Je me dois de rassurer cet excellent Huyustus en ce qui concerne l’aspect peu engageant de la couleur de l’éclairage des lampes dites économiques.
Différents coloris sont possibles !
Il faut savoir que ces lampes ne sont, en fait, que de mini tubes luminescents coudés.
Or, le rayonnement émis par ces tubes lorsqu’ils sont parcourus par un courant se situe hors du spectre de lumière visible.
Aussi, tapisse-t-on l’intérieur de leurs parois par divers matériaux, qui sous l’action des photons invisible réémettent, suivant leur composition, de la lumière visible de spectre donné.
Pourquoi le blanc que l’on retrouve en général en magasin ?
Il faut tout d’abord préciser que si un tube luminescent « normal » a un rendement de l’ordre de 25% soit environ quatre à cinq fois celui d’une lampe à incandescence il n’en est hélas pas de même pour ces mini tubes qui plafonnent, en dépit de ce que dit l’emballage, autour des 15% en moyenne.
Si l’on opte pour une autre couleur que le blanc morgue, le résultat baisse encore. Donc, on vend du blanc !
En fait, en dehors d’autres défauts tels que le clignotement (mais on peut y remédier) inhérents à ce genre d’éclairage et qui est fatiguant pour la vue, on peut, tout de même, espérer un rendement double de celui d’une ampoule à incandescence avec un coloris plus ou moins équivalent, tant que l’on conserve l’usage de la vue…
Pour PtiGG qui remarquera ici que je ne suis pas toujours hors sujet.
Les anciens tubes luminescents utilisaient une bobine dont le triple rôle était de fournir un courant correct permettant de chauffer les électrodes du TL, d’assurer la surtension nécessaire à l’amorçage de ce même TL et de réduire, en fonctionnement, la tension à un seuil compatible avec la conservation en bon état du TL.
Sans que cela ne coute en énergie, une bobine, en courant alternatif, ne consomme pas de puissance réelle.
Les inconvénients de cette bobine étaient :
Le poids
Le déphasage qu’elle apportait et qui devait être corrigé par un condensateur.
Les surtensions créées lors de l’allumage et de l’extinction. Ce qui était déjà néfaste pour les interrupteurs et mortel pour les variateurs, bien qu’il y en ait eut de spécialement conçus pour cet usage.
Il est évident que ces fonctions peuvent être remplacées, actuellement et de manière peu coûteuse, par des composants électroniques…
A inedit : D’autant plus que c’est quand il fait froid que l’on s’éclaire davantage.
C’est donc une bonne question, les promoteurs de ce genre d’éclairage, coûteux et peu agréable ont tout intérêt à omettre ce fait en opposition avec leur argumentation.