Cosmétiques

Bon ça fait un moment que je m'interroge sur ce qu'il y a dans les cosmétiques et j'essaie d'ailleurs d'éliminer toute pétrochimie dans les produits qui côtoient de près mon épiderme.
Ce soir j'ai fait un test avec mon démaquillant Loréal (remplacé par de l'huile d'olive depuis quelques temps *o*), j'ai donc tapé les obscures noms des ingrédients dans google, et je me pose certaines questions. [Peut-être aurais-je du poster en chimie?]

Mais avant quelques informations:
_Palmitate d'isopropyle, manipulation: Éviter tout contact avec la peau.

_ Huiles minérales : obtenues par distillation de la houille, du pétrole ou de certains schistes bitumineux et servent essentiellement comme lubrifiants des organes mécaniques des machines et des moteurs.
Mesures de protections: Porter un appareil de protection de la peau.

_ Methylparaben: Éviter tout contact avec la peau. Porter un appareil de protection des yeux. Ce produit est absorbé par les voies respiratoires, la peau et les voies digestives.

Entre autres ce que j'ai pu découvrir sur ce site http://www.reptox.csst.qc.ca/

J'aimerais savoir plusieurs choses:
_ Comment un produit qui semble dangereux pur peut être rendu inoffensif (enfin supposémment)? Il y a changement de conformation des molécules ? Avec ce que je sais en chimie orga, je n'arrive pas à me dire que ces produits sont bel et bien inoffensifs, alors que purs ça a l'air très méchant...

_ Comment de l'huile minérale servant à lubrifier des moteurs et provenant de la pétrochimie lourde se retrouve dans des cosmétiques? Et y a-t-il un quelconque traitement pour "limiter" sa dangerosité ?

_ Comment sont donnés les accords de commercialisation et d'utilisation pour ce genre de substances ? [Je soupçonne les lobbyistes d'avoir un grand rôle là-dedans]

Bref j'aimerais en savoir plus sur le fonctionnement de l'industrie cosmétique, je n'ai pas fait de recherches sur toute ma liste d'ingrédients, mais... Le peu que j'en ai vu me suffit...
Je sais que les produits issus de cette industrie ne sont pas forcément très sains, donc j'aimerais savoir comment on en arrive là, en fait...

Ah oui, et qui effectue des recherches sur ces produits, à part le labo qui les fabriquent et comment cela se décide (qui dit, tient aujourd'hui on va étudier telle chose dans ce déodorant?)? Parce que si personne ne regarde ce qu'il y a dedans, personne ne pourra dire que c'est dangereux, les labo ne vont pas cracher dans la soupe...

Je connais très peu cette branche, si certaines peuvent m'éclairer.
Merci d'avance ^^

Je crains fort que non (pour ma part) sauf en te disant que tout est poison et que rien n'est poison, c'est une question de dose. mais néanmoins, je ne puis que te conseiller d'éviter au maximum ce genre de produit dont une bonne partie ne sont pas nécessaire si on y regarde bien et, de plus, j'ai quelques doutes sur le fait que l'économique ne l'emporterait pas sur l'innocuité.

Pancréas a écrit:

_ Comment un produit qui semble dangereux pur peut être rendu inoffensif (enfin supposémment)? Il y a changement de conformation des molécules ? Avec ce que je sais en chimie orga, je n'arrive pas à me dire que ces produits sont bel et bien inoffensifs, alors que purs ça a l'air très méchant...

N'oublie pas : "la quantité fait le poison".

Bonne question!
C'est ma copine qui m'a personnellement fait découvrir les merveilles contenues dans les produits cosmétiques. Elle m'a fait comprendre que les labello que j'achetais à ma fille c'est pas forcément génial. Il existe des alternatives plus "bio". Il faut les trouver.

