une nouvelle arme contre le paludisme

et c'est Billou qui finance!!!

http://www.20minutes.fr/article/384354/Sciences-Le-laser-pour-abattre-les-moustiques-en-plein-vol-ca-marche.php

Extraordinaire. A noter que Bill Gates, on peut dire ce qu'on veut mais c'est un des plus grands philanthropes de notre planète.

tiens ca ressemble a une application du projet star wars ca
Bonne idee

Mouais, espérons que c'est vraiment inoffensif pour nous, même en cas de bug de la programmation.

Dans le même ordre d'idée, il y aura peut-être un jour un microdrone armé d'une épée qui poursuivra mouches et moustique...

Salut

Citation :

Mouais, espérons que c'est vraiment inoffensif pour nous, même en cas de bug de la programmation.

Espérons que ce ne sera pas l'éqipe Microrsoft qui programmera le bidule.

J'aime les animaux, mais pas les moustiques, je suppose qu'ils ont leur rôle à jouer dans la nature, mais ils m'ont fait passer les plus mauvaises nuits de ma vie en voyage.
Mon plus grand plaisirs "sadique" c'était de les entendre griller sur les lampes bleues électrifiées, j'avais même rêvé d'un appareil comme celui proposé dans l'article.

Le Vieux.

Sniff!!!
Pôvre petits moustiques, comme les bébé phoques ils ont droit a la vie!!!
Brigitte Blondie dite BB

Salut

Citation :

Pôvre petits moustiques, comme les bébé phoques ils ont droit a la vie!!!

Tu as tout à fait raison, ils ont droit à la vie, et puis il faut bien nourrir hirondelles et mésanges qui sont bien moins exaspérantes.

Le Vieux

Le Vieux a écrit:

Salut

Citation :

Pôvre petits moustiques, comme les bébé phoques ils ont droit a la vie!!!

Tu as tout à fait raison, ils ont droit à la vie, et puis il faut bien nourrir hirondelles et mésanges qui sont bien moins exaspérantes.

Le Vieux

Tu dis ca parce que tu n'as jamais eu 50 hirondelles tournant autour de ton lit le soir

Salut

Citation :

u dis ca parce que tu n'as jamais eu 50 hirondelles tournant autour de ton lit le soir

Non, mais j'ai eu des chiens sauvages qui ont aboyé toute la nuit autour de ma tente, toutefois, comme il ne m'ont pas piqué, je les ai laissé tranquille.
Si au moins les moustique pouvaient piquer en silence, ce serait déjà moins stressant.

Le Vieux qui le matin du même jour fut réveillé par des centaines de chèvres et moutons autour de la tente

Le Vieux a écrit:

Le Vieux qui le matin du même jour fut réveillé par des centaines de chèvres et moutons autour de la tente

C'est ça l'intimité avec les bébétes
C"est sympa, mais usant a la longue...
Blondie

Si au moins les moustiques pouvaient piquer.... sans que ça gratte !

Sinon, c'est psa nouveau cette défense antimoustique : https://www.youtube.com/watch?v=wSIWpFPkYrk ;-)

!!!

Je concède bien volontiers que Bill Gates est l'un des plus illustres mécènes que la planète scientifique ait eu la chance de connaître mais quand même... il faut reconnaître que la technique proposée est assez affligeante. Alors youpi, réjoissons-nous de pouvoir envisager avoir dans chacune de nos chambres notre petit poste de DCA laser personnel mais je voudrais quand même rappeler que 98 % des infections paludéennes ont quand même lieu dans des aires géographiques où les hommes vivent largement en-dessous du seuil de pauvreté. Alors même si nous pouvons acheter toutes les pièces de ce R2D2 revisité sur internet, je doute qu'un pasteur masaï ou un pygmée puisse acheter un bidule idiot au prix où sont actuellement vendus les lecteurs de DVD Blu-Ray ! (il faudrait d'ailleurs que notre victime potentielle puisse avoir accès à internet).

Plus sérieusement, je voudrais quand même dire que la Fondation Bill et Melinda Gates finance bien heureusement des projets bien plus sérieux. A vrai dire, je dois même reconnâître avec une certaine honte envers nos gouvernements et autres organisations internationales que je ne nommerai pas (ah ben si finalement je les nomme : ONU, OMS, ...) que si nous n'avions pas cette fondation Gates pour progresser dans certaines aires thérapeutiques, nous serions loin d'enviager l'avenir avec autant d'espoir (mais pas de sérénité). Quand on pense à la dotation initiale de la Fondation Gates s'élevant à 5 milliards de dollars qui seront bientôt complétés par une manne pharaonique de 10 milliards supplémentaires, c'est bien simple : le montant total de 15 milliards de dollars représente 10 fois le montant total des fonds alloués par les différentes organisations internationales sur une durée d'un an !

La Fondation Gates a été la première à s'engager dans le domaine du paludisme, aire orpheline de la recherche biomédicale depuis des dizaines d'années. Pourquoi cette longue attente ? Simple : nous connaissons tous une loi économique quasimment divine : mieux vaut vendre un peu sur le long terme que beaucoup d'un seul coup (quoi que les termes "un peu" et "beaucoup" soient galvaudés). L'industrie pharmaceutique préfère vendre des traitements sur le long terme à des prix prohibitifs qu'investir dans des procédés préventifs et thérapeutiques. Pour tout dire : jusqu'en 2001, aucun projet de recherche à l'échelle mondiale ne visait sérieusement à trouver un vaccin contre le paludisme ! Et tout cela reflète encore une fois ce dont nous venons de nous rendre compte avec béatitude lors de la pseudo-pandémie de grippe A(H1/N1) : le lobbying des géants de l'industrie pharmaceutique et son infiltration dans les comités d'expert a eu raison des politiques nationales et internationales en matière de santé publique. Les gouvernements et organisations internationales se sont mués en VRP multicartes de l'industrie pharmaceutique.

