Mais qui prend encore le train??

On a quand même vu la panique internationale à la possibilité d'une chute du marché de l'automobile. Moins d'autos c'est catastrophique pour une industrie pourvoyeuse de milliers d'emplois et je ne compte pas les rentrées pour l'Etat en terme de taxes sur les carburants.
Bref je pense qu'il existe une volonté de ne pas favoriser les transports en commun et quelque part c'est triste même si quelque part la sauvegarde des emplois reste une priorité pour tous les gouvernements et heureusement.
Bref pas facile comme équation...

Steph a écrit:

On a quand même vu la panique internationale à la possibilité d'une chute du marché de l'automobile. Moins d'autos c'est catastrophique pour une industrie pourvoyeuse de milliers d'emplois et je ne compte pas les rentrées pour l'Etat en terme de taxes sur les carburants.
Bref je pense qu'il existe une volonté de ne pas favoriser les transports en commun et quelque part c'est triste même si quelque part la sauvegarde des emplois reste une priorité pour tous les gouvernements et heureusement.
Bref pas facile comme équation...

Effectivement, il y a quelque part un blème !
Blème qui se localise surtout à un endroit précis de l"électeur...

Steph a écrit:

On a quand même vu la panique internationale à la possibilité d'une chute du marché de l'automobile. Moins d'autos c'est catastrophique pour une industrie pourvoyeuse de milliers d'emplois et je ne compte pas les rentrées pour l'Etat en terme de taxes sur les carburants.
Bref je pense qu'il existe une volonté de ne pas favoriser les transports en commun et quelque part c'est triste même si quelque part la sauvegarde des emplois reste une priorité pour tous les gouvernements et heureusement.
Bref pas facile comme équation...

Ce qui peut simplifier, c'est de se dire que soit on fait quelque chose maintenant pour diminuer l'impact de l'automobile, soit on ne fait rien et on attend que la hausse des cours du pétrole fasse le travail.

Pour reprendre une image que j'ai déjà utilisée, la terre est comme un chalet isolé avec quelques colocataires. Ils ont pour se nourrir des poules... Un colocataire un peu futé a réalisé qu'on mangeait vachement mieux en tuant les poules et en les faisant rôtir qu'en récoltant les oeufs. Comme il a trouvé l'idée, il ne partage les poules qu'avec ses potes, tandis que les autres mangent les oeufs.

Un jour, un de ces mangeurs de poule (toi, moi, etc) dit "y'a comme un blème, en tuant les poules, il finira par ne plus y en avoir et on va mourir de faim". Mais les autres ne veulent pas se passer de viande, et refusent -> constat de l'impossibilité de se passer de manger des poules.
Un autre (le décroissant) dit "de toutes façons, même si on peut pas se passer de viande, on devra bien le faire quand il n'y aura plus de poules, alors autant en consommer de moins en moins, puis arrêter, et ne manger que des oeufs"
Le dernier (l'avis général concernant la décroissance) dit "mais il y a des collocs qui ne mangent déjà que des oeufs, et tu voudrais leur demander de manger encore moins alors qu'ils aspirent à être assez méritants pour avoir droit aux poules ! et puis y'a pas assez d'oeufs pondus par jour pour tout le monde, mangeons des poules !"


Alors tu comprends, on attendra qu'il n'y ai plus une seule poule pour réaliser que les oeufs, c'était mieux que rien du tout...

Certes, mais l'équation pourra changer quand on fera tourner les autos avec autre chose que des combustibles fossiles.

Steph a écrit:

Certes, mais l'équation pourra changer quand on fera tourner les autos avec autre chose que des combustibles fossiles.

Tu crois ?

Citation :

"Quand vous aurez coupé tous les arbres, pollué toutes les rivières, et tué tous les animaux, alors peut-être comprendrez-vous que l'argent ne se mange pas."

Steph a écrit:

Certes, mais l'équation pourra changer quand on fera tourner les autos avec autre chose que des combustibles fossiles.

On n'aura résolu qu'une partie du vaste, très vaste problème de l'automobile.