Ca me fait penser à ma mère (oui je sais j'étale ma vie personnelle en ce moment mais il faut dire qu'elle est particulièrement palpitante ), qui a les yeux qui sèchent et qui reçoit depuis des mois des gouttes et malgré tout son
état empire. Je lui demande ce qu'il y a dedans. Elle me répond: résorcine.
Une rapide recherche sur internet me montre la fiche MSDS (de toxicité) de la résorcine, où il est spécifiquement écrit que c'est un produit toxique et qu'en cas de contact avec les YEUX, il faut abondamment rincer avec de l'eau!!!!!!!!!
Et voilà comment les médecins et les pharmaciens s'assurent de confortables retraites...

Steph a écrit:

Ca me fait penser à ma mère (oui je sais j'étale ma vie personnelle en ce moment mais il faut dire qu'elle est particulièrement palpitante ), qui a les yeux qui sèchent et qui reçoit depuis des mois des gouttes et malgré tout son
état empire. Je lui demande ce qu'il y a dedans. Elle me répond: résorcine.
Une rapide recherche sur internet me montre la fiche MSDS (de toxicité) de la résorcine, où il est spécifiquement écrit que c'est un produit toxique et qu'en cas de contact avec les YEUX, il faut abondamment rincer avec de l'eau!!!!!!!!!

Fight fire with fire
Plus sérieusement, si la quantité fait le poison, la quantité fait aussi le médicament. Tu as de l'acide chlorhydrique dans l'estomac, pourtant ça ne te viendrait pas à l'esprit d'en boire un verre. Le moindre médicament ne DOIT PAS être pris au delà du traitement prescrit. Les chimiothérapies sont cancérigènes. La digitaline est un poison violent, mais aussi un médicament pour le coeur.

Mais euh...elle ne s'est pas auto-prescrit ses gouttes hein. Elle a suivi les conseils des représentants pharmaceutiques de ses médecins.

Où ai-je dit le contraire ? On peut très bien prescrire un poison à quelqu'un pour le soigner. Ça restera un poison, mais ça sera un médicament dans certaines circonstances.

Ah oui c'est vrai, j'avais oublié ce bête principe de dose.
Néanmoins c'est un peu jouer avec le feu quand même... Il n'y a pas de pronostique vital en jeu, on travaille sur quelque chose qui n'est pas essentiel et ne guérira sans doute personne.
En arriver à utiliser ça alors qu'il faut énormément de recherches et d'investissements, on pourrait utiliser d'autres choses qui pourraient être moins nocifs et moins chers...

En fait je vais aller lire l'histoire du cosmétique je crois...

Salut

Citation :

on pourrait utiliser d'autres choses qui pourraient être moins nocifs et moins chers..

C'est aussi un peu la faute de la clientelle, quels clientes ou clients accepteraient encore de se laver avec du savon d'Alep, de s' épiler les jambe avec de la cire d'abeille mélangée avec du citron et du sucre (je me souviens plus des ingrédient), etc
Beaucoup de produit cosmétiques doux existent, mais parfois trop bon marché on ne veut pas les utiliser on préfère dépenser son argent dans des grandes marque, cela fait bien auprès des copains copines

Pour les médicaments, Il faudrait sans doute aussi rendre la confiance aux toubibs en ce qui concerne les médecines douces pour au moins les cas léger.
Eau au fleur de bluet pour les yeux par exemple puisque l'on en a parlé, graine de lin pour les infections cutanée ou encore les coliques, rhubarbe pour les intestins, ciguë pour les emmerd... etc aussi.


Le Vieux qui se dit que pour la grippe il n'a rien vu de mieux que le repos accompagné d'un tilleul

Pancréas a écrit:

_ Huiles minérales : obtenues par distillation de la houille, du pétrole ou de certains schistes bitumineux et servent essentiellement comme lubrifiants des organes mécaniques des machines et des moteurs.
Mesures de protections: Porter un appareil de protection de la peau.
(...)
_ Comment de l'huile minérale servant à lubrifier des moteurs et provenant de la pétrochimie lourde se retrouve dans des cosmétiques? Et y a-t-il un quelconque traitement pour "limiter" sa dangerosité ?

