Présentation de Pancréas

Nieur a écrit:

Call of Duty, mon cher Jib

oops, au temps pour moi...

en plus je crois que j'ai le jeu pour psp... mais bon, je ne donnerai pas mes sources..

'jib

BioHazard a écrit:

Sinon, pour ma part, je n'ai rien contre les chats, surtout ceux qui jouent avec une ficelle (comprend qui veut)

...du tampon?

blondie a écrit:

Jibus a écrit:

ah, ca, ca serait sympa de nous mettre des photos de ton minou!!

Y Change pas....

Il a peut-être vu « L'origine du monde » ?

ji_louis a écrit:

BioHazard a écrit:

Sinon, pour ma part, je n'ai rien contre les chats, surtout ceux qui jouent avec une ficelle (comprend qui veut)

...du tampon?

Lol, je l'avais pas lu celle là xD

Merci pour la vidéo Nieur. J'y joue quand mon homme dort ou part en cours, étant donné qu'il a acheté le jeu et a un pc de fou. Mais cet été, moi aussi je devrais pouvoir y jouer, grâce à un nouveau pc *o*

ji_louis a écrit:

...du tampon?

du tampon !
(bon là, si je l'ai pas choquée )

Nieur a écrit:

du tampon !
(bon là, si je l'ai pas choquée )

Je suis choquée... Mais pas à cause de la situation.
Depuis quand on garde son tampon alors que l'on est sur le trône ?

Pancréas a écrit:

Je ne suis pas arrivée à la fac par défaut, j'ai voulu y aller. J'aimerais bien faire un doctorat en écologie-évolution, ou travailler comme comportementaliste ou... Bon c'est déjà pas mal.

Si tu veux faire un doctorat, je te conseille de chercher assez rapidement à connaitre un peu mieux le domaine de la recherche, en particulier en faisant un stage avant d'en avoir obligatoires, ça te donnera une longueur d'avance sur les autres, et au moins tu sauras plus vite pour quoi tu fais des études.
Si le comportement animal t'intéresse, l'UMR 5548 à Dijon fait des recherches dans ce domaine (sur les blattes, drosophiles, termites), j'y ai fait mon stage de DEA (c'est à cette époque que je suis venue pour la première fois sur le forsv, il y a 10 ans... ), tu peux toujours essayer de voir chez eux si tu peux y faire un stage cet été ou le suivant, sans changer de ville, c'est quand même pratique !

yoda a écrit:

Si tu veux faire un doctorat, je te conseille de chercher assez rapidement à connaitre un peu mieux le domaine de la recherche, en particulier en faisant un stage avant d'en avoir obligatoires, ça te donnera une longueur d'avance sur les autres, et au moins tu sauras plus vite pour quoi tu fais des études.
Si le comportement animal t'intéresse, l'UMR 5548 à Dijon fait des recherches dans ce domaine (sur les blattes, drosophiles, termites), j'y ai fait mon stage de DEA (c'est à cette époque que je suis venue pour la première fois sur le forsv, il y a 10 ans... ), tu peux toujours essayer de voir chez eux si tu peux y faire un stage cet été ou le suivant, sans changer de ville, c'est quand même pratique !

Merci pour l'info, mais c'est déjà prévu ^^
Si j'ai mon année, je devrais passé au moins un mois en stage à l'ufr *o*

Sur les différents sujets possibles, je vous montre ceux qui m'intéressent le plus:
_ Etude de la transmission d'activité antibactérienne aux œufs du Coléoptère Tenebrio molitor.
_Compétition spermatique et gardiennage postcopulatoire chez Gammarus pulex.
_Conflit d’intérêt entre les sexes chez Gammarus pulex : qui prend le contrôle de l’amplexus ?

Je ne sais pas encore sur quoi je vais travailler.
Si ça me plait, je compte renouveler l'opération tous les ans, ce qui devrait me donner de bonnes bases et un beau CV xD

pancreas es-tu la?
si oui, tu as un MP...
si non, tu as un MP de toute maniere

'jib

jibus a écrit:

pancreas es-tu la?
si oui, tu as un MP...
si non, tu as un MP de toute maniere

'jib

17h39... Qu'est-ce que je faisais à ce moment là....

*réfléchis*

Ah ça y est ! Je m'étais fait un masque à l'aspirine et au miel pour l'acnée ^^"

Pancréas a écrit:

Ah ça y est ! Je m'étais fait un masque à l'aspirine et au miel pour l'acnée ^^"

est-ce qu'un masque contre le mal de tete rend bien de la tete??

'jib, perplexifié

jibus a écrit:

est-ce qu'un masque contre le mal de tete rend bien de la tete??

