pour ceux qui doutent du changement climatique

Steph a écrit:

Je me répète encore une fois:
"Scientists tend to focus on Arctic sea ice extent more closely than other aspects of sea ice because satellites measure extent more accurately than they do other measurements, such as thickness."
"The historical data also show how closely Arctic sea ice extent is linked to Earth’s climate."
Ces citations proviennent du site https://nsidc.org/arcticseaicenews/
Ce n'est pas moi qui le dit, ni même les climatosceptiques, mais les climatologues!!!

Les climatologues du NSDIC ! dont le travail est évidemment le plus important du monde.
A noter qu'il est moins nettement coûteux pour une institution basée aux USA de se focaliser sur l'Arctique plutôt que l'Antarctique.

Steph a écrit:

Il ne s'agit pas de crier victoire contre qui que ce soit, il s'agit d'analyser la réalité avec objectivité.
Un groupe d'étude a été mis en place en 2013 non seulement pour analyer les données passées mais également pour améliorer les prédicitions:
http://www.arcus.org/search-program/seaiceoutlook
On se demande bien pourquoi, puisque que ces mesures n'ont aucun intérêt.

S'agissant de prédictions, il appartient, entre autres tâches, au NSDIC de fournir des données relatives à la sûreté de la navigation.
"Too much or too little sea ice can be a problem for wildlife and people who hunt and travel in polar regions. In the Arctic, sea ice can be an obstacle to normal shipping routes through the Northern Sea route and Northwest Passage."

Steph a écrit:

Dans leur rapport d'aout 2014, je note: "this year, most of the Arctic sea ice prevails at higher concentrations, indicating a more consolidated and possibly thicker ice cover, which is more resilient to melt and retreat"
Ce qui montre:
- "possibly thicker ice cover" -> cela confirme bien que la détermination de l'épaisseur est soumise à une plus grande incertitude.
- que malgré l'incertitude, on estime que l'épaisseur de la glace a augmenté.

Ce qui montre que les derniers hivers polaires ont été plus froids que ceux des quelques années précédentes, lesquels hivers suivant comme par le plus grand des hasards une longue période d'inactivité solaire.
Et que les "climatologues" du NSDIC estiment que leur travail est plus important que les "climatologues" de Cryosat, lesquels effectuent la mesure du volume des banquises polaires et celui des glaces continentales arctiques et antarctiques.

Ce n'est pas un tout, les "climatologues", comme partout, les spécialistes d'un domaine voient le monde avec leurs yeux de spécialistes du domaine.
Le plus caricatural étant la prétention de quelques géophysiciens à se considérer comme étant "plus scientifiques" que les climatologues et à vouloir les chapeauter.

Effectivement là-dessus nous sommes d'accord: personne ne détient la vérité.
Mais cet argument est aussi bien valable pour les anti que pour les pro-changement du climat.
Autant dire qu'on ne sait rien avec certitude!

Steph a écrit:

Effectivement là-dessus nous sommes d'accord: personne ne détient la vérité.
Mais cet argument est aussi bien valable pour les anti que pour les pro-changement du climat.
Autant dire qu'on ne sait rien avec certitude!

Il n'y a pas symétrie, exclure que les activités humaines aient une influence sur le climat est une attitude doctrinaire et anti-scientifique.

Il y a bien des incertitudes, à commencer par la réponse biologique au changement climatique. C'est pourtant un effecteur de tout premier ordre.

Ce que l'on sait avec certitude, c'est que, sauf cata économique mondiale, les rejets de CO2 vont continuer à augmenter,
et que le niveau des mers est en élévation.

DonPanic a écrit:

Steph a écrit:

Effectivement là-dessus nous sommes d'accord: personne ne détient la vérité.
Mais cet argument est aussi bien valable pour les anti que pour les pro-changement du climat.
Autant dire qu'on ne sait rien avec certitude!

Il n'y a pas symétrie, exclure que les activités humaines aient une influence sur le climat est une attitude doctrinaire et anti-scientifique.

Personne n'a dit le contraire

DonPanic a écrit:

Il y a bien des incertitudes, à commencer par la réponse biologique au changement climatique. C'est pourtant un effecteur de tout premier ordre.

Personne n'a dit le contraire

DonPanic a écrit:

Ce que l'on sait avec certitude, c'est que, sauf cata économique mondiale, les rejets de CO2 vont continuer à augmenter, et que le niveau des mers est en élévation.