Pendant ce temps, des équipes de recherche indépendantes, financées au moyen de fonds caritatifs comme ceux provenant de la Fondation Gates tentent de progresser, voir parfois même de retourner une situation désavantageuse. Des réseaux parallèles de scientifiques et de médecins se tissent chaque jour un peu plus et démontrent parfois glorieusement que le système scientifique actuel est à bout de souffle. La science au profit de la renommée et de la richesse est arrivée au bout ses idéaux et ne trompe plus que les jeunes étudiants qui se trouvent bien malheureusement face au miroir aux alouettes. La course à la publication, au scoop scientifique relaté dans des revues de plus en plus obscures, élitistes, en constante multiplication (savez-vous combien il existe de "journaux scientifiques" appartenant aux majors de l'édition internationale ?) et la frénésie de l'autosatisfaction au cours de congrès dispendieux sont une véritable aberration et ne font véritablement pas honneur au milieu scientifique. Il est temps que chacun remette les pieds sur terre et se pose les seules vraies bonnes questions.

Pour le 1er point : vue la capacité de "l'arme" à tuer des moustiques, on pourrait envisager d'en disposer quelques unes alimentées par batterie+photocellules au milieu de marais ou en périphérie de villes : avec une cadence de 30 moustiques à la seconde, il y a de quoi abaisser considérablement le nombre de moustiques au contact des humains. Et il me semble que le palu, c'est pas "une piqûre" qui suffit, mais un certain nombre, amenant une charge parasitaire. Si on divise la population de moustiques d'un lieu donné par 2, ça pourrait réduire le nombre de cas de palu par 5 (chiffres au pif).

Pour le point sur la recherche : le problème de la recherche semble donc être l'inadéquation entre les buts de la recherche, le but des laboratoires, et l'intérêt commun.
Malheureusement, seul le privé a les fonds (aux exceptions de donateurs tel Gates) pour faire des recherches qui sont au final mieux que rien, même si elles sont plutôt une garantie de revenus pour eux qu'une solution aux problèmes.

Cela dit, je crois me souvenir qu'en 2001/2002, après les envois de lettres piégées au charbon aux E.U., le seul labo qui avait un traitement efficace contre le charbon était allemand, et s'était vu menacer de jesaisplusquoi si les E.U ne pouvaient pas produire le médicament malgré le brevet de la société allemande.
Comme quoi, les intérêts peuvent être à géométrie variable.

Je suis désolé de te freiner dans ton enthousiasme mon cher Nieur mais les zones humides où se plaît à se reproduire l'anophèle (le moustique très très joueur vecteur de l'épidémie) sont des étendues extraordinairement vastes où les concentrations de larves de moustique sont absolument délirantes. Une étude récemment publiée donnait les chiffres suivants : les zones marécageuses bordant le fleuve congo sont de véritables incubateurs à moustiques, la concentration larvaire serait au bas mot de 7 à 12 milliards d'individus au kilomètre carré. Sachant que l'ensemble des zones humides africaines où l'anophèle est endémique est équivalent à 10 fois la surface de la France (environ 5,5 millions de kilomètres carrés), je laisse chacun faire le calcul du nombre de canons de DCA laser nécessaires. Alors restons sérieux !

Allons maintenant au charbon... Qu'entends-je ? un seul laboratoire pharmaceutique en ce bas monde serait en mesure de proposer un antibiotique contre cette saleté de bestiole ? Je m'insurge ! C'est faux et archi-faux ! (du moins depuis les années 1920). Le bacille du charbon (bacillus anthracis) est une bactérie gram positive aérobie et anaérobie d'assez grande taille et dotée d'une capide externe. Cette bactérie responsable d'anthropozoonoses (c'est-à-dire qu'elle infecte indifféremment hommes et animaux) est connue depuis la fin du XIXème siècle et bien heureusement, de nombreuses médications thérapeutiques ont été développées contre elles depuis. L'antibiotique le plus efficace contre le bacille du charbon à ne pas confondre avec l'anthrax est la pénicilline. Avantage non négligeable : le bacille de charbon est pour le moment incapable de développer des résistances à la pénicilline. Ce type de bactérie (grosse bactérie aérobie à capisde) est très peu réactif et très certainement en fin de chaîne évolutive. Quoi qu'il en soit, le charbon non pris en charge thérapeutique conduit à une mort certaine dans des conditions dramatiques.

Pour compléter, l'anthrax est une maladie cutanée, du follicule pileux et de la glande sébacée due à une infection staphylococcique (S. aureus) qui se caractérise par la formation de furoncles multiples. Cette maladie se traite également très bien avec des antibiotiques spécifiques ou à large spectre.

BioHazard a écrit:

Le bacille du charbon (bacillus anthracis) est une bactérie gram positive aérobie et anaérobie d'assez grande taille et dotée d'une capide externe. Cette bactérie responsable d'anthropozoonoses (c'est-à-dire qu'elle infecte indifféremment hommes et animaux) est connue depuis la fin du XIXème siècle et bien heureusement, de nombreuses médications thérapeutiques ont été développées contre elles depuis. L'antibiotique le plus efficace contre le bacille du charbon à ne pas confondre avec l'anthrax est la pénicilline. ... Pour compléter, l'anthrax est une maladie cutanée, du follicule pileux et de la glande sébacée due à une infection staphylococcique (S. aureus) qui se caractérise par la formation de furoncles multiples. Cette maladie se traite également très bien avec des antibiotiques spécifiques ou à large spectre.

Heu, tu veux me (mal)traiter ?
Avec des antibiotiques ?