Les vaccins traditionnels, que cela soient des virus inactivés, atténués ou alors simplement on injecte une partie du virus, donc pas le virus entier, sont basés sur la mise en contact du corps humain avec un agent pathogène ou une partie de cet agent. Dans la technologie ARN, on injecte le code qui permettra à nos cellules de fabriquer ces molécules elles-mêmes! J'ai entendu parler de vaccins à ADN, là aussi c'est un code génétique mais je trouve cette technologie potentiellement dangereuse, il faudra que je me renseigne exactement.
Pour l'atténuation du virus, je te renvoie à la page wiki, qui l'explique très bien et succintement:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Virus_att%C3%A9nu%C3%A9
On peut aussi inactiver un agent pathogène, c'est à dire le tuer sans le détruire (par UV par exemple).
On peut aussi injecter une partie antigénique du virus, souvent un morceau de capside ou de l'enveloppe. Donc une protéine ou un peptide.
Là cela demande plus de recherches naturellement, car il faut s'assurer que l'on cible le bon moceau de l'agent pathogène, c'est-à-dire celui qui provoquera une réaction immunitaire suffisante.
Et enfin, on vient à cette fameuse "nouvelle" technologie, qui n'est pas si nouvelle que cela, mais pour les médias elle est nouvelle parce que c'est effectivement la premiére fois que l'on en fait un vaccin: le mRNA.
Le mRNA est tout simplement le code génétique qui va être lu par les cellules pour fabriquer la protéine qui déclenchera une réaction immunitaire. Alors concernant le SARS-CoV-2, je pense qu'on a choisi la protéine "pike" parce que c'est celle qui est le plus exposée (elle se trouve dans l'enveloppe du virus), donc on imagine que c'est la première qui est recontrée par nos cellules, mais aussi parce que cette protéine ne mute pas beaucoup (et pour cause, c'est elle qui est responsable de la reconnaissance du récepteur, donc si elle mute, le virus n'est plus internalisé) alors que les coronaviridae sont connus pour muter facilement et abondamment. Donc, on espérait que la protection vaccine serait plus stable dans le temps. C'était un pari un peu risqué, parce qu'on n'etait pas certains d u tout qu'on obtiendrait une réponse immunitaire suffisante mais on a eu de la chance, ca semble pas trop mal marcher.
PS: injecter un agent pathogène ne garantit pas que l'on produise une réaction immunitaire. On a quelque exemples bien connus, par exemple le SIDA, contre lequel on n'a pas encore réussi à créer un vaccin.
PS2: je ne connais pas trop bien les méthodes de préparation des vaccins mais je peux essayer de me renseigner si vous voulez plus d'explications.