Personne n'a dit le contraire

Faudrait leur expliquer à eux ces histoires de banquises :


Sciences & Avenir : 35 000 morses réfugiés sur u,e pplage en Alaska

Ca c'est la faute aux environnementalistes, qui empêchent la chasse de ces animaux nuisibles

Salut

la grande question, n'est pas tant de savoir si ou ou non le climat global de la planète se réchauffe ou non, tous les indicateurs actuels montre qu'il y a bien réchauffement. La grande question est plutôt de savoir quelle est la part de l'homme qui intervient dans ce réchauffement et l'autre grande question est de savoir si ce réchauffement est temporaire ou non.


Le Vieux

La part de l'homme est indéniable, comment expliquer autrement que le réchauffement s'accélère depuis 100 ans ?
Ce qui est par contre moins sûr, ce sont les conséquences. Là je pense qu'on se trouve dans un domaine parfois très (trop) proche de la fantaisie.
Tous les signes semblent bons pour confirmer le réchauffement: si l'été est trop chaud, c'est le réchauffement, s'il est trop froid, c'est le réchauffement aussi. Ce fil même le montre : quand je dis que la banquise n'a jamais été aussi étendue, on arrive à y voir des signes de réchauffement ou alors on cherche des explications à tout prix (variations locales) pour expliquer ce qu'en fait on ne comprend pas du tout.
Je ne nie pas le réchauffement, je nie le fait qu'on soit capable de prévoir ses conséquences. Il ne faut pas oublier que la plupart des observations vraiment fiables sont assez récentes et rien ne nous dit que la période que l'on utilise comme référence n'était pas justement une période extrême. En outre, l'échelle de temps humaine a évidemment peu de signification pour notre planète. Avant de voir un changement il faut attendre 1 ou 2 décennies, ce qui complique l'estimation à un moment M.

Un article intéressant:
au pire le niveau de la mer monterait de 1,8 mètres.

http://www.sciencedaily.com/releases/2014/10/141014085902.htm

Je me réjouis de relire ce fil dans 5 ans

Steph a écrit:

Je me réjouis de relire ce fil dans 5 ans

Pari tenu !

Déjà? Pfiou, on ne voit pas le temps passer. Pour moi c'est comme si 24h étaient passées!

Il y a un problème de modèles en ce qui concerne la température de l'eau. Pas de quoi remettre en cause le réchauffement climatique, mais quelques ajustements à faire : BE : Remise en cause des modèles de simulation du climat historique

BE a écrit:

Des chercheurs de l'institut Alfred Wegener de Potsdam (AWI, Brandebourg) ont publié dans un article de la revue américaine "Proceedings of the National Academy of Sciences" les résultats de leur étude de la température de l'eau depuis -5000 av J.-C. Il apparaît que les valeurs de la température des mers fournies par les modèles climatiques utilisées jusqu'ici divergent par rapport aux données obtenues via ce que l'on appelle les "archives climatiques". Celles-ci correspondent à l'ensemble des moyens indirects qui permettent de remonter aux informations climatiques de périodes au-delà du XIXe siècle, date à laquelle les premières mesures de température sont disponibles. Plus de vingt modèles climatiques et une centaine de simulations ont été effectuées pour arriver à la confirmation que sur des périodes de temps larges, de l'ordre du millénaire, les variations réelles de température des océans sont systématiquement supérieures à ce que les modèles calculent.

Deux conclusions sont ainsi possibles : soit les informations fournies par les archives climatiques ne sont pas fiables ou mal exploitées, soit les modèles sous-estiment la variabilité du climat. Le Dr. Laepple, ayant participé à l'étude et ayant co-rédigé la publication des résultats, pencherait pour la seconde hypothèse car les valeurs des archives climatiques sont issues de plusieurs sources indépendantes se corroborant les unes par rapport aux autres.

La pierre d'achoppement se situerait au niveau des phénomènes régionaux : les modèles actuels sont capables de prédire les tendances globales (par exemple, une émission d'une grande quantité de gaz à effet de serre conduit à une hausse de la température moyenne à la surface du globe) mais ils ont plus de difficultés à estimer les impacts que des spécificités géographiques peuvent avoir sur le climat local (comme l'éruption d'un super volcan ou le phénomène des volcans de boues au fond des océans). Ces phénomènes locaux étaient jusqu'ici plutôt marginalisés et leurs répercussions étaient présumées comme limitées à de courts intervalles temporelles. Dans le futur, ces hypothèses pourraient être revues afin de mieux intégrer les facteurs régionaux sur une échelle de temps plus large.

La détermination de la variabilité du climat historique étant une question essentielle pour la réalisation de prédictions fiables pour le futur, le Dr. Laepple va continuer de mener le projet ECUS ("Estimating climate variability by quantifying proxy uncertainty and synthesizing information across archives") afin de fournir des informations plus précises permettant de quantifier au mieux l'évolution du climat à travers le temps.