Il faut être patient ...

http://www.lefigaro.fr/sciences/2013/07/22/01008-20130722ARTFIG00313-la-chute-de-la-goutte-la-plus-lente-du-monde.php?m_i=7s47BsWZBtv6SershQVcuT4aBXnsoiV156%2BS87s4RYgG7wh74

Salut

Je dois avouer que je perçois mal l' intérêt scientifique d'un tel événement.

Le Vieux

Le Vieux a écrit:

Salut

Je dois avouer que je perçois mal l' intérêt scientifique d'un tel événement.

Le Vieux

Mieux définir la différence entre solide et fluide.

ET résoudre l'énigme logique absolue: comment se fait il qu'un cerveau stupide est dit sclérosé, donc figé alors que la perte des moyens intellectuels est défini par la liquéfaction des neurones ?

Le Vieux a écrit:

Salut

Je dois avouer que je perçois mal l' intérêt scientifique d'un tel événement.

Le Vieux

je dirais pouvoir observer la formation et la déformation d'une goutte mue par la gravité. Pour une goutte d'eau il faut faire appel à des caméra rapides ce dont ne disposaient pas les chercheurs à l'époque où ils ont conçu et réalisé l'expérience.

Ce qui me semble plus intéressant est le sujet associé sur ce qui, paraît-il, se passe en dessous de 0K.

Le Vieux a écrit:

Salut

Je dois avouer que je perçois mal l' intérêt scientifique d'un tel événement.

Le Vieux

Premièrement démontrer que la poix est bien un liquide et pas un solide. Deuxièmement, permettre de calculer la viscosité de la poix. Ce qui va permettre aussi d'ajuster certaines simulations. De plus, de nombreux objets de notre quotidien sont nés d'expériences dont on n'a pas compris l'intérêt scientifique à l'époque.

narduccio a écrit:

Le Vieux a écrit:

Salut

Je dois avouer que je perçois mal l' intérêt scientifique d'un tel événement.

Le Vieux

Premièrement démontrer que la poix est bien un liquide et pas un solide. Deuxièmement, permettre de calculer la viscosité de la poix. Ce qui va permettre aussi d'ajuster certaines simulations. De plus, de nombreux objets de notre quotidien sont nés d'expériences dont on n'a pas compris l'intérêt scientifique à l'époque.

Le verre est aussi pâteux, parait-il ! (il parait en français) Mais à très long terme, le fait que les anciens vitraux soient plus épais à la base n'a strictement rien à voir avec cette propriété.

La Mort n'a pas eu la même patience : http://www.liberation.fr/sciences/2013/08/26/mort-du-chercheur-charge-de-la-plus-ancienne-experience-scientifique-au-monde_927176

Bonjour
Avec le temps, beaucoup de matériaux subissent "un écoulement moléculaire"
lorsque je regarde les tuiles plates sur mon toit (90 au M2) elles se" forment" en fonction de leurs voisines
elles se "font" comme dit le couvreur...
Tout n'est que question de temps en effet

Blondie

blondie a écrit:

Bonjour
Avec le temps, beaucoup de matériaux subissent "un écoulement moléculaire"
lorsque je regarde les tuiles plates sur mon toit (90 au M2) elles se" forment" en fonction de leurs voisines
elles se "font" comme dit le couvreur...
Tout n'est que question de temps en effet

Ce n'est pas une simple question de frottement ?
Les montagnes aussi finissent par fondre...  

yoda a écrit:

Ce n'est pas une simple question de frottement ?

Bonjour

Non,non, c'est une déformation dans la masse
la cuisson de l'argile ne suffit peut être pas a stabiliser définitivement les tuiles
faut dire que la dernière couverture a été faite il n'y a que 50ans
Les autres sont beaucoup plus vieilles  et elles ont pris des formes qui s'adaptent a leurs voisines.
Des objets antiques ont subi me semble t-il des déformations simplement avec le temps qui passe...
Comme les gens...
Blondie

yoda a écrit:

Les montagnes aussi finissent par fondre...  

En premier lieu, elles sont érodées par le haut, ce qui tendrait à accentuer les reliefs, ensuite elles n'ont plus la pression dynamique qui les soulèvent, et enfin, elles subissent une érosion tectonique sous-continentale de leur racine par le bas, ce qui est moins connu, et laquelle tend à adoucir les reliefs.

C'est surprenant ce que tu racontes. Par quel mécanisme l'érosion par-dessous adoucit les reliefs ?

yoda a écrit:

C'est surprenant ce que tu racontes. Par quel mécanisme l'érosion par-dessous adoucit les reliefs ?

Tout simplement parce que plus un sommet est élevé, plus il pèse, il s'en suit qu'une érosion subcontinentale rabotera plus les reliefs élevés par le dessous, amenant l'adoucissement des reliefs

Tu veux dire quoi alors par accentuation des reliefs ? Du coup je ne sais plus trop ce que je n'arrive pas à suivre...

yoda a écrit:

Tu veux dire quoi alors par accentuation des reliefs ? Du coup je ne sais plus trop ce que je n'arrive pas à suivre...

l'érosion superficielle peut

creuser des vallées glaciaires



sculpter des paysages acérés



http://www.geo.fr/var/geo/storage/images/voyages/vos-voyages-de-reve/madagascar-ile-sauvage/tsingy-rouges/1231181-1-fre-FR/tsingy-rouges_940x705.jpg

entailler des ravines, des gorges et des canyons



dresser des cheminées de fée,



la mer, entailler le littoral en hautes falaises,

autant d'exemples où l'érosion accentue les reliefs

pour en savoir plus http://www.larecherche.fr/savoirs/autre/destruction-montagnes-01-02-1996-89313

blondie a écrit:

Bonjour
Avec le temps, beaucoup de matériaux subissent "un écoulement moléculaire"
lorsque je regarde les tuiles plates sur mon toit (90 au M2) elles se" forment" en fonction de leurs voisines
elles se "font" comme dit le couvreur...
Tout n'est que question de temps en effet

Blondie

C'est facile à expliquer pour une poutre en bois ou en métal avec, par exemple, un poids au centre.
C'est tout le problème entre la limite d'élasticité, c'est-à-dire la faculté, après avoir été étirée d'une fibre à reprendre, la contrainte disparaissant, sa taille primitive et le fait qu'elle soit dépassée (une élongation persiste).
On appelle ça aussi la mémoire du corps en question.
 
Bon, la poutre se plie suivant le poids et ses fibres extérieures (côté opposé au poids) sont étirées
Comme ni la poutre ni le poids ne sont pas uniformes, certaines de ces fibres extérieures dépassent leur limite d'élasticité.
Ce faisant, elles perdent une partie (striction de ces fibres) de leur résistance mécanique.
La solution limite, la poutre se rompt.
Avec plus ou moins de fibres ayant dépassé le seuil d'élasticité sans casser, elle ne se redresse pas complètement : elle se "souvient" du poids.
 
Avec des tuiles, c'est moins évident du fait que seuil d'élasticité et seuil de rupture sont très proches, mais pourquoi pas, comme avec du béton (armé il est vrai).
Mais, bien calculée elle résiste.