'jib, perplexifié

L'aspirine contient de l'acide acétylsalicylique, molécule proche de l'acide salicylique que l'on trouve dans les crèmes anti-acné (à des pourcentages plus faibles évidemment), ce qui diminuerait donc l'acné.
Le miel c'est pour le côté cicatrisant, doux et réparateur pour la peau.

C'est la première fois que je teste ça, et je suis très contente du résultat, j'ai la peau toute douce *o*

il parait qu'un trempage de tete dans l'acide chlorydrique fait disparaitre tous les problemes d'acnee de maniere definitive!!!

'jib

Mais cela m'a l'air passionnant tous ces sujets de recherche...
Non, sérieusement, ils osent encore proposer ce genre de choses à Dijon ? Le doyen serait-il devenu à ce point réaliste sur les débouchés possibles de l'enseignement universitaire français qu'il souhaite tous les décourager dès le début ? Va-t-on assister à une vague de suicide en masse du côté de Dijon ?
Je viens de montrer ça à deux collègues enseignants-chercheurs et ils n'en reviennent pas. Comment voulez-vous que nos étudiants arrivent à avoir une vision précise de l'impact de la recherche sur les connaissances, leur application et éventuellement, si l'on est idéaliste, sur l'Avenir avec un grand A ? Nous sommes décidément tombés bien bas et je crois qu'il ne s'agit que d'un début. Vous croyez pas qu'on s'en cogne comme de nos premières chaussettes de savoir si le bourdon chinois se fume une clope après s'être tapé la mouche tsé-tsé ?

Je ne fustige en rien Pancréas qui n'a pas vraiment mérité ça à moins d'avoir une forte tendance au masochisme mais je conspue les responsables d'UFR qui sont parfois plus miteux que les toges qu'ils portent parfois aux grandes cérémonies et autres grands-messes républico-universitaires. Quand je pense aux travaux que nous pourrions confier à de jeunes étudiants au cours de stages rémunérés l'été. L'un des gros soucis du système de recherche-enseignement universitaire en France, c'est le manque de transversalité. Chaque laboratoire ou équipe au sein d'un même laboraoire bosse dans son petit coin, produit ses petites connaissances spécieuses sans véritablement chercher à faire partie d'un continuum (non c'est pas Retour vers le futur). Résultat : des dizaines d'équipe qui donnent souvent l'impression de ne pas se comprendre et qui restent campées derrière "leurs" vérités".

Pour vous donner un exemple, dans mon simple domaine, celui de l'infection à VIH, nous développons actuellement des collaborations transversales entre équipes pluridisciplinaires pour améliorer la rpise en charge, les traitements et ouvrir de nouvelles voies thérapeutiques, en vue, et ce n'est plus un rêve, de l'éradication du virus. Pour cela, nous avons besoin de toutes les bonnes volontés à l'échelle internationale : cliniciens, immunologistes, virologistes, pharmacologues, anatomopathologistes, chercheurs cliniciens, statistitiens, et j'en passe. Mais voilà, c'est bien joli, mais ce genre de collaboration n'est pas possible sans la participation de véritables agents de liaison permettant de faire circuler les informations, de mettre en commun les connaissances, d'assurer la veille bibliographique, d'établir des documents de synthèse. Dans notre équipe nous avons déjà essayé de confier ces travaux à de jeunes étudiants et le résultats est là : le contenu passionnant et le challenge ont véritablement passionné ceux qui sont devenus des collègues à part entière et qui se sont investis dans cette cause à l'échelle internationale (cela a également permis de mettre en place de premières approches pour des partenariats d'enseignement avec des universités européennes et nord-américaines).

On est quand même loin des expériences tentant de déterminer si on attire mieux les mouches avec du miel ou du vinaigre...

bienvenue ^_^

BioHazard a écrit:

Mais cela m'a l'air passionnant tous ces sujets de recherche...
Non, sérieusement, ils osent encore proposer ce genre de choses à Dijon ? Le doyen serait-il devenu à ce point réaliste sur les débouchés possibles de l'enseignement universitaire français qu'il souhaite tous les décourager dès le début ? Va-t-on assister à une vague de suicide en masse du côté de Dijon ?
Je viens de montrer ça à deux collègues enseignants-chercheurs et ils n'en reviennent pas. Comment voulez-vous que nos étudiants arrivent à avoir une vision précise de l'impact de la recherche sur les connaissances, leur application et éventuellement, si l'on est idéaliste, sur l'Avenir avec un grand A ? Nous sommes décidément tombés bien bas et je crois qu'il ne s'agit que d'un début. Vous croyez pas qu'on s'en cogne comme de nos premières chaussettes de savoir si le bourdon chinois se fume une clope après s'être tapé la mouche tsé-tsé ?

