Énergie : un espoir ?

Si vous jetez une poignée de clous dans un verre d’eau, vous produirez de l’hydrogène.
En effet, cela va corroder vos clous.
Pour ce faire, la formation de la rouille va extraire des molécules d’oxygène de l’eau et donc libérer gratuitement l’hydrogène.
L’ennui c’est que cette production ne sera pas très rapide !

L’aluminium est, par contre, beaucoup plus intéressant à utiliser, son oxydation n’est ni trop lente, ni trop rapide.
L’inconvénient est que la couche superficielle d’oxyde devient très rapidement une protection contre une corrosion plus profonde.
Cependant, un alliage de 80 % d’aluminium et de 20 % de gallium permet, lui, une oxydation totale avec un débit d’hydrogène, pour un volume de réservoir raisonnable, permettant, par exemple, d’alimenter un moteur de voiture.
Il faudra, bien sûr, empêcher que le mélange azote vapeur d’eau ne se répande ensuite dans l’atmosphère, la vapeur d’eau est un gaz à effet de serre beaucoup plus important que le gaz carbonique,
De même, après condensation de l’eau, l’idéal, surtout en hiver, serait de ne pas la répandre sur la route.
Les oxydes seraient recyclables à un coût économiquement raisonnable.

L’idéal ?
Pas tout à fait hélas…
Si, au point de vue du coût, le bilan du recyclage (comme pour celui de la fabrication de l’alliage) est favorable, il n’en est pas de même au point de vue de l’énergie où il est assez catastrophique.
Le mouvement perpétuel avec en plus fourniture d’un travail n’est toujours, de par le principe de la conservation de l’énergie, pas possible !

En conclusion, c’est une excellente solution, à court ou moyen terme, de supprimer les inconvénients et dangers du stockage de l’hydrogène, mais, qui ne résout pas celui de la production d’énergie .
(À moins de trouver un, ou plusieurs métaux à l’état natif, qui feraient l’affaire avant qu’ils soient épuisés.)

Salut

Perso, je ne crois pas beaucoup à la solution de l'hydrogène comme carburant, à moins de pouvoir comme le suggère ton intervention, de pouvoir le fabriquer (transformer) sur place. L'hydrogène est un gaz bien trop difficile à stocker et surtout très dangereux de part son caractère inflammable, souvenons nous de la catastrophe de l' Hindenburg pour s'en convaincre. J'ai pas envie que ma voiture soit une bombe roulante.
Alors quoi ?
Je ne crois pas non plus à la possibilité de contourner la loi sur la préservation de l'énergie. Donc, il ne faut pas rêver pour un immédiat, peut être que dans l'avenir, des chercheurs deviendront des trouveurs sur ce sujet. Ce qu'il faut c'est une solution qui permettra d'avoir de l'énergie à bon marché, du moins accessible à tous et ce pendant des milliers d'années s'il le faut.
Dans l'immédiat, je vois bien la possibilité de l'usage de l'hydrogène dans des centrales électriques, cet hydrogène pourrait très bien être fabriqué dans des centrales solaires dans des pays ou le soleil est le plus généreux.
Plus tard, l'électricité de masse pourrait très bien se faire aussi dans l'espace, et redistribué sous forme d' onde ultra courte vers terre sur des antennes prévues à cet effet.
L'énergie de demain, sera multiple, cellules solaires, récupérateur de chaleur, énergie des vagues, du vents, des marées, géothermie, biologique à base d' huile, du bois, du fumier, le nucléaire aussi aura son mot à dire


Le Vieux qui ne croit pas à une solution mais à des solutions.

Salut

Citation :

En conclusion, c’est une excellente solution, à court ou moyen terme, de supprimer les inconvénients et dangers du stockage de l’hydrogène, mais, qui ne résout pas celui de la production d’énergie .

Peut être l'on pourrait suivre cette piste de l'oxydation mais avec d'autres éléments que l'aluminium.

J'ai entendu à la télé que si l'on plaçait 100 km2 de panneaux solaire (centrales type four solaire) dans un déserts ensoleillé comme en Afrique, cela suffirait à couvrir les besoins de l'Europe. 100km2 cela me parait bien peu, est-ce réaliste ?

Les Émirats eux, construisent actuellement une centrale solaire sur la mer ! cela me parait assez étonnant, mais sans doute que cela comporte quelques avantages par rapport à une solution terrestre.


Le Vieux

Salut

Citation :

L'objectif ici est de produire de l'électricité solaire, sans pour autant gaspiller le peu de surface au sol dont dispose le petit émirat.

La solution développée par le centre suisse d'électronique et de microtechnique de Neuchâtel est très simple : les chercheurs ont installé une petite centrale thermique sur une bouée.

Une grosse bouée, qui sur ses 100 m² de diamètre concentre la chaleur du soleil pour produire de la vapeur. L'eau de mer en s'évaporant alimente de petites turbines, qui générent du courant.

Pour éviter d'être raccordée en permanence à la terre, l'île solaire peut générer de l'hydrogène, qui est stocké à bord. Du coup, elle est libre de naviguer en fonction du courant, ou plutôt selon la direction du soleil, et peut éviter les tempêtes.

voir site : http://www.enerzine.com/603/3101+Une-bouee-geante-vaporise-la-mer+.html

Le Vieux qui se demande ce que cela fait comme volume 100m2 de diamètre

Pour rester dans le même esprit : depuis l'introduction d'une certaine sardine, le lac Kivu est devenu un gros producteur de méthane, à un point tel que l'on pourrait, grâce à ce gaz, faire tourner indéfiniment une centrale électrique de 100 MW...
Voilà, une énergie non polluante, puisque... si l'on ne le fait pas, l'accumulation de méthane finira par provoquer un "dégazage naturel " qui risque de faire quelques millions de victimes par asphyxie parmi les riverains, d'autant plus que le gaz carbonique dissous risque également de s'échapper par la même occasion.