Obus en uranium appauvri

Salut

La Grande Bretagne va livrer des obus à uranium appauvri à l'Ukraine, D'après mes souvenirs, lors de la guerre du golfe, les USA les avaient utilisé également, et il y avait un article la dessus, que beaucoup de GI avaient été eux même intoxiqués et l'on avait dénombré un certain nombre anormal de cancer chez eux, sans compter les pauvres Irakiens. Je pense qu'en touchant sa cible, la tête d'obus en uranium appauvri, non content de percer le blindage, devrait aussi, créer une sorte de nuage charger de ce métal lourd et donc toxique.
La quantité de radiation serait négligeable, le problème serait les poussières et la pollutions qui s'ensuit.

Le Vieux.

Un obus anti-char, dit obus-flèche, n'a pas de charge explosive autre que pour l'impulsion initiale de la propulsion. Son principe d'action est de transformer l'énergie cinétique à l'impact en chaleur faisant fondre une flèche métallique contenue dans l'obus. Cette flèche de métal en fusion perce n'importe quel blindage (sur un diamètre très restreint), se dilate et se disperse dans l'habitacle, provoquant incendie et explosion.

L'uranium appauvri a l'avantage évident d'être le matériau le plus dense, donc celui qui conserve le mieux l'énergie cinétique de l'obus durant la trajectoire jusqu'à l'impact. De plus, l'absence de tête explosive le rend plus sûr que, par exemple, un obus éclairant ou anti-personnel. L'inconvénient majeur est que c'est un métal lourd qui, une fois vaporisé, est un poison pour tous les organismes vivants. Le problème serait le même avec du plomb (très largement employé dans les projectiles de "petit" calibre) ou du mercure.

L"empoisonnement aux métaux lourds (le fer et l'acier commun n'en font pas partie) se fait de 2 façons possibles :

• Inhalation de poussières. Les soldats vont sur le site de l'impact d'un obus à uranium appauvri peu après l'impact...
  
• Ingestion d'eau contaminée. De l'eau de pluie (ou d'extinction d'incendie) ruisselle et emporte des poussières de métal lourd, qui s'oxydent et se mêlent à de l'eau de boisson humaine ou animale, animaux mangés...

Il y a une troisième façon possible, c'est de mélanger un métal lourd à un produit pouvant pénétrer l'épiderme par contact, on obtient la gamme de poisons soviétiques novitchok... mais c'est une autre affaire.