Ce stage ne concerne que le laboratoire d'écologie évolution, l'ufr accepte tous les stagiaires (du moment qu'ils ont leur année, mais ya moyen de s'arranger si ce n'est pas le cas), mais nous ne sommes pas rémunérés.
On aide les thésards sur leur sujet de recherche, donc si yen a un ou deux qui bossent sur les Gammares, bah cette été ce sera pêche aux gammares, mais il y a une dizaine de sujets en tout.

Je ne sais pas ce que proposent les autres branches de l'ufr, je peux me renseigner si besoin ^^"

M'enfin je suis bien d'accord avec toi, c'est chacun dans son coin et c'est vraiment coton de mélanger deux spécialités sur une même recherche, alors qu'on en aurait bien besoin.

Merci Seefield :p

BioHazard a écrit:

Mais cela m'a l'air passionnant tous ces sujets de recherche...
Non, sérieusement, ils osent encore proposer ce genre de choses à Dijon ? Le doyen serait-il devenu à ce point réaliste sur les débouchés possibles de l'enseignement universitaire français qu'il souhaite tous les décourager dès le début ? Va-t-on assister à une vague de suicide en masse du côté de Dijon ?

Ce n'est pas parce que ça ne t'intéresse pas que ça n'intéresse personne...
A l'époque de mon mémoire de DEA (biologie du comportement), j'étais avec une collègue qui à sa première demande d'entrée en DEA avait axé sa lettre de motivation sur les primates. Sa demande n'avait pas abouti - il n'y a pas tellement de labos en France qui bossent sur les primates. Après un an à travailler sur le comportement des blattes, elle a réussi à entrer en DEA. C'est sûr, les blattes, ça passionne d'emblée moins d'étudiants. Mais ce n'est pas en ne leur proposant que des sujets qu'ils trouveront d'emblée passionnants, avant de se pencher dessus, qu'ils auront un bon aperçu de leurs perspectives d'avenir. Expliquer d'emblée au passionné des dauphins que s'il n'est pas prêt à bosser sur un autre sujet - même un truc aussi inintéressant en apparence que les gammares, il vaudrait mieux qu'il choisisse une autre voie, ça ne me semble pas complètement idiot, bien au contraire.

Oh ce n'est pas que ça ne m'intéresse pas, ce que je critique, c'est le manque d'envergure et d'ambition de telles thématiques. Franchement, mettons-nous dans la peau d'un jeune étudiant qui se retrouve avec les propositions listées par Pancréas, il y a de quoi avoir froid dans le dos ! Mais dans quelle dimension se situe la recherche universitaire française ? Si au moins les universitaires français se donnaient le mal d'être un minimum pédagogues et de recadrer leurs travaux dans des optiques concrètes. Et ils se plaignent d'être incompris les bougres ! Tu m'étonnes avec ce genre discours et de communication. Imaginez-vous lors d'une réunion de famille en train d'expliquer que vous faites une étude sur la taille moyenne des testicules du gardon à la morte saison et en eaux troubles...

Si seulement nos unités de recherche et nos universités ouvraient des thématiques larges comme celles que nous connaissons dans le domaine biomédical : lutte contre les pandémies, cancers, maladies neurodégéneratives, génétique moléculaire et thérapie génique. Vous allez me dire qu'une fois encore je vais faire l'apologie du système américain mais c'est pourtant ainsi que cela marche là-bas et je peux vous certifier que les financements suivent, là-bas les chercheuurs ne sont pas obligés de se prostituer pour obtenir des rallonges ponctuelles de 10 000 euros ! Mais je suis ouvert aussi aux autres thématiques, en dehors du biomédical. Si nous ouvrions des pôles inter-universitaires promouvant l'excellence et la collaboration, nous pourrions par exemple parler de préservation de la bio-diversité, de sauvegarde des espèces endémiques, de sélection des espèces végétales en fonction de l'évolution des caractéristiques du milieu... Au milieu de ces pôles, des unités ou des équipes spécialisées pourraient collaborer de façon transversale afin d'établir des conclusions généralisantes ou de construire des ponts vers des recherches futures. Mais non, au lieu de ça, nous nous enfonçons dans notre spécificité et notre médiocrité bien françaises qui ne confinent qu'au crétinisme et à la stérilité. Il suffit de voir la baisse vertigineuse et continue du nombre de citations des travaux de recherche français pour s'en convaincre.

