

Huyustus a écrit:

Avec ce genre de raisonnement "risque zéro", il est urgent d'exterminer tous les sangliers, cerfs et autres grosses bêtes sauvages qui tuent des centaines d'automobilistes innocents chaque année.

Des voitures innocentes certes, des automobilistes ? Dans le monde, peut-être ?
Et puis l'extermination complète, c'est assez compliqué, mais on peut au moins réduire très fortement les effectifs. ça signifierait tuer des centaines d'automobilistes et des milliers de promeneurs par balles perdues, mais qui veut la fin veut les moyens.
Sinon, il y a plus simple : interdire les voitures. Le nombre de personnes que ça sauverait, c'est carrément radical...