| | Prix Nobel de la Paix | |
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+8Leeloo Arthas Quidam blondie narduccio Steph ji_louis shandom 12 participants | |
Auteur | Message |
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ji_louis
Nombre de messages : 2217 Localisation : Pays basque Date d'inscription : 13/02/2007
| Sujet: Re: Prix Nobel de la Paix Lun 29 Oct 2007 - 19:11 | |
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| | | pem
Nombre de messages : 912 Date d'inscription : 08/02/2007
| Sujet: Re: Prix Nobel de la Paix Mer 31 Oct 2007 - 0:14 | |
| Je viens de voir des graphiques sur ce thème dont le premier est plutôt mal placé car il ne reflète pas tout à fait la réalité ; il s'agit d'un graphique de la quantité de CO2 rejeté en 1998 dans le monde : forcément la Chine arrive en troisième position après la Russie (à moins que ce ne soit l'inverse, mais la Russie est très basse). Or c'est une position récente et on pourrait croire que les Chinois nous empoisonent l'atmosphère de puis un moment. Par ailleurs les USA dominent, mais pas de si loin.
Le second graphique est beaucoup plus intéressant puisqu'il indique pour cette même année la consommation par habitant, beaucoup plus instructive. Voici quelques exemples : USA : 20 t Canada : ~ 10 t Russie : 9t Europe : 8,5 t Chine : 2,3 t
Quand on combine les deux graphs, on se rend compte que la Chine déjà relativement proche des pays industrialisés et qui se détache des autres pays va totalement exploser sa consommation si jamais elle se rapproche de la consommation occidentale par habitant. En comparaison les USA sembleront des enfants de chœur ! Ça explique aussi la relativement faible quantité de la Russie, par sa faible population, ce qui la ramène à notre niveau par habitant.
À propos, où en est-on de notre objectif d'émision au niveau de 1990 pour 2010 ? On achète du droit à polluer en plantant des arbres ?
PeM | |
| | | ji_louis
Nombre de messages : 2217 Localisation : Pays basque Date d'inscription : 13/02/2007
| Sujet: Re: Prix Nobel de la Paix Mer 7 Nov 2007 - 19:00 | |
| - a écrit:
- L'histoire du climat de la France sort de l'oubli
YVES MISEREY. Publié le 07 novembre 2007
Du XVIe siècle à nos jours, tempêtes, inondations et sécheresses exceptionnelles ont frappé notre pays. C'est la leçon de recherches menées conjointement par des historiens et des climatologues. LA FRANCE a connu de nombreux épisodes climatiques extrêmes dans le passé. Les documents que l'historien Emmanuel Garnier exhume et analyse depuis deux ans, commencent à s'empiler et donnent une vision assez nette du climat des trois derniers siècles. « Durant les mois de May, Juin et Juillet de cette année, il fit de si grandes et continuelles pluies que les eaux furent continuellement hautes. Au mois de Juillet, la rivière estoit fort avant dans la place de Grève (place de l'Hôtel de Ville) », peut-on lire, par exemple, dans une délibération du Bureau de Paris (le conseil municipal) datée de 1567. Mais les documents sont parfois beaucoup plus surprenants. Ainsi, le 26 février 1780, les paroissiens de Besançon demandent à leur curé d'écrire à l'évêque pour qu'il excommunie les chenilles processionnaires qui ont fait des ravages dans les arbres fruitiers des environs. Trois jours plus tard, une sorcière accusée d'être la cause de cette invasion, était brûlée sur un bûcher. En Europe centrale, de 1570 à 1630, on estime qu'entre 3 000 et 4 000 de ces femmes ont été brûlées. Christophe Pfister, le grand historien suisse du climat, en est arrivé à considérer les bûchers comme des indicateurs de désordres climatiques... Quant aux chenilles, on notera que les chercheurs de l'Inra ont calculé qu'avec l'augmentation des températures, la processionnaire du pin remonte actuellement chaque année de cinq kilomètres vers le nord de la France. Il y a deux cents ans, l'histoire nous apprend donc que l'espèce proche, la processionnaire du chêne, était déjà présente en Franche-Comté au moment de grandes chaleurs. Emmanuel Garnier est l'historien attitré du projet Ophélie (Observations phénologiques pour reconstruire le climat de l'Europe). Un projet qui fait une grande place aux historiens car les données météorologiques ne remontent pas avant la fin du XIXe siècle et les mesures effectuées par quelques savants à partir de la fin du XVIIIe siècle sont rares. Ophélie vise donc à reconstituer le climat passé de la France à partir d'événements périodiques comme les dates des bans de vendanges, de moissons, de cueillettes des arbres fruitiers et de fenaisons. En effet, de 1500 à 1900 environ, toutes ces activités étaient conduites collectivement et soigneusement consignées. Les longues séries de données ne sont pas la seule source. Emmanuel Garnier s'attache aussi à retrouver la trace de tous les événements climatiques extrêmes qu'a traversés notre pays. Les documents sont innombrables et beaucoup n'avaient