Je vous recommande le rapport publié très récemment par le Pr Philippe Even, Président de l'Institut Necker pour vous rendre compte que la situation de la recherche biomédicale française ne s'était jamais autant dégradée et en aussi peu de temps. Et ceci est malheureusement généralisable à la recherche en général.

Assez d'accord avec toi Bio sur le manque d'ambition des labos francais dans pas mal de secteurs de recherches. Mais je en suis pas sur que ca ne soit que franco francais. Notamment sur la transversalite des disciplines. Des doc qui ont une double competences sont assez rares, alors des etudiants c'est encore pire.

Pour l'explication de ce qu'on fait a la famille: moi j'ai laisse tombe depuis pas mal de temps: soit je dit je dessine des carres et je passe pour un rigolo soit je dit que je fait des diodes de protection ESD, et la il n'y a plus personnes. (mon dernier essai en date c'est de dire que je fais des disjoncteurs a la taille micrometrique, et ca passe a peu pres mais faut rappeler regulierement ...)

buck a écrit:

Pour l'explication de ce qu'on fait a la famille: moi j'ai laisse tombe depuis pas mal de temps: soit je dit je dessine des carres et je passe pour un rigolo soit je dit que je fait des diodes de protection ESD, et la il n'y a plus personnes. (mon dernier essai en date c'est de dire que je fais des disjoncteurs a la taille micrometrique, et ca passe a peu pres mais faut rappeler regulierement ...)

J'ai le même soucis. Comment expliquer que tu es payé pour mettre hors service des systèmes dans une centrale nucléaire ? Le quidam moyen pense que pour mettre hors service et en sécurité quelque chose il suffit de mettre la machine à l'arrêt, puis d'ouvrir un disjoncteur ...

En fait, je me rend compte que de nombreux boulots sont devenus très spécifiques et qu'il est difficile de faire comprendre à quelqu'un qui ne baigne pas dedans ce que tu fais. Perso, je connais des gens qui pensent que j'ai un boulot important, parce qu'ils font partie de la même boite que moi et que je suis payé plus cher. Et qu'en plus quand dans certaines réunions je dit qu'il faut faire comme cela, "on" m'écoute. "on" étant les nos supérieurs bien entendus.
Et moi, parfois, j'ai du mal à comprendre ce qu'ils font. Enfin, dans le détail précis de leur travail de tous les jours.

Dans les associations, c'est pire. D'une entreprise à l'autre, les termes ne sont pas les mêmes, ne correspondent pas à la même chose et les procèss sont différents. Alors parfois, à la question : "tu fais quoi dans la vie ?" On répond un peu par une réponse bateau.

Mais, je rejoins un peu Biohazard, l'étudiant qui peut répondre : " Je fais une étude sur le comportement des dauphins en milieu naturel" sait qu'il fait plus envie que celui qui est obligé de dire : "Je fais des recherches sur les blattes". Surtout que ce dernier à du entendre au moins 3 ou 4 fois par jour : "Et ça ne te fout pas le cafard...."

buck a écrit:

Pour l'explication de ce qu'on fait a la famille: moi j'ai laisse tombe depuis pas mal de temps: soit je dit je dessine des carres et je passe pour un rigolo soit je dit que je fait des diodes de protection ESD, et la il n'y a plus personnes. (mon dernier essai en date c'est de dire que je fais des disjoncteurs a la taille micrometrique, et ca passe a peu pres mais faut rappeler regulierement ...)

Héhéhé, il n'y a que maintenant qu'on comprends enfin ce que je fais, car produit assez courant. Avant:
"je fais dans le catalyseur pour la synthèse de polymères" =
Ensuite:
"Je travaille sur l'encapsulation de cellules photovoltaïques souples"= mmmmm c'est pas solaire çà?
Maintenant:
"Je fabrique de l'huile de moteur"= tu peux m'en filer?

Aie, héhéhéhé

BioHazard a écrit:

Je vous recommande le rapport publié très récemment par le Pr Philippe Even, Président de l'Institut Necker pour vous rendre compte que la situation de la recherche biomédicale française ne s'était jamais autant dégradée et en aussi peu de temps. Et ceci est malheureusement généralisable à la recherche en général.

Parles tu de ce Philippe Even-là ???

excellent miss grenouille
Nardu: je te comprend tout a fait

Ce qui me fait marrer sur un forum photo ou je sevis aussi (en theorie plutot oriente retouche mais on poste pas mal de nos cliches), on a eu un concourt photo le mois dernier sur le chocolat et une des proposition ressemble pas mal a mes carres





http://agences-virtuelle.ch/index.php

Tu m"excussera, mais je préfère le chocolat.

ouinnnnnn je suis un naincompris !!!