Enfin une question à laquelle je peux pondre un petit pavé!!

L’huile minérale s’obtient donc à partir du pétrole. Le pétrole, déjà, c’est super vaste comme produit, car on en trouve sous forme super liquide (genre dans les Emirats) ou bitumineux (genre Alberta au Canada). Dans ce pétrole, c’est un gros mélange de différents types de molécules, des hydrocarbures de diverses formes. Certains pétroles ont plus de certains types d’hydrocarbures que d’autres. On différentie grossièrement trois familles :
Ceux à tendance paraffinique , avec majoritairement des hydrocarbures linéaires (parfait pour le gaz et l’essence, les substances plus légères
On a aussi les pétroles dits naphténiques, avec moultes hydrocarbures à cycle saturé.
Enfin, il y a les pétroles à prédominance aromatique, avec des tas et des tas de cycles carbonés insaturés.
Bon, çà, c’était juste pour expliquer un peu le bazard de molécules qu’on a dans le pétrole. Du coup, suivant ce que l’on veut, on raffine, il faut faire passer le pétrole par des tas de procédés (craquages, séparation, distillations, etc.) pour récupérer les produits voulus, genre du gaz (éthylène, méthane, etc.), de l’essence, des huiles minérales donc, mais aussi les paraffines (souvent les résidus en bout de chaîne) et du bitume (autre résidu mais de nature différente d’un point de vue moléculaire, je ne vais pas m’étendre).

J’en arrive aux huiles minérales. Elles sont classées en différentes catégories, suivant le procédé de raffinage utilisé mais aussi suivant la viscosité, sa pureté, etc. les groupes I sont les plus visqueuses, les moins raffinées, celle qu’on trouve dans les huiles de moteur dites minérales. On a un groupe intermédiaire, II, moins visqueuse, moins de soufre, mais pas encore top top. C’est aussi un groupe considéré comme minéral. Enfin, on a le groupe III, qui est passé par des tas de procédés pour avoir une meilleure pureté, moins de molécules différentes, plus homogènes. Ce sont aussi des huiles « retravaillées », avec quelques étapes d’hydrogénation si je ne me trompe pas. Si bien qu’elles sont entre les minérales et synthétiques. Ce sont certaines de ces huiles qu’on retrouve dans les huiles de moteur dites synthétiques.
A noter qu’il existe un groupe IV, purement synthétique, aussi dérivée du pétrochimique, car fabriqué à base d’oléfines, comme l’éthylène, le propylène, l’hexène, etc. avec de jolis catalysateurs nommés métallocènes (raaa je renoue avec un vieux démon là). Bref, là, on sait exatement ce qu’il y a dans l’huile, c’est très contrôlé.

Je suppose que ce sont plutôt les huiles type III ou IV là qu’on peut retrouver dans des cosmétiques, des huiles où on sait exactement ce qu’il y a dedans, où toutes vilaines molécules ne fait plus partie de la composition. Ma connaissance de la cosmétiques reste très limitée, j’ai travaillé dans bien des domaines mais pas celui-là !!

Sinon, pour les huiles de moteur, on ne met pas de l’huile pure, c’est plutôt un mélange d’huile et surtout beaucoup d’additifs divers et variés, quelques modificateurs de viscosité, et autres molécules faites pour avoir les performances parfaites, moins d’usure, moins d’oxydation, mais ceci est un autre débat….

Aie, zoupla

Aie a écrit:

...et du bitume (autre résidu mais de nature différente d’un point de vue moléculaire, je ne vais pas m’étendre)...

Si tu t'étends sur le bitume, j'amène les plumes !!

