Y parait que...
Une sombre histoire de frites aurait mis en péril les célébrations du 175e anniversaire de la Belgique. Une gigantesque journée moules-frites, avec dégustation à volonté, se serait tenue début septembre place Sainte-Catherine, à Bruxelles. Au menu : des moules – hollandaises – et des frites – canadiennes. Un scandale, pour l’Union nationale des frituristes (UNAFRI), bien décidée à sauver la fierté nationale.
Les marchands de frites se seraient engagé à servir gracieusement 15.000 cornets de frites – mais de la vraie, de la belge – soit 5.000 kilos de pommes de terre. Pour acheter et éplucher ces tonnes de patates, ils auraient demandé 7.000 euros aux pouvoirs publics, écrit De Morgen. La Flandre aurait accepté de débloquer 3.500 euros, mais le gouvernement wallon aurait refusé de payer sa quote-part si la moitié des pommes de terre n'étaient pas wallonnes.
L’association des frituristes se serait fendue d’un communiqué apaisant. « Les frites ne sont ni flamandes ni wallonnes, elles sont belges ! » clame son site Internet. Pas question, toutefois, de jeter de l’huile sur le feu : l’UNAFRI aurait promis d’utiliser autant de patates du Nord que de patates du Sud..
Et si cette histoire belge était vraie ?