L'homme et l'alcool

Ah ok tu parles donc des méfaits pouvant être commis sous alcool.
Non, je parle du méfait qui est d'être dans un état d'alcoolémie important dans certaines circonstances.
Etre bourré au volant, sans avoir commis d'infraction, est répréhensible...


Parce que je réclame mon droit à me bourrer gentiment la gueule et à me promener dans la rue.
Réclame si tu veux mais, justement, au terme de la loi tu n'a pas "le droit" pour toi... a moins que tu ne veuille dire "... à me promener gentiment dans la rue".


Tant que je n'entraine pas de troubles de l'ordre public je ne vois pas la gène.
Le problème étant que "bourré" ta capacité de jugement est altérée et donc tu ne verra pas forcément la gène alors que d'autres la verront pour toi (remarque valable sur n'importe quel lieu public comme au volant).


Je précise qu'il n'y a pas que l'état "bourré" qui altère le jugement et que si "un con" se fait remarquer comme ayant le jugement altéré en permanence il se fait retirer le permis, voire interner, pour son bien comme pour celui des autres... mais ça n'était pas le sujet.

Steph a écrit:

Les alcooliques sont rarement heureux de l'être. Ils ne boivent pas par plaisir mais par nécessité! Re-exemple sur notre défunt forum.

Là tu parles d'un cas avec une addiction aggravée et désocialisante. Tous les addicts à l'acool ne sont pas ou ne deviendront pas des alcooliques au sens où tu l'entends!
Comme en psychanalyse la différence entre névroses et psychoses. On les distinguent principalement par le fait que les troubles ont un effet important sur la socialisation du patient.

buck a écrit:

en fait un certain temps jusqu'a ce que le corps en reclame plus. Et ca depend bcp de la personne

Je connais des gens qui fument une clope par jour depuis des années sans avoir envie d'augmenter la dose. Certains qui prennent de la cocaine lors de soirées sans devoir en consommer tous les jours, et d'autres encore qui sont accros au chocolat !
Bref on est pas tous égaux face aux addictions (liées à des substances ou non). Et je trouve que ça serait idiot de contraindre toute la population par des mesures liberticides pour les excès (vonlontaires ou non) de quelques uns.
Quel est le pourcentage de personnes buvant régulièrement un verre de vin qui a tué quelqu'un sur la route ou qui deviendra alcoolique ? C'est finalement ridicule.

Michel99 a écrit:

Réclame si tu veux mais, justement, au terme de la loi tu n'a pas "le droit" pour toi... a moins que tu ne veuille dire "... à me promener gentiment dans la rue".

Le droit parle d'ivresse sur la voie publique, ce qui est en pratique réservée aux états poussés d'alcoolisation (en gros les gens qui gerbent par terre dans la rue)

Citation :

Le problème étant que "bourré" ta capacité de jugement est altérée et donc tu ne verra pas forcément la gène alors que d'autres la verront pour toi (remarque valable sur n'importe quel lieu public comme au volant).

Tu as déjà été dans la situation de subir le jugement altéré d'une personne saoule dans la rue ?
Et si oui la solution pour toi c'est quoi ? On appelle les flics dès que quelqu'un a l'haleine chargée ? Des controles d'alcoolémie au coin de la rue ?
Tu fixes où la limite ?

Perso je suis pour responsabiliser les débits de boisson autant que les consommateurs. je sais que ça ne change rien pour ceux qui consomment chez eux mais c'est un premier point.

seb613 a écrit:

Le droit parle d'ivresse sur la voie publique, ce qui est en pratique réservée aux états poussés d'alcoolisation (en gros les gens qui gerbent par terre dans la rue)

FAUX !
L'ivresse peut être constatée par un agent de la force publique par une mesure à l'alcootest, à l'éthylomètre, ou en faisant appel à un médecin, par une mesure de l'alcoolémie sanguine. L'agent peut décider de procéder à une telle mesure sans raison particulière.

Dans la pratique, il y a tout de même une raison. C'est le cas lors de campagnes de sensibilisation (principalement pour les usagers de la route), lors des délits ayant entrainé des dommages au personnes, mais ce peut être aussi pour mettre la pression sur quelqu'un ou quelques uns en particulier.

On a l'exemple récemment à Rennes, ou depuis que 3 personnes sont décédées (3 autres blessées) en ville dans un incendie provoqué par quelques abrutis éméchés dans une cage d'escalier, les forces de l'ordre patrouillent et interceptent toutes les personnes déambulant dans la "rue de la soif" pour leur faire souffler dans le ballon et les embarquer en cas d'ivresse publique.

pays de merde