jamais été explorés. On peut citer ainsi les délibérations municipales, les processions religieuses organisées à l'occasion d'inondations, de pluies ou de sécheresse prolongées, les livres de raison, les archives des amirautés, les ex-voto, les mercuriales consignant les prix des denrées. « Les ponts et les moulins constituent aussi de magnifiques observatoires du climat », souligne aussi l'historien. Il a souhaité varier au maximum son champ d'investigation tout en le limitant géographiquement à la Normandie, la Franche-Comté, la Région parisienne, les Vosges, l'Alsace, le Lyonnais, la Savoie et le Languedoc-Roussillon. Émotion et mobilisation « Un réchauffement était déjà palpable dès le XVIIIe siècle », note Emmanuel Garnier avec prudence, qui a repris le flambeau d'Emmanuel Le Roy Ladurie. Quant aux événements exceptionnels, ils n'ont pas attendu le réchauffement actuel pour se manifester. Ainsi, au cours du XVIe et du XVIIe siècle, on dénombre à Paris pas moins de trente-huit processions météorologiques à sainte Geneviève. De même, du XVIIe siècle à nos jours, il y a eu en tout vingt-sept tempêtes ayant occasionné des dégâts majeurs. Et les ex-voto montrent des inondations très impressionnantes Le projet Ophélie est mené en collaboration avec le laboratoire des sciences du climat (LSCE), de Saclay. À mi-parcours, la moisson scientifique s'annonce prometteuse. « La première chose qui sera faite avec les données phénologiques sera de comprendre comment elles répondent aux variations climatiques, explique Pascal Yiou, le climatologue du LSCE qui a lancé le projet. Les chroniques devraient permettre de reconstruire des séquences continues d'événements extrêmes comme les sécheresses et les précipitations intenses. » Les témoignages montrent l'énorme émotion suscitée par tous ces épisodes mais aussi la mobilisation des populations. « Les gens d'alors étaient beaucoup plus forts que nous et très bien organisés pour faire face aux difficultés », souligne Christophe Pfister. L'une des principales leçons à retenir, selon lui. | |
| | | yoda
Nombre de messages : 2423 Age : 46 Localisation : Nantes Date d'inscription : 11/02/2007
| Sujet: Re: Prix Nobel de la Paix Jeu 16 Oct 2008 - 18:43 | |
| Moins d'un an après, on réalise que les quelques erreurs du film d'Al Gore peuvent en fait être des vérités... voila qui va déranger Arthas ! - Citation :
- Les calottes glaciaires peuvent fondre à une vitesse inattendue
Dans son film Une vérité qui dérange, Al Gore affirmait que la fonte de la calotte groenlandaise ferait monter le niveau moyen des mers de 6 à 7 mètres. Reproche lui en a été fait : le corécipiendaire du prix Nobel de la paix 2007 omettait de préciser que le retrait complet d'un tel inlandsis - épais de plus de 3 kilomètres par endroits - est supposé se faire à l'échelle de millénaires, et non à celle de siècles. C'était en tout cas, à l'époque de la sortie du documentaire, l'opinion dominante dans la communauté scientifique...
Des travaux, publiés dimanche 31 août sur le site de la revue Nature Geoscience, pourraient cependant conduire les scientifiques à revoir ces ordres de grandeur. En étudiant de larges échantillons de sédiments, des chercheurs américains sont parvenus à mesurer la rapidité de la disparition de la calotte laurentidienne, qui recouvrait la majeure partie de l'Amérique du Nord au cours de la dernière période glaciaire.
Ce retrait, d'abord très progressif, a débuté après le dernier maximum glaciaire, il y a environ 20 000 ans. Puis, deux événements brutaux ont précipité la débâcle. Leurs causes sont encore discutées, mais leur datation ne fait guère de doute : le premier s'est enclenché il y a 9 000 ans et a duré environ cinq siècles. Le second a débuté il y a 7 600 ans et s'est achevé 800 ans plus tard.
Anders Carlson (université du Wisconsin) et ses coauteurs concluent qu'au cours de ces deux événements la fonte de la calotte laurentidienne a été très rapide. Au cours de la première période, elle a contribué à une hausse moyenne du niveau des océans d'environ 1,3 mètre par siècle. Le second de ces événements a provoqué une hausse de 0,7 mètre par siècle du niveau moyen des mers.
Le retrait rapide de la calotte laurentidienne préfigure-t-il celui des glaciers du Groenland ? Les prévisions "officielles" d'augmentation du niveau des mers d'ici à 2100 (de 18 cm à 59 cm, selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) seront-elles dépassées ? Possible. Mais pas sûr : les physionomies des deux calottes ainsi que leur environnement océanique diffèrent grandement.
Dans un commentaire publié par Nature Geoscience, Mark Siddall (université de Bristol) et Michael Kaplan (Lamont Doherty Earth Observatory) font d'ailleurs valoir que la calotte du Groenland a correctement résisté à la dernière déglaciation ; au contraire de sa voisine laurentidienne. Source | |
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