Merci pour les précisions Aïe ^^
J'ai vu la nomenclature des hydrocarbures en chimie orga... Atroce *o*
Le prof ne nous avait parlé que des noms, pas d'à quoi ça pouvait bien servir ><

Pancréas a écrit:

Merci pour les précisions Aïe ^^
J'ai vu la nomenclature des hydrocarbures en chimie orga... Atroce *o*
Le prof ne nous avait parlé que des noms, pas d'à quoi ça pouvait bien servir ><

La nomenclature de tous les noms chimiques est souvent ce qui fait le plus peur aux néophytes, j'en parlais encore avec un pote physicien ya pas longtemps.... Cela sert tout bêtement à donner des noms à des trucs compliqués. Après, à quoi servent les divers produits, c'est tellement variés qu'on n'en finirait pas. La preuve, de l'huile minérale peut se retrouver dans une huile de moteur, une graisse ou une crème de beauté

Aie, c'est beau aussi la chimie, mais personne ne veut me croire.

@ LG> laisse les plumes là où elles sont, elles sont meiux dans un oreiller que sur ma personne hahahahaha

En fait les plumes seraient encore mieux sur leur volatile d'origine, non?

Certes certes, mais bon, le poulet qu'on mange, il finit bien par être déplumé... sauf si on le met dans le four direct sans l''éplucher"

Aie, omnivore

Pancréas a écrit:

En fait les plumes seraient encore mieux sur leur volatile d'origine, non?

Ça, c'est une réflexion marquée au coin de bon sens...

J'y repensais...

Quand vous me parlez du fait que c'est la dose qui peut déterminer si une substance est dangereuse ou non: Est-ce qu'une personne se tartinant copieusement de maquillage chaque jour ne s'empoisonne pas à petit feu?
La dose est faible, mais appliquée chaque jours, voire ingérée [en moyenne une femme avale 1kg de rouge à lèvre tout au long de sa vie, il me semble], la petite dose pourrait devenir mortelle, ou du moins provoquer des lésions, non?

Je repensais à je ne sais plus quel roi qui, par peur de l'empoisonnement, consommait une petite dose d'arsenic chaque jour, pensant apprendre à son corps à combattre le poison. Il en est mort d'ailleurs, je crois.

Et aussi que de tous petits excès quotidiens sont parfois pire qu'un gros excès de temps en temps. [Ca se voit avec l'alcool, les drogues en général, l'alimentation, le sport... à peu près tout en fait.]

Salut

Citation :

e repensais à je ne sais plus quel roi qui, par peur de l'empoisonnement, consommait une petite dose d'arsenic chaque jour, pensant apprendre à son corps à combattre le poison. Il en est mort d'ailleurs, je crois.

Il s'agissait de Mithridate VI d' ou l'expression être Mithridatisé

Le Vieux

La dose est en effet bien souvent le facteur essentiel trop souvent oublié par pas mal de pseudo-médecins, de charlatans et autres dispenseurs de produits dits cosmétiques.
Historiquement, l'un des produits les plus dangereux pour l'organisme n'est pas forcément l'un des ces éléments dont on nous rabat les oreilles comme l'arsenic ou le cyanure, mais un produit "naturel", le henné. Ce produit est issu d'une plante endémique, un arbuste épineux, aux régions tropicales d'Afrique et son usage remonte aux premières civilisations humaines, on a même pu en retrouver sur les momies égyptiennes. Bien souvent on peut aentendre parler de ses propiétés bénéfiques pour la peau, en la nettoyant et en la purifiant. On parle également des propriétés astringentes du henné qui aurait alors un rôle antifongique.
Malheureusement, des études plus poussées sur l'utilisation du henné ont montré que ce produit n'a pas que des actions bénéfiques, bien au contraire. Depuis le début des années 1980, de nombreuses études visant à évaluer les propriétés dermatologiques du henné ont été menées et le constat, vingt ans après est alarmant. Le nombre de mélanomes chez les usagères du henné est 5 à 6 fois supérieur à la moyenne mondiale !
Pire encore, il semblerait que certaines déclinaisons comme le henné noir auraient des effets encore plus délétères, notamment au niveau cérébral.
Et pourtant, de nos jours, le henné est présent dans de nombreuses préparations cosmétiques en vente libre comme les teintures pour les cheveux, certains produits autobronzants et même, je l'ai appris récemment, dans certaines lotions dites protectrices aux UVs pour les enfants.

