Salut
- Le Vieux a écrit:
- Oui, ces serres nourrirons tout le monde sans doute mais il y aura un coût et ce gout sera qualitatif, on y perdra du gout et donc de la joie de vivre, ce n'est pas pour rien si les fraises des bois poussant au milieux des arbres et des plantes ont un gout plus délicat que celles que qui sont cultivées sous serre et en hydroponie.
Mais qu'est-ce qui empêcherait une analyse détaillée d'un terreau, des diverses interactions faune et flore qui s'y produisent et de tenter de les reproduire sous serre ?
[HS] Dans le grand potager familial, (un demi-hectare), mon grand-oncle avait son carré de fraises des bois dont il était le seul ayant-droit,
fraises qu'il dégustait additionnées de crème fraiche épaisse produite à la ferme, sel et poivre.
Mon taf de bon matin en premier levé, faut dire que ma chambre était au dessus de l'écurie et que les chevaux me réveillaient à l'aube,
était de vider la cuisinière en fonte des ses cendres et scories de boulets de charbon
et d'aller les étaler autour des carrés sensibles, laitues, ses fraises, et bref tout ce qui pouvait craindre limaces et escargots.
Ensuite, je remettais en action la cuisinière et j'attendais que ma grand-Tante me serve ma chicorée au lait.
De retour de l'école à midi, je retournais dans le jardin flanquer un coup de pelle-bêche sur les limaces et escargots ensuqués dans les cendres
sauf les petits-gris et de temps en temps de rares bourgognes qui devenaient ma propriété et que je revendais à un homme
qui passait tous les quinze jours les acheter 5 centimes le petit-gris et 20 centimes le bourgogne pour en ravitailler les restaurants de Boulogne sur mer.
Ci fait que je suis devenu le gamin les plus riche
du village (220 habitants). [/HS]