En parlant d'arsenic, j'aimerais aussi rappeler que cet élément n'a pas que des propriétés néfastes, et il fut utilisé pendant des siècles dans la pharmacopée humaine. Thunderhead qui est aussi un passionné d'histoire de la médecine pourra vous en dire plus que moi sur les traitements à base d'arsenic contre la syphillis. On pourrait même dire en forçant un peu le trait que le traitement à l'arsenic est la première forme d'antibiothérapie humaine. Il est d'ailleurs très intéressant de se demander comment les médecins du Moyen-Age ont pu déceler la sensibilité du tréponème (bactérie de type spirochète à l'origine de la syphilis) à l'arsenic, je reste pour ma part très impressionné.

Salut

Citation :

Le nombre de mélanomes chez les usagères du henné est 5 à 6 fois supérieur à la moyenne mondiale !

j'ai failli le citer comme produit naturel bénéfique, mais je ne l'ai pas fais ouf..

Le Vieux

Quand on parle de dose, on en vient souvent à parler de l'eau. Si quelqu'un veut être mal, il a qu'à boire 20 ou 30 litres d'eau ...

Bonjour
Vous n'avez pas oublier le khôl ?
"C'est une poudre obtenue en broyant un élément minéral, de la galène et en le mélangeant à un corps gras. Parfois on y rajoute un autre élément minéral (cérusite, malachite….) pour le colorer en gris ou en vert.
Les Egyptiens l'utilisaient déjà 2000 ans avant Jésus-Christ, à la fois pour ses propriétés antiseptiques contre les infections oculaires, pour se protéger de la lumière du soleil et bien sûr pour se maquiller !"
Toutes les femmes au Moyen Orient l'utilisent,mais je trouve que "ça pique"
et puis ça de va pas avec des yeux bleus...
Blondie

Ouais, c'est comme la poire Williams, c'est traitre. AU bout de deux litres, j'ai les yeux qui piquent, j'ai une barre au milieu du front, au-dessus c'est tout froid et en-dessous je sens plus rien.

Plus sérieusement, l'Homme (avec un grand H) et la femme en particulier (avec un petit f) ont l'habitude d'utiliser des trucs particulièrement dangereux quand il s'agit de vouloir séduire. Mlaheureusement pour certains, nous ne sommes pas dotés d'un magnifique plumage caudal (au niveau de la queue, anatomiquement parlant) pour en mettre plein la vue (dans un premier temps) à ces dames qui font la fine bouche (dans un premier temps également). Eh non, même si certains seraient ravis de se mettre des plumes dans le c.., on a trouvé des artifices (ou artifesses pour Jibus).

Je pense qu'on en avait déjà parlé mais les dames ont eu l'habitude pendant plus de trois siècles de se mettre des gouttes de liqueur de belladonne dans les yeux (de belladonna atropina) pour dilater leurs pupilles. Ben ouais, il paraît que les femmes au regard noir et profond font un effet fou sur les mecs. Pour ma part, une junkie décérébrée aux pupilles dilatées plein phare sur un brancard aux urgence ne m'a jamais fait triper. Le problème est que l'atropine peut avoir des effets prolongés et bonjour la vision à courte distance ! C'est un truc à faire la révérence à un réverbère ou à une colonne Maurice si vous les croisez de trop près !

C'est bien fait!!!Pour un Normand, abandonner le Calvados pour de la Williamine, c'est de la trahison!!!
Blondie